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Chroniques barbares - Mallock tome 2 sur 5
EAN : 9782266236683
544 pages
Pocket (11/09/2014)
3.69/5   80 notes
Résumé :
Une Tour Eiffel, un ciel bleu, un soleil citron, une petite fille en robe jaune à pois blancs, ses parents, son frère, un policier en sueur… Ils sortent dans l’ascenseur quand l’homme en uniforme ouvre le feu : massacre sur la tour Eiffel !
Ainsi commence l’enquête du commissaire Mallock.

Mais ce n'est pas un cas isolé, un peu partout en France, les massacres s'enchaînent selon le même mode opératoire. Une secte ? Des terroristes ?

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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 80 notes
Et bien voilà ce troisième opus sera loin d'être mon préféré.
J'aime toujours ce gros ours de commissaire Mallock, sa façon de voir les choses, sa cuisine rustique mais qui fait baver d'envie et son relationnel avec son équipe.

Mais malheureusement j'ai trouvé cet épisode un peu trop , un peu trop de tout, et donc manquant fortement de réalisme. Même si la part fantastique de cette série est omniprésente.


On ne peut pas toujours faire l'unanimité, mais il faut quand même reconnaître que j'ai quand même pris énormément de plaisir a lire ce roman.
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Je suis un aficionado des aventures du commissaire Mallock, qu'on se le dise.

Mallock (l'auteur), c'est un ton, une plume, une imagination qui le démarque de beaucoup d'auteurs de thriller. Ce n'est pas pour rien qu'on parle de thriller littéraire.

Avec ce Massacre des innocents, on retrouve toutes les caractéristiques de son univers et de son personnage principal, en version paroxystique. Tout y est exacerbé, la violence impressionnante, tout comme les réactions du fameux commissaire.

Un déferlement de morts et de mots qui nous laisse exsangue à la fin de la lecture (mais avec un immense sourire de contentement sur les lèvres). A ce stade, je pense même que ce roman pourrait entrer dans le livre Guinness des records tant le nombre de macchabées dépasse l'entendement.

Avec une introduction et certaines scènes dignes d'une superproduction (même les américains auraient du mal à financer un tel chaos), l'auteur va loin, très loin avec ce roman. Dans une ambiance apocalyptique, il fait sortir le polar de sa zone de confort, et nous balance un vrai bourre-pif de derrière les fagots. Mais attention, pas le genre balourd : avec Mallock c'est du lourd mais surtout du brillant, de l'intelligent, du pétillant et même du lyrique parfois.

Cette fois-ci, l'auteur a vraiment décidé de jouer à Monsieur plus. Rarement violence n'a été aussi présente, et pourtant c'est sans doute l'épisode où le personnage du commissaire Mallock est le plus touchant et le plus émouvant. Parce qu'il nous y dévoile ses failles comme jamais et nous montre à quel point il est attachant derrière ses faux airs de personnage atrabilaire.

Oui, cette histoire est sans doute la plus proche du Mallock profond, en partie parce qu'il est question de la place du fils dans ce récit (le sien, mais pas seulement). Un personnage si fascinant et complexe qu'il ne peut laisser indifférent, dans ses certitudes tout comme dans sa propension à la dépression. Comme le décrit lui-même l'écrivain, le commissaire Mallock est brut de pomme avec la peau et les pépins qui vont avec.

Cette histoire toute en violence et en sensibilité exacerbées, est sans doute la plus ambitieuse de l'auteur. Il y a de quoi être bluffé par sa maîtrise d'une histoire aussi incroyable, qui avait pourtant tout du piège ingérable. Un récit d'une originalité folle, contemporaine mais qui sait y inclure des thèmes historiques. Une peinture toute en couleurs de notre société, qui relève littéralement de l'expressionnisme (ah, cette scène des « objets » bleus et roses qui volent à travers Paris). Et puis, la dernière partie du roman, un concentré de toutes ces qualités, est juste parfaite.

Il y a le style de l'auteur aussi, étonnant, très travaillé, à la fois littéraire, imagé, drôle et brut. Un alliage de bons mots, de gros mots et d'envolées poétiques qui rend ce Mallock (l'écrivain) si inimitable.

