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EAN : 9782359108163
191 pages
Ankama Editions (15/01/2016)
4.01/5   139 notes
Résumé :
Mirion Malle s'attaque aux clichés sexistes avec humour, les illustre par des exemples tirés de film ou série et met en lumière leur omniprésence dans les médias… Rendre justice au féminisme – ni hystérique, ni rébarbatif – et décortiquer les classiques des idées reçues comme « les filles ne sont pas drôles », « les hommes ne peuvent pas être féministes », « les filles sont futiles », … et voir combien la culture populaire nous influence.
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Un indispensable outil de décryptage !
Si vous aimez décortiquer les séries et les films pour y trouver des clichés nauséabonds, vous allez être servis !
Attention, l'épreuve est difficile : il y a ici beaucoup d'oeuvres qu'on aime (et que l'auteure aime aussi) et qui passent au fil de l'épée de Mirion Malle. Ça n'est pas toujours facile d'être sévère avec un film qu'on adore, mais Malle fait ça avec brio, et parfois avec un acharnement impressionnant (j'avoue ne pas avoir aimé du tout son regard sur School of Rock, mais je suis rarement d'accord sur tout ce que je lis dans un livre bourré d'idées). Elle n'hésite pas non plus à souligner les points positifs, et la lecture de son article sur Legally Blonde en devient jubilatoire. Car si parfois on se rend compte que nos films chéris sont imparfaits (Love Actually, nooooon) parfois aussi on trouve encore plus de raisons d'adorer quelque chose qu'on aimait déjà beaucoup.
Attention aussi au format, pas toujours facile d'accès. Ça n'est ni de la BD (au sens traditionnel du terme) ni des articles de fond, mais plutôt des notes de type "carnets" parfois un peu brouillonne. On sent l'évolution du style de l'auteure depuis le premier article (le plus "moche") jusqu'à d'autres beaucoup plus récents, aux graphismes bien plus intéressants. Heureusement, il ne s'agit pas ici de trouver de beaux dessins et une mise en page à couper le souffle (constatant qu'elle a mal dessiné Hugh Grant, l'auteure préfère mettre son dessin en dérision que de le refaire, par exemple !). C'est le propos qui porte l'album, et ce propos est lumineux au point où la forme n'a vraiment aucune importance.
J'ai beaucoup appris en lisant Commando culotte : du vocabulaire, des concepts, des points de vue, et une méthode pour mieux cerner les problèmes cachés de certains comportements (réels) et certains clichés (vidéos).
Une lecture dont on sort grandi, éclairé.
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La BD, ouvertement féministe, aborde avec pédagogie les questions du traitement du genre dans la pop-culture. A travers différents strips, Mirion Malle revient sur certains faits concernant l'importance de la représentation dans les médias pour une société plus ouverte, et illustre, par l'exemple de films et séries phares, les points positifs et négatifs de la représentation classique du genre. Elle interroge et déconstruit certains réflexes misogynes que l'on a intégrés, et met le doigt sur le soucis qu'il y a à perpétuer à l'infini les mêmes représentations genrées sur nos écrans.

On parle ainsi notamment de la question du machisme et du viol dans Game of Thrones. L'exemple étant d'ailleurs assez intéressant à lire, car le premier strip, issu de son blog, couvre les saisons 1 à 3, et se conclue sur une note assez optimiste… puis s'adjoint un strip tardif sur les saisons 4 et 5, nettement plus amer… et comme la BD date un peu, on n'aborde pas la fin de la série, alors qu'il y aurait encore un sacré paquet de trucs à dire sur le traitement du genre (vous en parlerez à Sansa qui nous explique dans la dernière saison que le viol l'a rendue forte, j'en saigne encore des oreilles xD). Bref, l'évolution du regard de l'autrice sur la série reste assez amusant à lire, et illustre à quel point, pour une analyse complète d'un développement de personnage, il vaut mieux avoir accès à sa trajectoire en entier.

