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EAN : 9782265033153
Fleuve Editions (01/05/1986)
2.88/5   8 notes
Résumé :
Un professeur, inventeur de fleurs monstrueuses, est tué par ses créatures. Son domaine, « Kelsted Hall », est légué à un cousin. L’héritier s’installe donc avec sa famille dans la propriété, transformée en un orphelinat… sans enfants. On suit également, Belinda, une jeune femme embauchée dans ledit orphelinat. Tout ce petit monde va être confronté à l’effrayant directeur de l’établissement (l’ancien assistant du professeur) et son personnel (une légion de nurses et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
« Fleurs d'épouvante » (« The Nursery » - 1981) est le premier roman de l'anglais Lewis Mallory publié dans la collection Gore. Comme souvent chez lui, cette histoire d'orchidées se nourrissant de chair humaine relève de l'épouvante traditionnelle. le sujet n'est pas sans rappeler « La petite boutique des horreurs ».

Un professeur, inventeur de fleurs monstrueuses, est tué par ses créatures. Son domaine, « Kelsted Hall », est légué à un cousin. L'héritier s'installe donc avec sa famille dans la propriété, transformée en un orphelinat… sans enfants. On suit également, Belinda, une jeune femme embauchée dans ledit orphelinat. Tout ce petit monde va être confronté à l'effrayant directeur de l'établissement (l'ancien assistant du professeur) et son personnel (une légion de nurses et de jardiniers muets). Et si les vrais propriétaires des lieux étaient d'origine végétale ?

En réalité, le laboratoire du professeur est devenu une horrible pouponnière : « Les corps des bébés étaient encerclés de fines racines de fleurs… Les bébés étaient donc dévorés vivants. le lent processus de croissance des plantes les assimilait comme aliments. »

Plutôt bien écrit (et traduit), ce roman au climat angoissant m'a plu. Si le rythme est assez lent durant la majeure partie du récit, l'atmosphère inquiétante procure quelques frissons. Les scènes sanglantes et sexuelles, bien que peu nombreuses, sont impressionnantes. La lente altération de la santé mentale de la fille aînée et sa fin tragique, la mort du petit frère (d'une violence inouïe pour un enfant) ainsi que celle des parents sont des moments forts du livre. La fin est très ouverte...
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Peu d'informations sont disponibles sur Lewis Mallory qui a publié trois romans chez Gore : LES PORTES DE L'EFFROI, CAUCHEMAR QUI TUE et ce FLEURS D'EPOUVANTE. Apparemment, il n'a rien écrit d'autre, étant venu et aussitôt réparti dans le petit monde de l'horreur sanglante. FLEURS D'EPOUVANTE appartient donc à cette vague du pulp horrifique anglais très vivace au début des années '80. Plus porté sur le climat d'angoisse et l'atmosphère pesante que sur les scènes sanglantes et sexuelles ayant assurés la réputation de la collection « Gore », le bouquin comporte néanmoins une poignée de passages brutaux et se permet de martyriser des enfants, fait rare y compris dans le domaine de l'horreur transgressive.
Divertissant, FLEURS D'EPOUVANTE développe une intrigue intéressante, très série B dans l'esprit, et rappelle à la fois le film « La petite boutique des horreurs » et le cinéma catastrophe des années '70 à base de révolte de la nature courroucée à la manière de DAY OF THE ANIMALS ou PROPHECY.
Le domaine de Kelsted Hall sert aux expériences d'un scientifique, le fou et génial professeur Durrant, qui crée des fleurs carnivores géantes. A sa mort, la propriété passe aux mains de ses héritiers, lesquels s'y installent et découvrent la vérité sur l'étrange nurserie. Nous suivons aussi la découverte progressive du secret de Kelsted Hall par une jeune femme qui y engagée, Belinda. Entre les nurses errant dans les couloirs, les nourrissons élevés pour des motifs inavouables l'horreur se dévoile peu à peu.
Tout cela avance sur un rythme posé (on peut dire lent mais ce serait trop péjoratif pour une oeuvre misant surtout sur l'atmosphère d'angoisse) et de manière plutôt linéaire. Si les révélations se montrent assez attendues on prend néanmoins plaisir à suivre les péripéties de ce petit roman qui, tradition oblige, se termine de manière très ouverte en laissant supposer que le pire reste à venir.
L'oeuvre étant courte (160 pages dans sa version originale anglaise), on peut supposer qu'elle n'a aucunement souffert de la traduction.
Pas grand-chose d'autres à ajouter sur ces FLEURS D'EPOUVANTE sympathique qui démontrent une fois de plus que la Collection Gore ne se limitait pas à des romans alignant à un rythme métronomique les scènes chaudes et sanglantes mais savait aussi proposer des bouquins d'épouvante plus classique et plus « noble ». A redécouvrir, le tout donne d'ailleurs envie de se pencher sur les deux autres livres de Lewis Mallory édité par le Fleuve.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Un botaniste de génie créé une variété d'orchidées aux propriétés jusqu'alors inconnues. Problème : il les a stimulé avec des tissus et du sang humain et elles deviennent rapidement incontrôlables.

On pourrait croire en lisant ces quelques mots que j'évente totalement l'intrigue du roman. Il n'en est rien, car le lecteur apprend tous ces éléments dès le début. le reste de l'histoire se tisse donc autour de cette trame prometteuse, mais qui peine à trouver son rythme dans la première moitié du livre. La faute en revient à un découpage assez saccadé (plusieurs chapitres sont très brefs) et à un récit souvent elliptique dans le premier tiers. Il y aurait eu là quelques coupes au moment de l'adaptation française que ça ne m'étonnerait pas.
La deuxième partie est en tout cas suffisamment rythmée et riche en images cauchemardesques pour emporter finalement l'adhésion.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
— Elles sont belles !... Si belles !... Tout le monde aime les fleurs, n’est-ce pas ?... Celle-ci, par exemple !... Voyez cette beauté.
Il lui souleva la corolle délicatement...
— Voyez ! ELLES nous écoutent. Elles comprennent chacun des mots que nous disons. Elles entendent chacune de nos pensées, même les plus secrètes... Les orchidées sont les reines des fleurs. Les plus exceptionnelles ! Mais ce n'est pas pour leur seule beauté qu'il les a choisies... Non.
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La réalité dépassait ses rêves les plus atroces. Quand il se décida enfin à sortir, il était trop tard; la porte s’était refermée et les orchidées l'entouraient déjà, le pressaient à son tour. Tous leurs petits bruits avaient fini par devenir une espèce de mélodie qui le captivait... Et puis il y avait les couleurs aussi, fascinantes, envoûtantes... Leur chant et leur chatoiement associés avaient quelque chose d’hypnotique...
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Alors il se mit à admirer sa création, toutes ces fleurs autour de lui... Sans lui, elles n’étaient rien, juste de vulgaires plantes, charmantes peut-être... Mais rien à voir avec ce qu'il en avait fait ! C’était à lui que revenait tout le mérite de leur avoir donné naissance, de les avoir développées, de les avoir élevées.
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C’est drôle, l'humour de la vie ; ç'allait être maintenant quelle apprécierait... Elle vivrait avec les enfants, elle s’occuperait d’eux... Les aimerait. Non seulement elle s'en sentait capable, mais elle savait que ce serait ainsi. Mieux, elle le voulait. De toutes ses forces.
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Seulement, dans des cas de très gros héritages, comme celui-ci, il est possible de contester un testament qui ne laisse rien au dernier vivant. C'est tout. C'est l'usage.
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