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Christiane Moatti (Éditeur scientifique)
EAN : 9782253010357
192 pages
Le Livre de Poche (01/12/1976)
3.46/5   366 notes
Résumé :
Au début des années vingt, le jeune archéologue Claude Vannec, en quête d'une rapide fortune, s'est embarqué pour l'Indochine dans l'espoir de découvrir et de revendre quelques-uns des inestimables bas-reliefs ornant les temples de l'antique route royale khmère, aujourd'hui submergée par la jungle.

Lorsqu'il rencontre Perken, il est fasciné par cet aventurier de légende au masque de proconsul romain, qui professe un total mépris des valeurs établies ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
3,46

sur 366 notes
Dans ce roman, je vois d'abord l'amitié indéfectible entre deux hommes : celle de Claude Vannec, jeune homme sans beaucoup de scrupules passionné d'art Khmer, et de Perken, vieil aventurier revenu de tout qui sent confusément sa fin approcher. Ensemble, ils partent à la recherche de la mythique Voie Royale enfouie dans les profondeurs de la jungle Cambodgienne. Pour Vannec, il s'agit de prouver que la Voie Royale existe bel et bien, et de vendre au prix fort quelques statuettes ou bas-reliefs arrachées aux temples en ruine afin de vivre avec aisance. Perken, lui, veut retrouver un aventurier perdu du nom de Grabot. Et puis, il a besoin d'argent pour se procurer des armes afin de protéger un territoire encore sauvage situé aux confins du Laos dont il est devenu une sorte de petit roitelet. Malraux montre sa fascination pour ces aventuriers qui, dans un mélange d'audace et de folie, profitèrent de la colonisation pour parvenir à se tailler de petits royaumes avant de mourir tragiquement. Perken est le fidèle reflet de ce type de baroudeurs comme ces Mareyna ou Odend'hal qui ont vraiment existé.
C'est un anticonformisme viscéral et hautain qui réunit ces deux hommes aux parcours si différents. En s'engageant dans cette aventure risquée car ces territoires ne sont pas encore soumis à l'autorité des "blancs", ils veulent échapper à la vie médiocre de leurs congénères : fonctionnaires prudents et combinards, marchands "avides de potins et de manilles", médecin opiomane et raté… Ils acceptent ( Vannec pour la première fois, et Perken une dernière fois) de prendre tous les risques pour échapper, ou du moins essayer, " à la vie de poussière des hommes".

Accompagnés d'un guide et de quelques porteurs, ils s'enfoncent dans la jungle. Avec ses peuplades insoumises, elle est le troisième personnage de ce roman. Ils s'égarent dans un environnement hostile fait de marais et de murailles vertes infranchissables. Des insectes géants grimpent sur leurs corps. Une chaleur étouffante les enveloppe. Ils s'épuisent au milieu d'une végétation luxuriante et pourrissante située "hors du monde dans lequel l'homme compte". Ils se heurtent ou bien sont aidés par des indigènes "qui se coulent dans le sentier avec leurs gestes précis de guêpes, leurs armes de mantes."
Et le chemin de fer qui les talonne, qui avale inexorablement la jungle, les force à s'enfoncer toujours davantage dans la jungle hostile et insoumise. Perken et Vannec abhorrent ce chemin de fer, représentant du monde moderne, du monde des "blancs", qui leur signifie que le leur va bientôt prendre fin.