Mais bien sûr, et encore heureux, on ne parle pas que de GOT dans la BD ^^ de Legally Blonde à Six Feet Under, en passant par Starship troopers et autres, la BD aborde plein de points qui permettent d'ouvrir les yeux sur la représentation du genre à l'écran. le dessin peut paraître simple, mais l'important est tant dans le propos que le dessin paraît vite annexe. C'est pédagogique, même si parfois un peu lacunaire (forcément, le format BD reste un format introductif – d'autant que l'on est sur une reprise de publications de strips de blog, donc avec des redites et une linéarité pas forcément toujours évidente). Certaines nuances pourraient être apportées, mais dans l'ensemble, la BD est un bon outil pour se poser des questions sur le sujet, avec humour et légèreté.
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Rhalalalalala Commando Culotte, c'est ma chérie de l'année 2015 et je pense qu'elle est bien partie pour devenir ma chérie de l'année 2016 aussi ! Un grand merci aux Editions Ankama pour ce bouquin que j'attendais depuis telleeeeement longtemps ! (trop d'enthousiasme pour ce début de chronique, on va essayer de se calmer)

Le principe de ce petit livre génial, c'est de décortiquer les films et les séries les plus connus, comme Game Of Thrones ou American Pie et d'y débusquer les traces plus ou moins apparentes de ce sexisme latent présent encore et toujours dans les médias et qui empoisonne notre société.

