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Critique de julienleclerc45
Dans ce petit livre, sont réunies deux moments étonnants, ceux où un ministre prestigieux dialogue avec ded jeunes. Il s'agit d'André Malraux, alors Ministre des Affaires Culturelles. L'Histoire a fait de ces deux moments des témoignages importants. le premier eut lieu en octobre 1967 et le second, lors de la rentrée universitaire de 1968, pendant une conférence de presse organisée par un radio allemande. Les questions permettent de brasser tous les sujets qu'ils soient politiques, littéraires ou idéologiques.
Des questions posées autant par des jeunes gens que des journalistes et des réponses qui développent des idées grâce à des mots choisis. Ces deux entretiens nous montrent un homme qui prend le temps d'expliquer ses idées, aussi étonnantes (et parfois contestables) qu'elles puissent être. Mais il est très intéressant de voir la persistance de certains thèmes (clivage droite-gauche par exemple) à travers les âges et les générations et de lire un homme autant attaché aux mots. Ce bel exemple de dialogue politique (exercice rare) est très bien présenté par la préface de Michel Crépu. Ces deux entretiens sont des sources historiques passionnantes parce ce qu'elles révèlent d'une époque, d'un artiste-ministre et de personnes qui témoignent – consciemment ou non – de préoccupations répandues. À une époque où le passé est glorifié, il est toujours pertinent de se confronter à des documents d'époque et de comprendre comment une trop grande interprétation peut diriger notre regard.
Lien : https://tourneurdepages.word..
Des questions posées autant par des jeunes gens que des journalistes et des réponses qui développent des idées grâce à des mots choisis. Ces deux entretiens nous montrent un homme qui prend le temps d'expliquer ses idées, aussi étonnantes (et parfois contestables) qu'elles puissent être. Mais il est très intéressant de voir la persistance de certains thèmes (clivage droite-gauche par exemple) à travers les âges et les générations et de lire un homme autant attaché aux mots. Ce bel exemple de dialogue politique (exercice rare) est très bien présenté par la préface de Michel Crépu. Ces deux entretiens sont des sources historiques passionnantes parce ce qu'elles révèlent d'une époque, d'un artiste-ministre et de personnes qui témoignent – consciemment ou non – de préoccupations répandues. À une époque où le passé est glorifié, il est toujours pertinent de se confronter à des documents d'époque et de comprendre comment une trop grande interprétation peut diriger notre regard.
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