Ça continue sur les chapeaux de roues pour Théo, toujours aussi barré, en perpétuel conflit avec une conscience un peu trop consciente et très envahissante.
Lancé sur les traces de la femme rousse depuis leur entrevue à Paris, il avait rallié le mystérieux endroit dénommé Hospitalia et de là il arrive maintenant à la cité des vents, Eolia.
Ce 2nd volume est beaucoup plus bavard que le précédent.
En effet la conscience de Théo, surnommée Wiki, s'égare souvent en explications alambiquées ou engueulades avec son hôte. Fun au début, saoulant à la longue.
Si le but est de faire ressentir au lecteur la lassitude du personnage, il est atteint.
Comme dirait Théo:
- Wiki...
- Oui?
- Ta gueule !
Les illustrations sont toujours aussi belles mais l'ensemble est moins poétique, moins mystérieux.
J'étais entré d'emblée dans le premier album, suivant avec grand intérêt les pérégrinations de Théo, chose qui ne s'est pas reproduite avec celui-ci, raconté différemment, moins prenant.
Toujours quelques coquilles ça et là et des soucis de mise en forme, les lignes de texte de wiki sont en gras et celles de Théo non mais parfois tout est mélangé, de quoi déstabiliser quelque peu la lecture. Rien de bien méchant cela dit.
Je pensais que le livre 2 concluait l'histoire mais visiblement non car ça ne peut pas finir comme ça...
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