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EAN : 9782843047268
128 pages
Zulma (02/10/2014)
3.44/5   88 notes
Résumé :
New York. L’énorme escroquerie des subprimes a conduit à la ruine des millions de ménages modestes endettés à mort, comme les parents de Fannie, vieux couple d'ouvriers rêvant d’accéder à la propriété. Fannie, surnommée Minerve par ses collègues de bureau parce que son buste tout entier pivote quand on l’interpelle. Fannie, dont personne ne se doute que sa raideur masque une effrayante coquetterie pour dissimuler un œil de verre. Cachant l’âme d’un cyclope solitaire... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
3,44

sur 88 notes
La première nouvelle, qui porte le nom donné au recueil, débute au sixième niveau d'un parking couvert situé 45, Wall Street pour se poursuivre à Bethlehem, ville de l'état de Pennsylvanie.
C'est Noël à Bethlehem. « Dans le vieux quartier historique on devine la flamme d'une chandelle derrière chaque fenêtre. (…) Bienvenue à « Christmas City » : depuis 1937 c'est le surnom officiel de la ville. Dans deux jours le sauveur renaîtra, ici plus qu'ailleurs » p 24
Oui, mais « en traversant le pont de la Lehigh River on bascule dans un autre monde, le monde où a grandi Fanny surnommée «Minerve », un quartier sinistré où « l'hiver est plus rude et plus long, l'obscurité plus profonde. », où «On se dit qu'un arc-en-ciel n'y mettrait pas les pieds »
Bethlehem, ville industrielle, est redevenue silencieuse après la fermeture des hauts fourneaux de la Bethlehem Steel Corporation où le père de Fanny comme des milliers d'autres, était un « dompteur de dragons », l'un de ses hommes qui ont forgé le fer et l'acier qui a servi à construire les plus grands ponts, les plus hauts gratte-ciel, « les hommes qui ont bâti l'Amérique » et que l'on a jeté quand on n'en a plus eu besoin, des hommes qui s'étaient endettés pour avoir un petit pavillon et se sont retrouvés ruinés.
Voilà ce que raconte à Freddie la veille de Noël, Fanny « la reine borgne, la déesse au cou raide »….

Le titre de la seconde nouvelle  « Ceux qui construisent les bateaux ne les prennent pas » pourrait convenir à la première. Elle s'intitulait lors de sa parution en 2005 « Plage des sablettes, souvenirs d'épaves »
« On n'est pas à Cannes-La Croisette, ici. On n'est pas à Nice-Promenade des Anglais. On n'est pas à Saint-Trop ‘.
On est à La Seyne-sur-Mer. Un passé de ville ouvrière (…)
Un passé, ça oui. Mais quel présent ? Quel avenir ? »

Comme à Bethlehem, les ouvriers se sont retrouvés mis à pied, lors de la fermeture de la société des Forges et chantiers de la Méditerranée « pas loin de quatre mille types à la rue. Sans parler des dommages collatéraux. »
Comme à Bethlehem, où l'on n'entend plus le marteau de l'aciérie qui battait « comme un coeur. Un coeur énorme, monstrueux », ici l'on n'entend plus le « chant de la sirène, qui découpait nos jours, qui marquait notre temps. »
C'est là que va naître et grandir une étroite amitié entre deux enfants qu'a priori tout oppose (leur milieu, leurs goûts, leurs caractère), Ingmar Pehrsson et Paul Sastre. Un drame va se nouer au cours des quelques jours suivant Noël 1978, qui va pousser Ingmar à devenir flic, alors que rien ne l'y prédestinait, pour venger la mémoire de son ami…

J'ai une préférence pour la première nouvelle « Fanny et Freddie » plus aboutie et qui tient en haleine du début à la fin mais l'ensemble des deux mérite d'être découvert. Deux récits très noirs où, à la rage qui les animent, vient se mêler des moments de tendresse et de poésie. Marcus Malte fidèle à lui-même.
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150 pages à peine, scindées en deux nouvelles nerveuses et haletantes, des dialogues percutants, un style toujours efficace et le tour est joué : plaisir de lecture garanti !

