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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mallock dirige une équipe au "36 quai des orfevres".
il est au prise avec un sérial killer démoniaque qui maquille ses victimes doù son surmom de "maquilleur".

Avis mitigé sur cette première aventure:
le plus simple est donc que que je vous livre mes points négatifs et positifs car j'ai bien du mal à en tirer une synthése cohérente.

Ce que je n'ai pas aimé:
- le flic est un " gros ours mal léché au coeur tendre": vu, archi vu et revu
- c'est grace a ses songes que Mallock avance dans l'enquête: un peu simpliste à mon goût.
- un sérial killer completement inimaginable et un mobile bien grotesque.

Ce que j'aimé:
- un style largement au dessus de la moyenne, Mallock écrit bien et sait remarquablement alterner langage soutenu et langage familier
- l'auteur a des choses à dire: derrière son polar, il exprime une vision, des pensées qui ne sont pas consensuelles et ça fait du bien

En conclusion, je lirai la suite des aventures de " Mallock" en espérant que sa future histoire sera plus crédible

Mais ce n'est que mon humble avis


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Mon premier Mallock. Cette édition Pocket de 2014 est une version deux fois plus longue que l'édition originale. Je m'interroge sur la nature et l'intérêt de ce qui a été ajouté par l'auteur (les recettes de cuisine ?).
Cela ferait un bon film. A lire, en revanche, on remarque une chose un peu embêtante : il n'y a pas à proprement parler d'enquête. Les meurtres s'enchaînent, tandis que, attention spolier !!!!, les enquêteurs dressent des listes de suspects, qu'ils vont au final croiser pour trouver le coupable.
Je crois que je suis fatigué des thrillers qui, attention nouveau spoiler !!!!, font de l'un des personnages le tueur. Cela devient trop systématique.
L'étiquette apocalypse est à mon avis erronée. Quant à Dieu, ne le cherchez quand même pas trop dans ce roman.
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Bon, avis assez mitigé, je dois le dire.

Côté style pourtant, et vous savez combien j'y suis sensible, tout va bien. Pour une fois, dans un thriller français, c'est un style .. euh ... "normal." Pas de présent de l'indicatif à tous prix, des phrases de longueur correcte, pas de "tics" récurrents, pas de "Putain ! Bordel ! etc ..." toutes les deux lignes, quelques petites piques mordantes, ici et là, sur notre société actuelle (je soupçonne Mallock de ne pas être un "bien-pensant" et c'est plutôt vivifiant depuis que, dans le policier français et international (songez aux horreurs suédoises, par exemple !), vu l'angélisme ambiant répandu par une mondialisation qui, elle n'a rien d'angélique, surtout pas sur le plan financier, chacun y va de sa petite leçon sur divers "-ismes" que je ne citerai pas ici parce que c'est dimanche) et un ensemble bien tenu.

Côté personnages : eh ! bien, il y a toujours le flic principal et anticonformiste, blessé dans sa vie personnelle, ici par la mort de son fils. Son nom : Mallock, tout simplement. L'air d'un ours et les yeux verts. Pas mal de sa personne en dépit des années. Au 36, Quai des Orfèvres, il a réussi à monter une petite cellule tout aussi anticonformiste que lui. Ca marche pas à tous les coups et certains supérieurs hiérarchiques font de l'opposition. Mais, dans l'ensemble, comme les résultats de l'équipe sont bons, les enquêtes tordues finissent toujours chez Mallock.

Passons donc à l'intrigue : ça démarre sur des chapeaux de roue et ça continue comme ça jusqu'aux deux tiers du livre, à peu près. On veut savoir qui est ce "Maquilleur" qui ne viole pas mais torture de manière ... eh ! bien, d'une manière qui aurait fait s'évanouir le Divin Marquis, lequel, comme chacun sait, adorait écrire les pires horreurs mais se sentait mal devant une seule goutte de sang. Et puis, voilà que le FBI débarque - ça encore, ça peut arriver, même Maigret s'y est collé - en équipe de deux, comme toujours, non pas Fox et Dana mais Tom et Angelina. Et c'est là justement que Fox et Dana nous manquent terriblement - surtout Fox - parce que le fameux "Maquilleur" sévirait ainsi depuis ... 1929. Pour les fans de la série "X-Files" - que le Grand Dieu de la Télévision en soit à jamais remercié pour son extraordinaire qualité ! - on pense bien sûr à un personnage équivalent à celui de Tooms, merveilleusement interprété par l'acteur ... végétarien Doug Hutchinson, qui apparaît deux fois dans "X-Files" et alors, mes amis, qu'est-ce qu'on a peur !