Allez, juste pour chercher la petite bête : à quelques rares moments, Dédé ramène un petit peu trop sa science (qui est grande !) ;-). Cette accumulation de termes techniques ne s'imposait pas dans quelques passages (mais c'est vraiment juste pour pinailler un peu et Dédé la Malice est suffisamment futé pour les circonscrire dans un espace très limité).

Le massacre des innocents est un thriller comme on en trouve rarement et une expérience de lecture absolument mémorable.

Je suis un aficionado des aventures du commissaire Mallock, et celle-ci est ma préférée.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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J'avais lu, il y a quelques temps le cimetière des Hirondelles, un roman qui m'avait vraiment impressionné par sa qualité d'immersion et la plume de l'auteur. J'ai donc entamé ce roman avec grand plaisir! (et oui je ne les lis pas dans l'ordre) J'ai lu la version Pocket qui est légèrement différente de sa version originale (si j'ai bien compris) plus étoffée, retravaillée...

Et je dois dire qu'il commence fort ! Mallock ne nous peint pas une aquarelle non, c'est une peinture au couteau, à la hache . Un son et lumière de la nature humain la plus vile et la plus sombre.
L'homme est supérieur à l'animal, par le fait qu'il sait tuer de loin, violer ses femmes et défoncer le crâne de ses enfants contre les murs de sa propre Histoire, tout en regrettant et en trouvant à chaque fois une bonne raison ç la chose. Au-dessus, Dieu et diable continuent à se partager les âmes de cette drôle de race. L'aimable clown blanc prendra celles qui auront lutté contre leurs pulsions, son clone obscur, celles qui leur auront donné raison.
La violence est à son paroxysme ! L'auteur nous décrit des scènes absolument horribles. Si bien que j'en ai fait des cauchemars (c'est dire si je me suis plongée dans cette histoire, une vraie sirène ) .

On retrouve le commissaire Mallock (oui comme le nom de l'auteur ! Mais à ne pas confondre tout de même.) Avec son caractère bien trempé, son drame personnel, son équipe et ses réparties de grande gueule. Tout un personnage ce Mallock, mais cette fois-ci, il est au bord du précipice. Il ne manque qu'on coup de bourrasque pour qu'il fasse le grand saut. Et pourtant, un avis de tempête est annoncé!

Mallock se posa sérieusement la question de pousser l'une de ses gueulantes mémorables dont il avait le secret, mais il n'en fit rien. C'était souvent le surcroît de tension ou d'énervement qui donnait naissance à ces typhons ravageurs.
La France entière va être prise dans un tourbillon de meurtre en tout genre donc nul habitant n'est à l'abri.

Totalement flippant, bien documenté, ce roman tient vraiment la route. A ce demander où peut s'arrêter la fiction...
Mallock est incontestablement un auteur de grand talent. Si vous n'avez pas encore fait sa connaissance,alors foncez ! Découvrez la série "Des chroniques Barbares" . Ce roman est le second opus.

Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Des meurtres de masse se propagent de plus en plus vite à travers toute la France; le commandant Mallock s'aperçoit vite que ces tueurs sont contaminés par un poison qui leur inocule cette rage meurtrière.

Deuxième opus des " chroniques barbares", on retrouve Mallock, toujours" gros ours mal léché au coeur tendre", à l'instinct hyperdeveloppé aidé par quelques substances chimiques prohibées.

Mallock, baroque?Rock?Toc?
Roman surchargée comme la cathédrale de Tolède : trop de tout.
Trop de morts ( on approche 500 si j'ai bien compté), trop de ( faux) rebondissements, trop de détails inutiles, trop de phrases amphigouriques.
Oui mais tout cela est volontaire et plutôt bien maitrisé, on est forcément touché par notre commandant; ses doutes, ses pleurs ses espoirs.
Comme dans son premier livre l'auteur Mallock a une liberté d'idée qui fait du bien dans ce monde aseptisé.
Et puis, il y a le thème du fils omniprésent dans tout le roman: fils rédempteur, fils, seul lien d'amour?
J'ai pas tout compris ( j'ai perdu les fil(s)).