‣ Prenons le premier texte, probablement le plus fort des deux, celui qui donne son titre à l'ouvrage, et laissons nous prendre au piège de ce mano à mano diabolique (et on ne peut plus déséquilibré !) entre Fannie et Freddie.
Elle la jeune femme entreprenante et déterminée, lui le golden-boy ambitieux à qui tout réussi.
Si Marcus Malte, en ouvrant la nouvelle sur le portrait de Fannie seule face à son miroir, laisse d'abord croire aux préparatifs d'un rendez-vous galant, on comprend vite qu'il n'en est rien ! Il nous livre plutôt l'histoire d'une vengeance froide, brutale, implacable.
Fannie vient de vivre un drame : ses parents ont été balayés, comme tant d'autres Américains, par la terrible crise des subprimes. Ruinés, broyés, anéantis. Dépossédés de tous leurs biens, jusqu'à la maison familiale que son père, modeste employé d'un secteur sidérurgique hautement sinistré, métallier courageux des hauts-fourneaux aujourd'hui éteints, forçat du feu et de l'acier, "dompteur de dragons" acharné, avait acquis à la sueur de son front dans une petite bourgade paumée de Pennsylvanie dont bientôt il ne restera rien.

Alors pour tout ça quelqu'un doit payer.
Un banquier, un col blanc, l'un des artisans du massacre, ceux qui ont joué sans scrupule avec les rêves et les espoirs des petites gens ("vous avez joué avec leur vie, et vous avez gagné").
L'un d'entre eux, n'importe lequel, alors pourquoi pas Freddie ? Pour l'exemple, et pour le clin d'oeil aussi (Fannie Mae et Freddie Mac, deux sociétés ayant bâti leur activité sur le refinancement hypothécaire, ont joué un rôle essentiel et tragique dans la crise financière de 2008).
La suite est à découvrir dans le récit de Marcus Malte, l'histoire trépidante d'une traque, d'un face à face tendu à l'extrême, d'un châtiment et d'une métamorphose. Quel spectacle en effet que celui de la jeune fille sage se muant sous nos yeux en Minerve, déesse de la ruse et de la stratégie, mais aussi de la fureur guerrière !


‣ Pour la deuxième nouvelle, quittons les Etats-Unis et retrouvons La-Seyne-sur-Mer, son littoral et ses chantiers navals désaffectés, ex-fleurons de l'industrie française depuis longtemps tombés dans l'oubli.
Autre latitude, autre longitude mais même misère sociale, mêmes silhouettes fantomatiques de bâtiments déserts, mêmes carcasses rouillées, mêmes stigmates sanglants de la désindustrialisation.
"Un passé, ça oui. Mais quel présent ? Quel avenir ?"

Promenons-nous avec le lieutenant de police Ingmar Perhsson sur cette plage de sable.
Regardons l'horizon, scrutons cette Méditerranée au calme trompeur, elle qui jadis rejeta le rivage le corps du petit Paul, le meilleur ami d'Ingmar.
Revenons avec lui sur les terribles instants qui précédèrent la disparition du garçon, ressassons à l'infini les circonstances du drame, cherchons un coupable.
Et laissons-nous fouetter par l'écriture superbement affûtée de l'auteur, par ses phrases courtes et sèches, claquant comme des étendards aux vents de la tempête.
Si cette seconde nouvelle m'a un peu moins enthousiasmé que la première, je retiendrai néanmoins un texte plein d'émotion et de nostalgie, où les souvenirs forts d'une amitié d'enfance se mêlent à ceux plus aigres d'un monde perdu, quand La-Seyne-sur-Mer était encore une ville portuaire grouillante de vie, de projets et d'espoirs, avant qu'elle ne se transforme en cité balnéaire morne et flétrie, bientôt moribonde.