Le féminisme a plutôt mauvaise presse en ce moment, les septiques ont tendance à nous accuser de voir le mal partout et c'est pourquoi la lecture de Commando Culotte doit devenir un indispensable. Loin de vouloir vous dégoûter de vos films favoris, il apprend à les aborder de façon plus critique et permet de comprendre que, si le mal n'est pas forcement partout, il est insidieux et s'installe très tôt dans l'esprit des fillettes qui apprennent très vite et très tôt à se dévaloriser pour coller au mieux aux modèles faibles et sans défense qu'on leur sert, là où les garçons du même âge ont droit aux super-héros indestructibles. Commando Culotte aborde la question du genre, de sa représentation et les conséquences que cela peut avoir (coucou le harcèlement de rue, coucou les viols, coucou le plafond de verre) et déboulonne des clichés qui nous gonflent toutes (et moi en particulier) "les filles, ça n'a pas d'humour" (ou peut-être que vous n'êtes pas drôles, une idée comme ça), "si je suis gentil avec une fille et qu'elle ne veut pas coucher avec moi pour me récompenser, c'est une salope" (euuuh comment dire ? Logique imparable...) ou encore "elle a trop bu, c'est pas un VRAI viol" (non mais ALLO !). J'ai adoré ma lecture mais ça ne m'a pas empêché de pester tout du long car, si je suis plutôt bien renseignée et quasi au courant de tout ce qu'elle aborde, ça me gonfle et m'énerve toujours autant. J'ai toujours du mal à croire qu'aujourd'hui, nous en sommes toujours au point où les féministes sont vues comme des anti-mâles, qui n'aiment pas faire la cuisine, qui sont frigides et qui conspirent pour renverser le monde et, accessoirement, se faire des barbecues avec ce truc qui préoccupe tellement les hommes. Donc, lisez-le, peu importe votre sexe ou votre genre ! C'est indispensable ! Voilà. Non mais oh. Faut pas me lancer sur le sujet.
Lien : http://merlin-brocoli.blogsp..
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Quand une femme sort une bande dessinée qui parle de la discrimination dans la représentation du genre, cela fait polémique. Bien entendu, avant même que des gens lisent la bande dessinée, beaucoup (trop) pense qu'une femme n'est pas à même de donner son analyse. Des réactions qui illustrent bien l'importance d'écrire, de diffuser, de publier pour déjà commencer à changer ces aprioris. En effet, la pop culture est l'élément qui être un acteur de la modification du regard. Mirion Malle décide d'utiliser la pop culture avec le 9e art pour évoquer son analyse sur la pop culture plus audiovisuelle et comportementale. A travers plusieurs thèmes, elle explique avec des chiffres, des références sociologiques et son regard qui n'est pas neutre. Forcément, on nous apprend à mieux voir, mieux nous interroger. Avec ce que l'on nous donne, on est plus charger pour regarder en aiguisant notre esprit critique. Il est dommage que les films et séries évoquées soient presque uniquement américaines. Cela fait croire que la production française échappe à ces clichés ayant la vie dure. Bien que l'ouvrage date de 2016, on trouvait des émissions de téléréalité qui ont en fond de commerce les stéréotypes les plus répandus sur les femmes. Les exemples avec des femmes très minces, à grosses poitrines, bikinis très échancré, vulgarité de paroles, jalousie excessive, mesquines, violentes... ne manquent malheureusement pas. Et le pire, c'est les taux d'audience toujours en hausse. Que cela veut dire de la société? L'auteure aborde aussi des sujets eux qui sont internationaux et toujours d'actualité avec la culture du viol, le harcèlement, les agressions sexuels... Les discours restent identiques où la victime reste l'homme qui a été dénoncé. le pauvre choupinet quand il a une érection, il n'a pas d'autre choix que d'agresser une femme. C'est encore si elle porte une jupe ou un décolleté. Elle dénonce beaucoup d'autres choses comme le gay friend pour les femmes, l'amitié homme-femme impossible, la virilisation des personnages féminins pour être forte... le souci avec cette lecture c'est qu'elle révolte, qu'elle met en colère, qu'elle énerve. On sait tout ça et il faut sans cesse le répéter, l'expliquer, le démontrer, le sourcer... La plupart des lectrices se plongent dans la bd pour mieux corroborer ce qu'elles connaissent en partie, on déjà vécues... Peu de personne vont s'aventurer à remettre en cause ce qu'ils trouvent normal, légitime, naturel. Eux ne vont pas changer d'attitude à part dire qu'il y a de plus en plus de fémininazi qui osent remettre en cause la virilité, la véritable identité du mâle. S'il fallait penser autrement, ils seraient perdus. Même si indéniablement c'est utile ce genre de publication, qu'il faut les mettre dans les mains des plus jeunes et aussi des plus vieux qui se radicalisent en vieillissant (et pas toujours dans le bon sens). Il faudrait que des enseignants, des clubs lecture à l'école l'utilisent comme outil de discussion, d'échanges. Et c'est aussi une façon de montrer que le 9e art à plusieurs formes comme un dessin très imprécis et des femmes qui créent. le but n'est pas de faire beau mais de dire. Un jour peut-être la fiction dépassera la réalité et non l'inverse.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Dans le livre Commando Culotte, on trouve principalement des films et des séries. Son autrice, Mirion Malle, critique les oeuvres par le genre et le féminisme. Au lieu d'écrire (simplement) des textes, elle s'exprime avec humour par le dessin.

Quand le label 619 s'est créé, était-on conscient des oeuvres qu'on y trouverait ? Avec une carte blanche aux auteurs et un nouveau mode d'expression graphique, le ton des livres est ouvert. Commando Culotte n'échappe pas à cette règle.
Mirion Malle a créé son blog en 2011. Elle va raconter sa vie, faire des essais de graphisme,mais aussi critiquer les films et les séries. Pour cela, elle va adopter une forme et un moyen particuliers : dénoncer le sexisme par le graphisme. C'est cette partie qui est adaptée en livre.
Il fallait oser, Mirion Malle l'a fait ! Que vous aimiez Games of Thrones, Sixteen Candles ou American Pie, Mirion pointe du doigt ce qui ne va pas et tape du poing sur la table. Si elle explique avec pédagogie, elle n'hésite pas à dénoncer tout sexisme. Au lieu de s'en prendre uniquement aux succès, elle critique aussi les films et séries qu'elle aime. le livre n'est pas qu'un catalogue de critique (le blog non plus), on y trouve des articles démystifiant une certaine idée de la femme : Barbie versus He-Man, La culture du viol, Flingue ou rouge à lèvres, etc.
Je me répète, il fallait oser et j'applaudis à cette démarche. Elever notre esprit critique face aux « divins » médias, se poser des questions sur notre façon de se comporter avec l'autre est déjà une action importante. le faire par le graphisme est original et permet à une partie du lectorat de mieux s'imprégner du discours. On pourrait discuter pendant des heures de l'aspect graphique, mais la lecture est agréable et le livre permet de voir l'amélioration de Mirion Malle. Cependant j'ai quelques réserves. La police utilisée pour le livre est plus petite que celle du blog, d'où une fatigue (personnelle) de lecture.Le vocabulaire utilisé comporte des anglicismes voire de l'anglais sans que le terme/la phrase soit expliqué(e). Pour ceux qui lisent le blog, chaque fin de note permet d'avoir des liens et des explications supplémentaires. Ces « bonus » manquent dans le livre, mais il était difficile de les y insérer. Ce ne sont que des détails vu l'ensemble du travail accompli par l'autrice et les éditions Ankama.