Bref, selon Tom et Angelina, Marilyn Monroe elle-même aurait été l'une des victimes du "Maquilleur" et Robert Kennedy n'aurait été, dans l'affaire, qu'un "faux" coupable de tout premier choix.

C'est là que j'ai commencé non pas à "décrocher" - car l'ensemble du livre reste prenant, très prenant, j'insiste - mais à tiquer un peu. Je vous rassure cependant : on finit par retrouver le "Maquilleur" et il n'y a rien de bien "mystérieux" dans son histoire. C'est une filiation, une simple filiation, très logique, très cartésienne.

Donc, je le répète, un avis assez mitigé. Mais je relirai Mallock : il a quelque chose, cet écrivain ... Quelque chose de différent de tout ce qui se fait dans le thriller français actuel. Et ça rassure. ;o)
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J'ai découvert Mallock avec Les larmes de Pancrace. Devant un tel phénomène, je n'ai pas résisté. Pas déçue (quoique) mais pas emballée, je me suis dit que je passais à côté de quelque chose : l'essence d'Amedée peut être ?

Je me mis donc en quête de l'engouement Mallock espérant moi aussi le découvrir en parcourant le chemin emprunté par ses lecteurs de la première heure.
C'est là que je le vis au format poche avec sa couverture et son titre accrocheur. La quatrième finit de me convaincre et rapidement j'entamais la lecture de "Les visages de Dieu".

J'ai apprécié le début de ma lecture (un peu plus des 200 premières pages) : il se passait des choses affreuses qu'on devinait sans trop pouvoir visualiser (merci l'auteur, non je n'envie pas votre commissaire et ses cauchemars "provoqués").
Bon point donc, les pages tournaient toutes seules. Puis vint le coup des "américains" qui m'a laissée un peu en chemin tandis que les petits passages sur Marylin - sans intérêt à mes yeux, voire agaçants au possible- me laissaient sur le carreau.

Puis de retraitement des infos dans des songes provoqués par des substances appréciées des "artistes" notamment, on passe à la solution sortie tout droit d'un chapeau de magicien.

Me voilà presque volée dans l'enquête que je mène avec le commissaire. Moi aussi je veux m'insurge contre l'ours Mallock.

Je reconnais que la force de l'auteur est de nous faire deviner avant son commissaire l'identité du Criminel. Je reconnais que la thématique et la maladie mentale abordée sont intéressantes mais si pour la seconde on survole.
Je reconnais les talents d'écriture et une plume à la fois exigeante et digeste.
J'ai apprécié découvrir un peu plus LE Mallock.

Je ne suis pourtant pas encore "groupie" au sens d'attendre avec impatience des prochaines aventures. En attendant, je vais prendre mon temps pour lire les 2 opus manquants entre mes 2 lectures.
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Un thriller percutant: Les Visages de Dieu, de Mallock chez Pocket.
Le pitch: C'est un cadeau empoisonné que reçoit le commissaire Amédée Mallock le jour de Noël : L'affaire du Maquilleur, une enquête tordue, où les meurtres sanglants et atroces s'accumulent, qui piétine faute d'indices et malgré les efforts acharnés de l'enquêteur, jusque là en charge de l'affaire, Raymond Grimaud. Par son talent de fin limier et son "don" de voir plus que la réalité, parfois même jusque dans la tête du tueur, exacerbé à coup de whisky pur malt et autres substances plus douteuses, le commissaire "Mallock le Sorcier"/"Dédé le Devin" constitue donc le dernier espoir de pouvoir résoudre cette enquête. Mais le Maquilleur est rusé, enchaîne ses oeuvres d'art macabres et redouble de torture et barbarie, mettant le talent et les nerfs du commissaire à rude épreuve...
Honte à moi qui ne connaissais pas cet auteur avant que celui-ci ne décide de suivre mon humble compte Twitter, titillant ainsi ma curiosité. Je me suis donc plongée corps et âme dans cet univers sanguignolant et n'en suis pas sortie indemne...
L'auteur use en effet brillamment du mélange des genres pour nous livrer un style unique, savoureux et saisissant. Les scènes de crime sont particulièrement atroces et glaçantes, laissant ainsi un lecteur éprouvé et subjugué à la fois. Le passage des américains et de Marylin m'a semblée superflu mais n'a en rien entaché une intrigue particulièrement réussie. Bien qu'ayant deviné l'identité du tueur avant le Commissaire, le dénouement n'en reste pas moins surprenant. Enfin, le personnage du commissaire, ours bourru mal léché au coeur tendre, est irrésistible et attachant.
En bref, un thriller formidable et un Commissaire qu'on a envie de suivre dans d'autres enquêtes!
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Un thriller fantastique haletant mais long...