Mallock a assurémént une voix discordante dans le polar actuel. le réalisme, la vraisemblance ne sont pas ses objectifs, mais alors quels sont-ils? J'ai pas encore trouvé.
J'en relirai un troisième pour essayer de comprendre.
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Cette fois encore le roman commence sur des chapeaux de roues.
Dès les premières pages on sent monter la pression.
On suit tour à tour une petite fille, Noémie, heureuse de vivre qui a souhaité voir la Tour Eiffel. Elle a donc convaincu ses parents de faire un Break en descendant à Ramatuelle chez ses grands-parents.
Puis un gendarme qui se prépare à prendre son service. Il est hagard, fiévreux, excité,même. Ça n'est pas normal car son excitation dure depuis des heures à l'idée de ce qu'il va advenir.
Ils vont se rencontrer ou plutôt partager le même air dans l'ascenseur qui monte au troisième étage. Et cet air est lourd et désagréable au nez de Noémie. Déjà dans ses pensées un signal d'alarme retentit.
Nous ne savons pas encore ce qui nous attend même si l'ambiance est électrique aussi dans les pensées du lecteur.
Cet homme nous a laissé entrevoir un acte sauvage, brutal et complètement irrationnel.
Et lorsque le carnage commence nous sommes tétanisés. Comme tous ces pauvres gens coincés sur cette plateforme sans issue, nous attendons dans la terreur la balle fatale. Nous sommes Noémie et nous avons peur.

Quelques jours plus tard, Mallock est à Andernos chez son copain Claude pour des vacances. C'est là que son autre ami Gilles, commissaire à Bordeaux l'appelle.
Il y a eu un fait similaire, une athlète de haut niveau a pété un plomb et tué mari et enfants. Quelques jours plus tôt encore, une jeune ado a fait de même avec son arc et sa famille et enfin le jour même un professeur a tiré sur ses élèves. Coïncidence, vent de folie, Mallock sent quelque chose mais ça reste coincé pour l'instant au fond de son inconscient. Pourtant il le sait ça viendra et alors son enquête commencera jusqu'à ne plus s'arrêter avant d'avoir trouver LA réponse à ses questions et coffrer le coupable.

Ce que j'aime dans les romans de Mr Mallock ce sont ces descriptions parfois si poétiques ou si réalistes.
Car comment trouver de la poésie dans l'image même du massacre, cependant on suit chaque geste effectué, chaque mouvement est décortiqué de façon à défiler devant nos yeux tel un film au ralenti.
C'est pourquoi les premières pages émotionnent le lecteur. Ce ne sont pas les infos et des nouvelles macabres mais une scène vécue presque intimement par celui-ci.
Puis, nous retrouvons notre bon commissaire et c'est le soleil éblouissant du bassin d'Arcachon qui nous sort de nos pensées sombres et morbides. Nous sentons presque ces rayons nous caresser le visage et les émotions aberrantes ressenties précédemment semblent loin.
De nouveau nous sommes des lecteurs heureux, sans souci.
Et sur un coup de fil, tout s'effondre.

Sur le moment à la lecture de ce roman on s'interroge beaucoup sur les raisons qui ont peut être mis en branle cette vague de violence et de délire commun à tous les meurtriers. Nous y notons quelques similitudes mais sans trouver encore ce qui nous fera lever les yeux au ciel avec un " mais c'est bien sûr!".
Quelques hypothèses semblent poindre à notre esprit: la canicule, un vent de folie ... Tout nous parait flou car Mallock sait distiller au goutte à goutte les informations importantes.
Lorsque le tueur ou le coupable, du moins celui que l'auteur veut nous montrer ainsi, apparaît dans le paysage nous sommes perplexes. Il y a toujours des détails qui troublent, qui interpellent ou simplement qui gênent. Il arrive même à nous donner envie de prendre en pitié ce pauvre bougre et puis on se rappelle ses exactions et là l'horreur revient dans nos pensées.