Adaptation du blog éponyme, Commando Culotte renverse notre monde dit « civilisé ». N'ayant pas la langue dans sa poche, étayant son propos d'exemples concrets, on en ressort secoué. Un excellent livre qui invite à re-penser notre place dans le monde et à suivre Commando Culotte.
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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critiques presse (3)
BoDoi
07 septembre 2016
Cette œuvre, grâce à l’humour, à l’équilibre texte/dessin, à la couleur, grâce à sa légèreté et à son enthousiasme, est indispensable et à glisser entre toutes les mains, comme moyen de développement de l’esprit critique.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Bedeo
18 avril 2016
L’ouvrage à ce grand intérêt de nous ouvrir les yeux sur un monde pitoyablement gonflé à la testostérone et de nous interroger sur les changements que nous voulons dans notre société …
Lire la critique sur le site : Bedeo
Commando Culotte met à la portée de tous des réflexions complexes, avec humour et férocité. L’album de Mirion Malle doit être partagé et lu, parce qu’il rend un peu plus intelligent et un peu moins dupe.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
p.137.
En moyenne, en une semaine dans un couple :
93% ♀ / 50% ♂ ont fait la cuisine
83% ♀ / 52% ♂ ont fait la vaisselle
93% ♀ / 40% ♂ ont fait le ménage
73% ♀ / 9% ♂ ont fait le repassage

♂ : Ma mère, quelle sainte ! Femme au foyer, quel rôle merveilleux !

→ MAIS AU FINAL
♂ : Non mais bon c'est pas elle qui ramène à manger !!!

Le travail à la maison n'a aucune valeur monétaire ( 0€ ) → On attend des femmes qu'elles remplissent ces tâches, en les méprisant pour ça au passage.

♂ : Non mais c'est pas vraiment du travail !
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p.80.
♀ : Au final, le résultat est qu'on croit moins (ou plus du tout) les Victimes.
♂ : Sur 75 000 viols par an, seulement 10% des victimes portent plainte ?! Pourquoi pas plus ?

Déjà, parce qu'elles sont rarement crues.
👮 : Je suis pas sûr que la justice verra ça comme ça !
→ C'est un cercle vicieux...

Ensuite, parce que c'est un processus épuisant :
👮 Vous étiez habillée comment ? Vous êtes sûre de pas avoir dit oui ?
→ L'accueil par la police laisse souvent à désirer, et du coup est très difficile à vivre...

Seulement 3% de plaintes finissent par être jugées en court d'assises.
👨‍⚖️  : C'est partit pour 3 à 5 ans de procédure !!

- Tu vas pas un peu loin ?
- Tu l'as un peu cherché...
- Tu vas ruiner sa vie !
- C'est pas vraiment du viol !
Pendant cette longue et éprouvante période, le soutien extérieur n'est pas garanti → remise en cause.

De plus une femme qui croit aux mythes sur le viol aura moins tendance à porter plainte.
> Ça s'est pas passé dans une ruelle sombre...
> C'était pas un inconnu mais mon copain...
> Y'a pas eu de violence physique (« S'il te plaît ! Sinon je me tue !! »)
> C'était probablement pas un viol...