Amédée Mallock, commissaire au "36" récupère l'affaire qui n'est pas encore médiatique dite du Maquilleur . Celui-ci, comme son nom l'indique maquille ses victimes après les avoir installées de façon à pouvoir les prendre en photos, ils les éventre et les vide de leur sang. Il ne s'en prends qu'aux femmes et aux enfants. Cette affaire met la plus haute sphère du gouvernement français sur les dents. Quand le corps d'un enfant est découvert dans une église, c'est la goutte d'eau qui fait tout déborder. À partir de ce moment, les visions de Mallock le hantent de plus en plus, et quand son infirmière et amie est attaquée il voit rouge. Mais qui est ce Maquilleur et surtout quel âge peut il avoir car au vu de l'ampleur et de la durée des attaques, Mallock commence à se demander si le Maquilleur ne serai pas au contraire Les Maquilleurs et mets toute son équipe sur le coup quitte à doubler les heures supp et les effectifs.

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce récit, le début est trop introductif et traîne en longueur malgré le double meurtre commis. Passé ce début les chapitres coulaient de source, j'ai pris plaisir à suivre l'enquête si s'annonce haute en couleur et bien ficelée, même si j'ai compris qui perpétrais les meurtres bien avant d'avoir la révélation. Je ne m'attendais pas à avoir une phase fantastique dans l'histoire et j'avoue que j'ai trouvé cela ne servait pas vraiment. Les visions de Mallock surviennent un peu n'importe comment et c'est dommage. J'aurai aimé une enquête dite classique plutôt que paranormale. L' équipe de Mallock est pour moi assez équilibrée et j'aimerai que dans les prochains tomes ils soient plus mis en avant, que l'on les détaille plus car ici leur caractère est survolé. L'auteur ici n'est pas avare en descriptions sur les meurtres, tout est bien détaillé et il faut parfois s'accrocher si on s'imagine les scènes.

Je ressors de ma lecture assez mitigée même si j'ai beaucoup aimé suivre l'enquête. Je ne sais pas si je lirai la suite surtout si elle traîne aussi en longueur.
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Premier Opus des enquêtes du commissaire Amédée Mallock, ce roman est donc l'occasion de faire connaissance avec le personnage et son environnement ainsi que son triste passé.

Pour ma part je connaissais le personnage l'ayant abordé via sa quatrième enquête "Les larmes de Pancrace" (voir sa critique dans mes livres lus), et je souhaitais revenir au sources et reprendre ma lecture dans l'ordre de sa vie (même si les enquêtes elles même peuvent se lire indépendamment).

L'enquête est donc celle d'une traque à un sérial killer inspiré par l'art religieux. Sujet sans doute parlant pour l'auteur lui même artiste (photos, dessins et autres en plus de l'écriture). Une honnête histoire dont c'est la...troisième version.

L'auteur ayant connu quelques déboires éditoriaux à ses débuts, il profite de la réédition par pocket de cette première "chronique barbare" pour revoir son texte, l'enrichir et le développer. Je lui avais à l'époque demandé s'il était sage de revenir sur une oeuvre finie, il semblait le penser et je me disais pourquoi pas sauf que...

