AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Chroniques barbares - Mallock tome 4 sur 5
EAN : 9782265098473
468 pages
Fleuve Editions (13/02/2014)
4.15/5   117 notes
Résumé :
Jean de Renom, un jeune châtelain, rentre chez lui un soir, heureux de retrouver sa femme Camille et leur bébé après plusieurs jours d’absence. Mais il est sauvagement assassiné à son arrivée et est retrouvé criblé de balles au bas de son escalier. Sa femme ne sait absolument pas ce qui s’est passé, mais l’enquête arrive à la conclusion que c’est elle qui a tué son mari. Sans aucune raison. L’affaire fait d’autant plus de bruit que la mère de Camille est une femme... >Voir plus
Que lire après Les larmes de PancraceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (65) Voir plus Ajouter une critique
4,15

sur 117 notes
Je ne sais pas ce que j'ai fait mais j'avais sauté ce tome… bon ce n'est pas trop grave , mais néanmoins ça me confirme qu'il vaut mieux lire les tomes dans leur continuité. C'est parfois embêtant de connaître l'avenir des personnages avant eux.

Sinon Mallock ne perd rien de son charisme et de son caractère bien trempé.
j'ai beaucoup apprécié ce tome par l'énorme érudition de l'auteur et le fait que ce roman était fortement documenté.
Sans oublier une intrigue prenante et qui se tient du début à la fin.
Et puis les personnages étaient une fois de plus très travaillés avec un côté psychologique non négligeable.

Bref j'ai adoré; et puis il y a toujours cette touche d'humour qui rend l'écriture de l'auteur encore plus intéressante.

Je suis conquise par Mallock, qui confirme sa place au panthéon de mes commissaires préférés.

D'ailleurs je crois que l'auteur cherche, avec bien du mal, une maison d'édition pour son tome 6 … et là mon incompréhension est a son paroxysme parce qu'avec un policier de cette qualité ce sont les maisons d'édition, en nombre, qui devraient toquer à la porte de Mallock.
Commenter  J’apprécie          680
En ce début de semaine marqué par la grisaille parisienne qui fait office de quotidien pour moi, j'ai dans ma malle au trésor de quoi redonner un peu de soleil dans vos bibliothèques. Les larmes de Pancrace est un de mes premiers coup de coeur de l'année et l'occasion d'une belle découverte et ce grâce à Babelio alors je remercie une fois de plus le site et les Editions Fleuve noir pour cet envoi qui va m'inciter à faire chauffer la carte bleue car j'ai trouvé mon auteur de thriller fétiche.

Dans la région de Bordeaux, Jean de Renom, propriétaire du vignoble Corneille de Renom est assassiné alors qu'il rentrait dans son château après un voyage d'affaires à Paris. Les premiers éléments de l'enquête démontrent que la seule personne présente sur les lieux du crime au moment du drame est Camille, l'épouse du défunt. Les faits incriminent d'emblée la jeune femme qui ne se souvient de rien mais Gilles, le commissaire chargé de l'enquête et ami du couple ne peux croire en la culpabilité de la jeune femme. Il va donc faire appel à Amédée Mallock, son ami et célèbre commissaire parisien, pour tenter d'éclaircir le mystère de ce meurtre qui semble trop évident. Les deux hommes vont se retrouver happés dans les méandres de l'histoire du vignoble et des secrets de famille...

