Citations sur L'Héritière des Raeven, tome 1 : Sorcière malgré elle (27)
Assia n’avait gardé presque aucun souvenir des lieux. Elle découvrait donc la pièce et ses hauts murs aux caissons moulurés ; sur sa droite, une antique horloge en bois se tenait droite entre deux fenêtres encadrées de lourds rideaux couleur ivoire. Devant elle, un canapé semblait inviter à des occupations tranquilles – discussions en famille, tasse de thé le soir et lecture. Une bibliothèque occupait tout le mur du fond, ses étagères chargées de livres d’art, de fins ouvrages de poésie et de guides pratiques de jardinage.
C’était un bel endroit, vaste et lumineux. L’appréhension de la jeune fille diminua.
Elle remarqua alors que la vitre de l’horloge aurait eu besoin d’un bon coup de chiffon, que le canapé n’était pas blanc comme elle l’avait cru d’abord, mais recouvert d’un drap clair pour le protéger de la poussière… comme si la maison était inhabitée.
Certains jours étaient condamnés à être pourris avant même d’avoir commencé.
(…)le papillon n’apprenait à rester éloigné de la lumière qu’une fois qu’il s’y brûlait les ailes(…).
À quoi bon continuer quand on a tout perdu ?
Assia fit volte-face et leva la main en direction du miroir et de la pièce cachée :
- Parfaitement! Je vous fais un bras d'honneur, ça vous apprendra!
𝐸𝓈𝓅𝓇𝒾𝓉𝓈 𝒹𝓊 𝓅𝒶𝓈𝓈é, 𝒻𝑜𝓇𝒸𝑒 𝒹𝑒 𝒸𝑒 𝓁𝒾𝑒𝓊,
𝒮𝑜𝓊𝓁𝑒𝓋𝑒𝓏 𝓋𝑜𝓈 𝓅𝒶𝓊𝓅𝒾è𝓇𝑒𝓈 𝑒𝓃𝓈𝑜𝓂𝓂𝑒𝒾𝓁𝓁é𝑒𝓈,
𝒮𝓊𝓇 𝓁𝑒 𝒻𝑜𝓎𝑒𝓇 𝒹𝑒 𝓋𝑜𝓈 𝒶ï𝑒𝓊𝓁𝑒𝓈, 𝓋𝑒𝒾𝓁𝓁𝑒𝓏.
É𝒸𝒶𝓇𝓉𝑒𝓏 𝓉𝑜𝓊𝓉𝑒 𝓂𝑒𝓃𝒶𝒸𝑒, 𝓇𝑒𝓃𝒹𝑒𝓏 𝓅𝓁𝒶𝓃𝓈 𝒾𝓃𝒻𝓇𝓊𝒸𝓉𝓊𝑒𝓊𝓍
𝒫𝑒𝓇𝓂𝑒𝓉𝓉𝑒𝓏 à 𝓋𝑜𝓉𝓇𝑒 𝒽é𝓇𝒾𝓉𝒾è𝓇𝑒 𝒹𝑒 𝒹𝑜𝓇𝓂𝒾𝓇 𝑒𝓃 𝓅𝒶𝒾𝓍.
𝘓𝘦 𝘤𝘩𝘢𝘨𝘳𝘪𝘯 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘧𝘢𝘪𝘵 𝘢𝘨𝘪𝘳 𝘥’é𝘵𝘳𝘢𝘯𝘨𝘦 𝘧𝘢ç𝘰𝘯
"-Un jour, expliqua Constance, ta mère est rentrée bouleversée.
Je ne sais pas ce qu'elle avait combattu exactement mais...
je crois qu'elle en avait tout juste réchappé.
Elle et sa sœur t'avaient confiée à moi pour que je te garde. Quand elles sont rentrées, tu as couru dans les bras de ta mère; tu avais encore les cheveux roux, comme sur la photo. Elle t'a couverte de baisers comme si elle avait cru ne jamais te revoir- ce qui était vrai en un sens.
Alors tu as reculé d'un pas et tu as dit :"N'aie pas peur, maman. Je suis là.""
Ce que les bonnes décisions pouvaient coûter, parfois.
"- Mais tu peux peu-être venir me chercher demain à l'agence , Pour qu'on aille ensemble sur la plage dire bonjour à ta mère après notre journée de boulot ?
Il lui adressa un de ses sourire qui la faisait complètement fondre :
- J'y compte bien.