N'ayant pas lu la première version je ne me prononce pas sur les enrichissements du thème, ni sur un éventuellement changement du récit. Je me contenterait de pointer du doigt une erreur à mon sens: ces notes de renvoi en bas de page, nous indiquant que La place st michel est une place qui "quelques mois plus tard, allait subir le pire des outrages" (dans le volume suivant) ou que Jo est "Marie -Joséphine Maêcka Demaya, la grande martiniquaise apparaitra de façon de plus en plus importante dans les prochaines enquêtes d'Amédée Mallock, jusqu'à rejoindre son groupe de sang". Si l'auteur peut nous dire ça, si le lecteur qui comme moi a lu d'autres volumes avant le sait, en quoi cela est il utile au lecteur de cet opus? En quoi cela sert il l'histoire? Pire, savoir l'avenir d'un des personnages irait plutôt à l'encontre de ma volonté. Je prend plaisir à suivre leur évolution et je ne veux pas connaitre leur futur par anticipation.

Sinon nous suivons une enquête bien documentée, un mystère entretenu et dévoilé avec le rythme qu'il faut et le nouveau lecteur fera connaissance avec Mallock, son passé, ses techniques d'enquête policières et plus ésotériques (moyennant des substances illicites), son caractère et son équipe.

Dommage que la réécriture ait été un peu trop loin à mon gout. C'est malgré tout un bon policier et une bonne entrée en matière dans l'univers de ce nouveau commissaire.
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Voilà un beau personnage central, bien décrit, cohérent, réel. Mettez-le face aux oeuvres d'un artiste-criminel et laissez mijoter: il va en sortir quelque chose de bon. le côté minutieux et ultra-détaillé de l'enquête de police est bien rendu; le grand méchant est saisissant autant que le commissaire est déterminé, méthodique et patient. Il se laisse aussi habiter par des visions; c'est cet aspect de sa personnalité auquel j'ai le moins adhéré: il a des flashes en cinémascope et odorama où la scène de crime, le psychopathe et la victime lui apparaissent. Mais c'est dans la vie réelle qu'il trouvera la solution, juste avant un dernier twist final.
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Il y a ceux qui apprécient le commissaire Maigret et d'autres mon cher compatriote Hercule Poirot.
Moi, j'ai croisé la route d'Amédée Mallock par hasard et comme le dit si justement le vieux proverbe: le hasard fait bien les choses.
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Souvenez-vous que, concernant cette saga et pour la première fois, j'ai lu le tome 5 avant le 1. Je ne fais jamais cela en général, car j'ai des TOC (on commence par le début) et voici un avis qui vient conforter ce TOC. Attention, l'histoire est bonne, très bien écrite mais ...

Mais, entre le tome 5 et celui-ci, il y a une nette évolution du style de l'auteur. C'est indéniable. A présent, le style est plus profond, plus sombre. J'ai donc été moins emballée par le tout début des aventures de Amédée Mallock. Pourtant, l'histoire est terrible, pensez-donc que ce Maquilleur n'a aucun état d'âme, il tue aussi bien les femmes, les hommes que les enfants. Rien n'échappe à sa barbarie.

On fait réellement la connaissance de notre commissaire, Amédée. Un début un peu long à mettre en place, beaucoup de précisions sur Amédée mais au final, il me manque l'essentiel: les faits concernant la perte de son fils. Lorsque j'ai lu le dernier tome de cette saga, je pensais à tord que le premier serait celui où il perd son fils, j'avoue que je suis un peu déçue de ce côté-là.

Mallock est toujours aussi bon dans la douleur et la noirceur. Je l'apprécie beaucoup, j'aime sa réserve et son questionnement perpétuel, son hésitation et ses coups de sang. Concernant l'histoire, même si le Maquilleur est horrible, j'ai eu du mal car malgré tout, j'ai trouvé cette histoire justement moins intense.

Un avis un peu bancal, tout comme ma chronique. Je suis un peu peinée, je pense sincèrement que si j'avais lu ce tome avant le dernier, je ne pense pas que je continuerais cette saga. Mais Mallock (l'auteur) a une plume particulière et celle-ci est addictive. A continuer donc.
Lien : http://chezcookies.blogspot...
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