Je vous préviens d'emblée, essayer Mallock c'est l'adopter alors gare au risque d'addiction car Les larmes de Pancrace, son dernier bébé, nous embarque dans un thriller à couper le souffle!
C'est avec frénésie que j'ai tourné les pages de ce roman plein de lumière dans sa noirceur, car en dehors de l'intrigue initiale qui est passionnante et prenante, j'ai pu faire la connaissance du célèbre commissaire Mallock. J'ai carrément craqué pour la personnalité originale de ce flic atypique, tantôt bourru, tantôt nounours, avec ses forces et ses faiblesses, il mène l'enquête tambour battant pour notre plus grand plaisir. Bien sûr, les autres personnages ne sont pas en reste, j'ai réussi à ressentir de l'empathie pour chacun, même la vieille peau number one de l'intrigue a trouvé grâce à mes yeux, je n'ai pas réussi à la détester et pourtant... Pour tout vous dire, j'ai eu du mal à lâcher le livre, je l'ai trouvé tout simplement parfait, rien ne manque, rien n'est de trop. le style est fluide, efficace et franchement cette lecture m'a redonné le sourire jusqu'aux oreilles, cela faisait longtemps que je ne m'était pas régalée comme ça avec un thriller, chapeau l'artiste !
Amis Babeliens, il ne vous reste plus qu'une chose à faire, courez en librairie où à la biblio pour vous procurer Les Larmes de Pancrace car il vaut le détour, quand à moi je vais remettre ça avec les autres livres de l'auteur.
A lire!
Commenter  J’apprécie          523
Attention ! Chronique d'une lectrice conquise qui ne va pas tarir d'éloges sur sa dernière découverte en date : Les larmes de Pancrace de Mallock. Allez, je vous aurai prévenu. C'est parti :

Pour commencer la couverture est belle. Oui, je sais. C'est pas le plus important, mais reconnaissez tout de même qu'il est toujours plaisant d'avoir un beau bouquin à la main.

Passons au contenu : l'intrigue ! Car, oui, il y en a une. C'est un roman policier, que diable ! Au départ, je n'étais pas plus emballée que cela par le vignoble bordelais (ne me jetez pas la pierre, SVP, mais quand vous êtes entourée de personnes qui bossent dans La Vigne, de quoi vous finissez toujours par parler ? Hein ? Bon. Vous m'aurez comprise…) donc, je disais, première réaction : Bof, Bof ! Encore le pinard, les viti, la terre (shame on me ! Yes, I know… ), mais comme je me suis engagée à le lire dans le cadre du Prix CL 2017, je me suis jetée à l'eau ! (sic) Et là, incroyable : je me suis surprise à rêver d'arpenter les rangs, à sentir cette terre épaisse mais malgré tout légère sous mes pieds, ce soleil et cette chaleur écrasante, sans parler de la folle envie de déguster un Corneille-de Renom. Et quand Mallock nous propulse en l'an 1323 sur les premiers pas du créateur de ce vignoble, dans ce savant effet feed-back du Passé au Présent que j'aime tant dans les romans, je n'ai pu le lâcher…

Pour le reste, je ne vous ferais pas de résumé. Faudra vous y coller ! Mais sachez que les personnages sont écrits avec une telle justesse, qu'ils évoluent au cours du récit sans aucune fausse note. Sans oublier cette curiosité : Se doter d'un héros homonyme, un flic un peu bourru, bon vivant et détonant, mais tellement attachant.

Et que dire de son style ? Une petite merveille ! Je ne veux pas sous-entendre que les romans policiers sont habituellement mal écrits ou qu'on s'attend forcément à un style « bateau ». Non. Loin de moi cette pensée de cloporte. Mais en règle générale, quand je lis un roman noir ou un thriller, je suis plutôt en mode TGV, happée par la curiosité de toujours vouloir en savoir plus. Là, je me suis surprise à prendre le temps de lire, m'arrêter sur un passage, en relire un autre et savourer tous les mots sans l'impatience des maux à venir…

Et tout cela avec humour, ce qui, vous me l'accorderez, ne gâche rien...

"Il y a toujours un certain plaisir à mettre un menteur face à son mensonge. Et quand il s'agit de quelqu'un qui vous prend pour un larbin doublé d'un con, la chose devient carrément jouissive."

Chapeau Mallock(s) ! Créateur et Créature, je vous adopte et vous garde une place de choix dans mon coeur de lectrice et sur les rayonnages de ma bibliothèque...
Lien : http://page39.eklablog.com/l..
Commenter  J’apprécie          5113
Après un Cimetière des hirondelles qui a définitivement imposé Amédée Mallock (l'auteur et son personnage homonyme) dans l'univers du thriller, le nouveau roman Les larmes de Pancrace enfonce le clou (que dis-je le pieu !).