Un grand livre, exigeant, touffu, difficile à lire aussi, du moins de mon point de vue (il me fallut à de nombreuses reprises relire à plusieurs fois pour bien suivre le fil des pensées des personnages), mais je n'en ai pas moins été happé par cet aventure jusqu'au-boutiste, voire fanatique, de nos deux héros.
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"La voie royale", est un grand roman !
C'est à la fois un long poème en prose, composé de descriptions du Cambodge, une méditation sur la condition humaine, et un grand roman d'aventures.
André Malraux fait ici preuve de finesse, d'une extrême subtilité, et nous livre un roman, très sophistiqué, dense en idées et en pensées, malgré son faible nombre de pages.
Dans ce roman, les magnifiques descriptions et les passages épiques, succèdent aux méditations profondes des personnages, et aux développements psychologiques, que Malraux a eu la bonne idée d'intégrer à son roman. L'écriture de Malraux est très belle, nerveuse, mais poétique. En le lisant, on a le sentiment que chaque mot a été posé, que chaque phrase a été travaillée par un orfèvre de la langue, pour donner très exactement l'effet voulu. C'est un véritable enchantement, que ce roman, qui s'avère à la fois plein de rebondissements, distrayant, et profond.
Les personnages s'avèrent complexes, tiraillés par des idées et des pulsions, pleins de vérité humaine ; s'il est des personnages qui ne manquent pas d'épaisseur, c'est bien ceux-là !...
Mais, ce qui m'a peut-être le plus plu, le plus ému, c'est ces descriptions magnifiques, lyriques, épiques, riches en émotions nombreuses et variées.
Dans ce roman à la fois sombre et lumineux, épique et désespéré, infiniment plaisant, André Malraux s'est imposé, pour moi, comme un grand écrivain.
Une claque !... Quel magnifique roman !...
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Collégien, lycéen, des professeurs de français sans imagination ont réussi l'exploit de rendre obligatoire des lectures qui ne m'ont jamais intéressé. Adulte, il y a des années, j'ai de moi-même tenté un roman d'un auteur désormais « classique » : un Malraux qui traînait dans la bibliothèque familiale. Sans obligation. Comme au poker : pour voir...
Et là ça a totalement marché. J'ai adhéré à la progression du livre, à l'histoire de ce jeune archéologue qui va au mépris des lois s'enfoncer dans la jungle khmère pour arracher des fragments d'histoire, et à son association avec un aventurier aux objectifs troubles. Ce livre exsude une Asie du Sud-Est pleine de dangers et d'incertitudes.
Et quel plaisir après coup, en se renseignant un peu, de comprendre ce que Malraux a pu mettre de sa propre expérience dans cette fiction.
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"La vie est une matière, il s'agit de savoir ce qu'on en fait" énonce André Malraux dans son roman existentialiste La voie royale (Prix Interallié 1930) écrit après avoir lui-même réalisé des recherches archéologiques au Cambodge en 1923 (époque colonialiste) et s'être lancé dans un trafic d'oeuvres d'art alors qu'il était ruiné. Son épouse Clara ( voir l'excellente biographie Clara Malraux de Dominique Bona) lui a évité la prison.
Le thème: "La voie royale, la route qui reliait Angkor au bassin de la Menam", bien que recouverte d'une végétation touffue, est ponctuée de temples brahmaniques en ruine dont les sculptures sont convoitées par le jeune Claude Vannec, féru d'archéologie, "chargé de mission", dont les tampons officiels couvrent la cupidité.
L'accompagne dans cette expédition, Perken, un homme mûr dont l'expérience (du terrain et de la domination des indigènes) n'a d'égale que la perversion sulfureuse qui de par son "dégoût du monde" rappelle à Claude (qui l'admire sans le juger) son grand-père. Une même obsession de la mort les unit. Mais l'enfer dans lequel plonge leur groupe n'est-il pas la mort? Y survivront-ils?
J'ai apprécié l'entrée dans cet "autre univers" menaçant où la lente "désagrégation des choses", leur métamorphose (ex: les arbalètes sont comparées à des mandibules) atteint peu à peu les êtres (ex: "la longue fourmilière des corps penchés; le "jacassage") mettant à jour leur bestialité, les descriptions imagées très fortes, la montée des émotions (la surexcitation des chercheurs de trésors laisse place, peu à peu, à la terreur face à la sauvagerie des guerriers armés jusqu'aux dents) qui deviendra un "langage de chair". La voie royale, sanguinolente comme une douloureuse blessure, purulente comme une plaie surinfectée ne sera-telle pas en définitive pour Claude Vannec cette voie royale des rêves, qui mène à l'inconscient, chérie de Freud? En effet, dans cette voie royale qui remue et ne peut laisser indifférent, l'homme en essayant de trouver un sens à son existence en étant "plus qu'un homme dans un monde d'homme" (cf: La condition humaine prix Goncourt 1933) se rendant compte de sa propre petitesse, ne nait-il pas à lui-même face à autrui?
André Malraux, génial poète, philosophe,écrivain,homme militant et épris d'art a décrit ici avec avec une féroce lucidité, une sobriété touchante, un récit amer d'aventure et de tragédie intérieure.
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Sur le navire qui le conduit en Indochine, Claude Vannec, jeune archéologue breton avide d'aventure, fait la connaissance de Perken, un baroudeur danois qui s'est taillé un petit royaume dans les territoires non contrôlés par la France. Vannec propose à Perken de participer à une expédition sur la Voie royale au Cambodge, afin de voler des bas-reliefs dans les ruines de temples qui la bordent et de les revendre en Europe. Y voyant une opportunité de retrouver la piste de Grabot, un autre Occidental dont la trace se perd dans le territoire des Moïs, Perken accepte. De plus, le pillage de temples lui permettrait de rassembler des fonds suffisants pour acheter des armes et conforter son pouvoir sur "son" territoire aux confins du Cambodge.

