AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de paulmaugendre


Si ces nouvelles sont cataloguées fantastiques, n'allez par croire que l'auteur sacrifie à la facilité. Pas de vampires, de fantômes dans le sens par lequel ils sont la plupart du temps représentés, d'animal féérique ou maléfique, de tour de magie ou autre.

Non, Pascal Malosse joue avec une autre thématique du fantastique, la distorsion du temps et la métalepse. le tout s'intègre dans une aura d'étrange, de bizarre, de cauchemar éveillé. Dans un monde qui pourrait être, qui est le notre. Juste des faits de société, des épisodes mis en avant et exploités comme dans une glace déformante ou mis sous la loupe. Ce qui n'exclut pas parfois une petite touche d'humour.

Et comme on ne décrit mieux que ce que l'on connait, Pascal Malosse place les décors de certaines de ses nouvelles en Allemagne ou en Pologne, mais dans des époques différentes, propices à entretenir cette sensation de baroque, d'insolite, de reflets dans un miroir.

Une sensation de solitude, d'isolement ressentis par un personnage qui pourtant est entouré par une foule, des collègues, des inconnus, qui se déplacent en toute liberté mais qui l'ignorent ou au contraire l'abordent comme s'ils se connaissaient de longue date.

Reprenant sans vergogne une partie de la quatrième de couverture, je me contenterai de vous indiquer quelques-unes des intrigues qui surgissent au détour des pages, sans pour autant déflorer ce qui se déroule avant ou après.

C'est bien ce parfum [l'étrange] qui baigne les Contes de l'entre-deux et accompagne ses héros, qu'il s'agisse pour eux de disputer une partie d'échecs contre un chat qui parle, de rencontrer les fantômes d'une usine abandonnée, de trouver son chemin dans les compartiments d'un train lancé dans une course folle, ou encore affronter les conséquences du fait d'avoir toujours raison.



Je conçois que cela peut être frustrant pour le lecteur de ne pas connaître la teneur de ces historiettes, mais en même temps cela entretient le suspense, comme le fait l'auteur, avec malice et talent. Et pour reprendre le titre de l'une de ces nouvelles, je pourrais conclure que l'auteur est en parfaite maîtrise de l'illusion.



Sommaire :

Le réveil.

L'église de Konrad.

La fabrique.

Droit dans la brume.

Les Yeux noirs.

Bain de cendres.

Jeu d'enfant.

L'homme qui avait toujours raison.

Clandestine.

Filature par une nuit d'été.

Le fleuve oublié.

Le casino des âmes.

Gare centrale.

Maîtrise de l'Illusion.

En boîte.

Dissociation.

L'idée.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}