Mallock illustre admirablement qu'il est possible de concilier divertissement et ambition. Car rares sont les romans qui à ce point méritent l'appellation de « thriller littéraire ». Littéraire clairement, tant l'auteur impose une plume d'une extrême richesse. Ambitieux assurément avec cette histoire aux multiples ramifications.

Le commissaire Mallock se retrouve délocalisé dans la région de Bordeaux et plongé dans une histoire où le vin prend une place prépondérante, presque un personnage à part entière.

Comme à son habitude, l'auteur laisse décanter son histoire, qui progresse pas à pas, loin du rythme effréné de la plupart des thrillers actuels. Une intrigue sacrément bien charpentée, admirablement construite, audacieuse à souhait, qui nous emmène sur plusieurs siècles (ambitieux, vous dis-je !).

Un récit qui prend donc ses racines dans le lointain passé, mais qui reste profondément contemporain. Mallock en profite pour revisiter le vieux principe du polar qu'est le meurtre en chambre close d'une manière plutôt originale.

Histoire haut de gamme, et surtout un personnage de commissaire particulièrement attachant et atypique. Un flic qui a du corps, tout en rondeur, qui sait être acide lorsqu'il le faut, au caractère corsé et qui n'a pas son pareil pour chambrer ses congénères.

Parce que le commissaire Mallock, n'a pas sa langue dans sa poche (y compris lorsqu'il se lance dans des discussions avec lui-même), rendant les joutes verbales particulièrement épicées. Un « vieil ours atrabilaire » (selon les propres termes de l'auteur) pourtant particulièrement attachant.

Et cette plume ! Unique, étourdissante, capiteuse et tellement riche ! Un écrivain de thriller hors-norme, véritablement.

C'est donc une nouvelle et admirable réussite que ces Larmes de Pancrace (jusqu'à la couverture, magnifique), une cuvée exceptionnelle dont le goût reste en bouche une fois la dernière page tournée.

Un roman A.O.C. : Amédée d'Origine de grande Classe.
Commenter  J’apprécie          341
L'inspecteur Mallock se met au vert pour des vacances bien méritées dans le sud-ouest de la France. Mais à peine a-t 'il le temps de poser ses bagages qu'il reçoit un appel à l'aide du commissaire du coin, un ancien membre de son équipe. Un certain Jean de Renom, jeune homme à l'avenir prometteur et au nom célèbre, mari comblé et bientôt père, a été retrouvé abattu chez lui. Tout semble incriminer son épouse Camille, fille d'une célèbre politicienne qui ne brigue pas moins que la présidence de la France ! Gilles, le commissaire, était un ami proche du couple, un ami d'enfance de Jean. Il lui parait impossible de rester objectif quant à cette enquête, et encore moins, si on en arrivait là, d'arrêter la douce Camille.
Mallock va donc, en espadrilles et en short, entre deux longueurs dans la piscine, tenter de résoudre cette affaire qui n'est simple que d'apparence. Parce qu'entre les malédictions attachées au domaine viticole Corneille de Renom, les secrets de famille, les coïncidences qui se reproduisent et les politiciennes aux dents longues, notre inspecteur a bien du boulot sur les bras !


Mais comment se fait-il que je ne découvre Mallock (l'auteur et le personnage) que maintenant ?? Alors c'est sûr, ma nièce, la douce et tendre Selena_974 m'en parle depuis qu'elle l'a découvert, mais ces Larmes de Pancrace prenaient la poussière sur mon étagère depuis plusieurs semaines ! En fait, je l'ai lu presque par hasard, pour la simple et bonne raison que, en déplacement à Bordeaux, je me suis dit que j'allais lire un livre "du cru" ! Eh bien, du cru, j'en ai eu, et du bon : du Corneilles de Renom, vin haut-de-gamme, autrefois vin de prédilection du(des) pape(s) !