Je n'ai jamais laissé mon cerveau en repos dans un Mallock. A chaque fois il s'est mis à cogiter à toute allure pour tenter de deviner, de trouver le détail qui allait faire toute la différence.
Ce roman-ci est pire que les autres.
On y touche aux enfants, aux êtres proches sans aucune raison et de façon infâme.
Les forcenés s'attaquent à leur entourage au moment des faits avec des actes de violence gratuite mais aussi de sexe sordide.
Pas de sentiments, pas de ségrégation, tout le monde y passe c'est ce qui rend leur acte encore plus ignoble.
Nous suivons alors l'enquête encore plus pris car celui à l'origine de cette folie ne peut rester impuni.
C'est au fil des événements et des découvertes que nous apprenons, nous instruisons car les enquêtes de Mallock sont toujours super documentées et pleines d'intérêt pour le néophytes que nous sommes. Ici nous en apprenons beaucoup sur les virus de tous temps, les méthodes de soins, les évolutions médicales mais encore sur la cuisine avec toujours une ou deux petites recettes gourmandes d'Amedee.

Alors sans jamais perdre de vue l'enquête ou les personnages nous nous laissons emporter par la plume de Mallock, l'auteur. Et sur cette rivière de sensations et de découvertes nous voguons avec entrain et impatience vers le suspens final, la conclusion inattendue que seul Mallock, le commissaire sait nous insuffler.

Encore une enquête rondement menée par notre commissaire préféré et ce avec brio malgré ses moments de doute ou de désespoir.
Tout y est dans ces livres, le suspense, le sordide, le désespoir, la découverte d'un nouveau milieu mais aussi de l'amour, de l'espoir et du soulagement une fois l'affaire bouclée.
Je n'aurai qu'un mot à dire : chapeau bas!
Pourtant j'ai moins aimé celui-ci par rapport aux autres mais comme vous l'avez plu plus haut ça n'a rien à voir avec la plume ou la verve de l'auteur. Non c'est plus personnel. On touche aux êtres innocents de façon abjecte et cela fait partie des quelques points qui me touchent trop dans une lecture. Mais je reste fidèle à mon commissaire et attend avec impatience le 5ème tome si proche et si loin encore de nos mains impatientes de lecteurs affamés.
Lien : http://aelynah.skyrock.com/3..
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Franchement, si l'on y réfléchit bien, la mise au point d'une arme virale, maintenant que le nucléaire ne peut plus être librement développé, reste une option qui passionne les militaires. Comme celle de nombreux autres arsenaux encore top secret : les armes à micro-ondes, les générateurs à compression de flux, les armes climatiques, sismiques ou électromagnétiques. L'homme cherchera toujours de nouveaux moyens pour détruire d'autres hommes.
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Pasteur, contrairement à ce que tout le monde pense, n'a pas éradiqué la rage et ça reste encore aujourd'hui un fléau mondial. On compte des dizaines de milliers de morts en Inde tous les ans. Elle est même revenue en France en 1968...
- Ca, je confirme. Je les ai vus dans la rue, les enragés en question.
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L'homme est supérieur à l'animal, par le fait qu'il sait tuer de loin, violer ses femmes et défoncer le crâne de ses enfants contre les murs de sa propre Histoire, tout en regrettant et en trouvant à chaque fois une bonne raison ç la chose. Au-dessus, Dieu et diable continuent à se partager les âmes de cette drôle de race. L'aimable clown blanc prendra celles qui auront lutté contre leurs pulsions, son clone obscur, celles qui leur auront donné raison.
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Avec le respect de lui-même, réapparaissait la considération de la vie des autres. Terrible balancier qui lui révélait, de façon grotesque et caricaturale, l'une de ces contradictions cruelles dont la vie de délecte.
Des questions par milliers.
Peut on être licide en gardant la joie, intelligent sans être blessé, comprendre sans se pendre ?
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Apprendre à son fils àdistinguer les comestibles des toxiques, c'est sans doute ça, la vie, le devoir d'un père. Transmettre à son enfant ce qu'il peut prendre dans sa bouche et ce qu'il doit rejeter, ceux qu'il peut mettre dans son cœur et ceux qu'il doit fuir. Où est l'ennemi ? Qui est vraiment l'ami ? Distinguer le faux du vrai, l'être du paraître, le bon grain de l'ivraie. Lui dire que le feu brûle, le vide écrasé, le fleuve noie. Mais lui faire comprendre également que ces mêmes flammes réchauffent et l'eau désaltère.
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Vidéo de  Mallock
Lecture de la Quatrième de couverture sur un nouveau montage et une nouvelle musique… Pour l'essentiel : prises de vues personnelles (faites au iPhone) et musique de Alan Singley) © Mallock.
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