Et bien sûr, l'horrible mythe de « La fausse accusation de viol » finit de les décrédibiliser. C'est très rare. Plus de gens mentent sur des vols que sur le viol, et devinez qui est accusé de mentir le plus souvent ?

Et faut-il préciser que si l'accusé est « sympathique »... L'opinion plublique se range souvent de son côté ?
Par exemple, dans le cas de célébrités, comme lorsque Polanski a été accusé de viol sur une mineure droguée...
♂ Costa Gàvras : 13 ans ? Elle en faisait 25 !

Affaire de Steubenville
♀ : Oui ils ont violé et photographié une fille... Mais ça va ruiner leur vie !! Snif !!
Ou encore quand les accusés sont de jeunes hommes blancs aisés...

CIMER LA CULTURE DU VIOL !!
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p.82.
Pour contrer la culture du viol :
♀ Il faut déjà commencer par arrêter de rejeter la faute sur les victimes !
« Vue sa tenue elle demandait que ça ! » → NON
« Il fallait pas boire autant ! » → NON
« Surveille bien ton verre ! » → NON

Il FAUT apprendre aux garçons À NE PAS VIOLER + détruire les mythes sur le viol

Ça passe aussi par traiter correctement les affaires de viols. ARRÊTER D'UTILISER DES TERMES BIASÉS
📰 Journal : Un amour passionnel mais à sens unique

♂ : « Je ne pensais pas que je faisais du mal : Ouin » 
ARRÊTER DE NE DONNER LA PAROLE QU'À L'ACCUSÉ

ARRÊTER D'ACCUSER LES VICTIMES :
« Bla bla bla l'air provocateur de la jeune fille bla. » (13 ans ?)
ENTRE AUTRES. 
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p.58-9.
Un exemple concret :
LE VIOL :
Quand on dit :
♂ : « Tu vas te faire violer comme ça ! »

On sous entend parmi d'autres choses :
> Les garçons ne savent pas se contrôler
> ce sont des bêtes

Donc (récapitulons) : Le PATRIARCAT dit :
« Je pense que les hommes ne sont pas asez intelligents pour se contrôler. »
Les féministes combattent le patriarcat. Les féministes combattent les préjugés :
♀ : Quoi, nous ? Ah ben on pense que les hommes sont des êtres humains comme les autres...
♀ : Doués de raison, de réflexion, tout ça...

CEPENDANT
♀ : C'est quand même un réflexe exagéré et hyper égoïste. Contrairement aux oppressées, les « dominants » gagnent quelque chose à remplir ces « conditions » : Leurs Privilèges.
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p.134-5 .
Masculin/ Féminin.
On vit dans une société qui valorise les hommes, et, du coup les valeurs dites MASCULINES → Les valeurs attachées au pouvoir sont celles qu'on attache à la masculinité, et plus particulièrement à une masculinité blanche, bourgeoise et hétéro.
Force – argent – autorité – séduction – prise de risque – ambition – etc.

J'en parlais dans ma note sur Barbie et Musclor, ces valeurs créent des injonctions à la virilité pour les garçons.
♂ « Pfiou » (fatigué de courir)
♂ « Han la femmelette ! »

♂ : Mais si je remplis la plupart de ces conditions... Je reçois des privilèges !
♀ : Eeeh oui, car dans une société patriarcale l'important c'est de ne pas ressembler à une fille. TOUTES les valeurs que la société a attachées à la FÉMINITÉ sont dévalorisées. La beauté. Ou la grâce, par exemple.

[…] → Plus globalement, tout ce qui est considéré comme féminin est vu comme faible ou futile, immature.
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Vidéo de Mirion Malle
L'autrice Mirion Malle a quitté Montréal pour rejoindre la France le temps du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême 2022. Nous avons saisi l'occasion pour lui proposer interview. Elle s'est ainsi livrée sur sa façon de travailler, et nous en a dit un peu plus sur son dernier ouvrage "Adieu triste amour", qu'elle présente en avant-première sur le festival.
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