En 1923, Malraux avait eu dans l'idée de se refaire après une débâcle financière en allant voler des sculptures sacrées khmères au Cambodge, pour les revendre ensuite à des amateurs d'art américains.
Arrêté à Angkor avec son équipe et quelques sculptures pillées, il avait été condamné à trois ans de prison, ramenés à un an avec sursis.
Loin de le mettre au ban de la société en France, cette lamentable histoire avait permis au contraire à un Malraux auréolé d'une réputation un peu sulfureuse de se réinventer, et de décrocher ensuite le premier Prix Interallié avec le roman que lui avait inspiré son périple, La Voie royale.
Il avait d'ailleurs poursuivi quelques années une activité dans le commerce d'oeuvres d'art provenant d'Asie, qui l'avait mis à l'abri du besoin.

C'est dire si le respect des vestiges archéologiques et/ou sacrés ne bouleversait pas les foules à l'époque. Ca ne s'est pas tellement amélioré depuis, d'ailleurs...

Mais le propos de Malraux n'est pas là. Il ne se signale pas non plus par une considération excessive pour les "sauvages" auxquels ses héros sont confrontés ( ce que contredit sa participation active à la création du quotidien "L'Indochine" devenu ensuite "L'Indochine enchaînée" dénonçant le régime colonial , il faut tout de même le souligner).

Non, ce qui fait frémir Malraux, ce dont il veut parler, c'est d'aventure, d'anti-conformisme, d'érotisme, et de la mort qu'on regarde dans les yeux, qu'on veut apprivoiser ou qu'on méprise.
A travers le parcours du jeune Vannec, de l'expérimenté Perken et de Grabot le héros brisé, il exprime toute son admiration pour un monde d'hommes virils, courageux, se lançant dans de folles entreprises pour la beauté du geste. Dans le style lyrique, volontiers incantatoire qui fait sa marque de fabrique, il raconte cette expédition qui les mènera tous au bout d'eux-mêmes.

Le roman publié en 1930 porte haut les préjugés de son époque. Certaines descriptions sont fabuleusement évocatrices, d'autres sonnent moins juste à quatre-vingt dix ans de distance, et certains termes ne passent plus guère qu'en gardant bien présent à l'esprit et le contexte et l'auteur.
Cela étant, si l'on adhère à cette soif d'aventure, d'exotisme et de réalisation de soi qui anime les personnages, La Voie royale tient ses promesses dans la profusion verbale chère à Malraux, embarquant le lecteur dans les profondeurs tropicales écrasées de chaleur, grouillant d'insectes et d'une humidité irrespirable.
L'aventure, la vraie.
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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Depuis quatre jours, la forêt.
Depuis quatre jours, campements près des villages nés d'elle comme leurs bouddhas de bois, comme le chaume de palmes de leurs huttes sorties du sol mou en monstrueux insectes ; décomposition de l'esprit dans cette lumière d'aquarium, d'une épaisseur d'eau. Ils avaient rencontré déjà des petits monuments écrasés, aux pierres si serrées par les racines qui les fixaient au sol comme des pattes qu'ils ne semblaient plus avoir été élevés par des hommes mais par des êtres disparus habitués à cette vie sans horizon, à ces ténèbres marines. Décomposée par les siècles, la Voie ne montrait sa présence que par ces masses minérales pourries, avec les deux yeux de quelque crapaud immobile dans un angle des pierres. Promesses ou refus, ces monuments abandonnés par la forêt comme des squelettes ? La caravane allait-elle enfin atteindre le temple sculpté vers quoi la guidait l'adolescent qui fumait sans discontinuer les cigarettes de Perken ? Ils auraient dû être arrivés depuis trois heures… La forêt et la chaleur étaient pourtant plus fortes que l'inquiétude : Claude sombrait comme dans une maladie dans cette fermentation où les formes se gonflaient, s'allongeaient, pourrissait hors du monde dans lequel l'homme compte, qui le séparait de lui-même avec la force de l'obscurité. Et partout, les insectes.
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L’unité de la forêt, maintenant, s’imposait ; depuis six jours Claude avait renoncé à séparer les êtres des formes, la vie qui bouge de la vie qui suinte ; une puissance inconnue liait aux arbres les fongosités, faisait grouiller toutes ces choses provisoires sur un sol semblable à l’écume des marais, dans ces bois fumants de commencement du monde.