Je me considère à présent comme une fan de l'auteur, et du personnage. Les larmes de Pancrace, c'est un livre qui fait la part belle aux personnages et à leur humanité, l'intrigue et sa résolution sont superbes, à la fois énigmatiques et crédibles, c'est drôle, résolument moderne. Ce livre, comme un bon vin, se déguste, il prend son temps, il décante, nous emmène par des chemins de traverse à découvrir les secrets des grands vignobles bordelais. Les recettes de Mallock nous font saliver, et il me parait impossible de ne pas tomber sous le charme de cet inspecteur généreux et intelligent, amical et fragile, combattif et instinctif.

Voilà, on peut trouver des romans policiers intelligents, bien écrits, sans détails atroces ou sanguinolents, rire, s'amuser, apprendre, et le tout en français dans le texte ! Mes résolutions pour 2016 ? Découvrir les premières enquêtes de Mallock, et attendre impatiemment les prochaines sorties de cet auteur/personnage.

Merci ma belle Selena pour cette découverte géniale, que je conseille à tout amateur de roman policier !
Commenter  J’apprécie          310

Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
La vérité était morte depuis déjà pas mal d'années. Personne n'était venu réclamer son corps et aucun commissariat n'avait été chargé d'enquêter. Inutile : le cadavre n'était plus identifiable. Les idéologues lui avaient arraché les yeux, les oreilles et la langue. La pensée unique l'avait tabassée. Avant de lui donner le coup de grâce, un groupe d'indignés l'avait violée pour lui apprendre la vertu. La vérité, enterrée de nuit dans la fosse commune, reposait avec la droiture et l'honnêteté, mortes toutes les deux sans héritiers. La justice, assassinée par la loi et les bons sentiments, était étendue, un peu plus loin, dans un mausolée rococo, en compagnie du courage qui s'était foutu une bastos dans la tronche. Seul le bon sens, devenu fou, avait survécu. Il errait dans le cimetière, mangeant la terre des tombes et les fleurs enrubannées des couronnes funéraires. Pauvre Cyrano, sa France n'était peuplée que d'hommes à genoux, de bouffons sinistres et de lierres parasites. Toute une armée de robespierres et de faussaires au service d'une médiocratie moribonde.
Commenter  J’apprécie          320
Tu sais, on avance tous masqués. la règle est simple, tu acceptes mon déguisement et j'accepte le tien. C'est la grande foire du paraître. Plus cultivé, plus beau, moins con ou plus riche, faire pitié ou faire semblant, camoufler ses rides, le vide ou l'avide au fond de soi. Se faire botoxer les sentiments ou gonfler la bite, piquer ses lèvres ou ses rêves au collagène, là où y'a du plaisir, y'a plus la moindre gêne...
Commenter  J’apprécie          250
La neige n'avait pas cessé de tomber depuis deux mois.
Toutes les imperfections du monde - les chemins égorgés, les cabanes crasseuses, les forêts pillées, les morts de faim, les morts de froid, les tas d'ordures et les charniers - s'étaient transformées en collines blanches. Sous la lumière blafarde, la grande désillusion des hommes s'était maquillée en espoir.
Commenter  J’apprécie          190
L'innocence est une torture, et je l'ai embrassée sur la bouche. J'ai traversé des déserts de déréliction. Cent fois je suis devenu fou. Fou de rage ! Ne pas être coupable. Comment prouver ce qui n'est pas? Guérir d'une maladie que l'on a pas? Vous savez, l'enfermement n'est qu'un gentil purgatoire ; l'enfer, c'est l'injustice.
Commenter  J’apprécie          200
Il y a toujours un certain plaisir à mettre un menteur face à son mensonge. Et quand il s'agit de quelqu'un qui vous prend pour un larbin doublé d'un con, la chose devient carrément jouissive.
Commenter  J’apprécie          330

Videos de Mallock (21) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Mallock
Lecture de la Quatrième de couverture sur un nouveau montage et une nouvelle musique… Pour l'essentiel : prises de vues personnelles (faites au iPhone) et musique de Alan Singley) © Mallock.
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (277) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}