Quel acte humain, ici, avait un sens ? Quelle volonté conservait sa force ? Tout se ramifiait, s’amollissait, s’efforçait de s’accorder à ce monde ignoble et attirant à la fois comme le regard des idiots, et qui attaquait les nerfs avec la même puissance abjecte que ces araignées suspendues entre les branches, dont il avait eu d’abord tant de peine à détourner les yeux.

À sa surface, la lumière parcourue de longs frissons se décomposait en moire ; elle le pénétrait jusqu’à la stupeur, chacune de ses ondes venant mourir, tiède et souple sur sa peau en sueur ; il sombra dans une rêverie voilée de grandes tâches de sommeil.
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La vedette démarra, s'enfonça entre les arbres immergés ; les vitres frôlaient les branches couvertes de boue coagulée par la chaleur, de filament de vase verticaux ; sur les troncs, des anneaux d'écume séchée marquaient la hauteur extrême de la crue. Claude regardait avec passion ce prologue de la forêt qui l'attendait, possédé par l'odeur de la vase qui s'étend lentement au soleil, de l'écume fade qui sèche, des bêtes qui se désagrègent, par le mol aspect des animaux amphibies. Au-delà des feuilles, dans chaque trouée, il tentait d'apercevoir les tours d'Angkor-Wat sur le profil des arbres tordus par les vents du lac : en vain ; les feuilles rouges de crépuscule, se refermaient sur la vie paludéenne. La fétidité lui rappela qu'à Phnom-Pehn, il avait découvert, au centre d'un cercle misérable, un aveugle qui psalmodiait le Ramayana en s'accompagnant d'une guitare sauvage. Le Cambodge en décomposition se liait à ce vieillard qui ne troublait plus de son poèmes héroïque qu'un cercle de mendiants et de servantes : terre possédée, terre domestiquée où les hymnes comme les temps étaient en ruine, terre morte entre les mortes ; et ces coquillages terreux qui gargouillaient dans leurs coques, ignobles grillons... Devant lui, la forêt terrestre, l'ennemi, comme un poing serré.
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Depuis quatre jours la forêt.
Depuis quatre jours, campements près des villages nés d’elle comme leurs bouddhas de bois, comme le chaume de palmes de leurs huttes sorties du sol mou en monstrueux insectes ; décomposition de l’esprit dans cette lumière d’aquarium, d’une épaisseur d’eau. Ils avaient rencontré déjà des petits monuments écrasés, aux pierres si serrées par les racines qui les fixaient au sol comme des pattes qu’ils ne semblaient plus avoir été élevés par des hommes mais par des êtres disparus habitués à cette vie sans horizon, à ces ténèbres marines. Décomposée par les siècles, la Voie ne montrait sa présence que par ces masses minérales pourries, avec les deux yeux de quelque crapaud immobile dans un angle des pierres. Promesse ou refus, ces monuments abandonnés par la forêt comme des squelettes ? La caravane allait-elle atteindre le temple sculpté vers quoi la guidait l’adolescent qui fumait sans discontinuer les cigarettes de Perken ? Ils auraient dû être arrivés depuis trois heures… La forêt et la chaleur étaient pourtant plus fortes que l’inquiétude : Claude sombrait comme dans une maladie dans cette fermentation où les formes se gonflaient, s’allongeaient, pourrissaient hors du monde dans lequel l’homme compte, qui le séparait de lui-même avec la force de l’obscurité. Et partout des insectes.
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... Vous ne connaissez pas la piqûre du scorpion noir ? Moi, je connais les mèches : le scorpion est plus douloureux, ce n'est pas peu dire. Pour avoir éprouvé une violente répulsion nerveuse en en voyant un, il est allé se faire piquer exprès. Se refuser sans réserves au monde, c'est toujours se faire souffrir terriblement pour se prouver sa force. Il y a dans tout cela un immense orgueil primitif, mais à quoi la vie et pas mal de souffrance ont fini par donner une forme... Pour aider un copain dans une histoire absurde, il a failli être boulotté par les fourmis (moins impressionnant qu'il ne semble d'abord, à cause de sa théorie du révolver).
- Vous ne croyez pas que l'on puisse toujours se tuer ?
- Il n'est peut-être pas plus difficile de mourir pour soi-même que de vivre pour soi-même, mais je me méfie... C'est quand on déchoit qu'il faut se tuer, mais c'est quand on déchoit qu'on aime de nouveau la vie... Mais lui le croit, c'est l'important.
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