Fannie d'un côté, Ingmar de l'autre, deux personnages s'efforçant de tenir debout au milieu des ruines.
Et toujours cette plume experte pour façonner deux petits bijoux de noirceur.
En bref un bon condensé de Malte !
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En matière de roman noir, Marcus Malte est une voix qui compte, une voix unique. Single malt(e) pourrait-on dire. Garden of love lui a apporté une reconnaissance méritée, confirmée par son magnifique roman, Les harmoniques.

Mais Marcus Malte n'a pas besoin d'un grand espace et est capable, en quelques phrases, d'instiller une atmosphère pesante à travers ses nouvelles.

Voici deux nouvelles (ou plutôt novellas), regroupées dans ce nouveau livre et ses 150 pages. Deux histoires, deux univers mais qui ont bien des points en commun.

Même si leurs traitements diffèrent et que le style de l'auteur se colle au plus près de l'atmosphère de l'histoire, on y retrouve des thématiques récurrentes chez lui.

Des histoires de vies qui basculent, d'un passé révolu, d'une classe ouvrière malmenée. Des histoires de désespoir et de folie, aussi.

Oui, Malte possède un talent rare pour faire passer des émotions fortes en si peu de pages, grâce à son style si expressif, une vraie poésie (noire) qui transpire de ses mots.

Ce sont deux textes à travers lesquels filtrent une vraie humanité, un vrai message engagé et une véritable tendresse malgré leurs propos difficiles. Deux manières de présenter les choses, glaçante pour la première novella, plus nostalgique pour la seconde.

Un premier texte, au rythme de Smells like teen spirit de Nirvana, empli d'ironie macabre. Un second, bercé par les vagues, davantage dans l'émotion. J'ai une vraie préférence pour la première novella donnant son nom au recueil, Fannie et Freddie (pour son coté sex drugs ans stock-options comme le dit lui même l'auteur, et pour sa chute), mais les deux récits en valent vraiment la peine.

Marcus Malte est définitivement un grand, qui se fait malheureusement trop rare.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Deux longues nouvelles composent ce recueil .
Fannie ou Freddie tout d'abord. Une femme s'apprête, elle se maquille avec soin , elle a rendez-vous. C'est le soir de Noël, elle se rend à Wall Street et attend dans le parking que l'heureux élu arrive ! Lui ne sait pas qu'il est attendu alors imaginez quand il se retrouve prisonnier dans une maison isolée à Bethlehem sous la menace d'un flingue . Joyeux Noël Freddie ....Comment Fannie peut elle pardonner à la finance d'avoir orchestrer l'escroquerie des subprimes et entraîner à la ruine des centaines de milliers de petites gens?...Colère, désespoir , vengeance....
La seconde nouvelle Ceux qui construisent les bateaux ne les prennent pas à pour cadre La Seyne-sur-mer, pays natal de l'auteur. Cette ville a été connue dans le monde entier pour la qualité des bâtiments qui sortaient de son chantier naval jusqu'en 1989 date de la fermeture officielle .....L'homme qui marche sur la plage des Sablettes se souvient. Depuis 30 ans il pense à Paul le copain d'enfance, l'ami de tous les jeux, retrouvé le crâne fracassé , défoncé par une balle .. Depuis le lieutenant Ingmar Perhsson n'arrive pas à oublier le visage de son pote,il s'est promis de retrouver son meurtrier c'est pour cela qu'il est devenu flic ....
Deux récits , deux univers différents mais toujours présents les ravages provoqués par l'industrialisation , l'exploitation des hommes qui travaillent dans des conditions infernales pour se retrouver sans rien , dans le silence quand le bruit cesse et que les usines ferment.
Marcus Malte crie , s'indigne, écrit avec ses tripes. Les univers décrits sont plus que noirs , glauques, désespérés, désespérants . C'est bien fait mais il m'a manqué un petit je ne sais quoi pour que je m'enthousiasme. Heureusement j'ai retrouvé dans la seconde nouvelle , Ceux qui construisent les bateaux ne les prennent pas, ce que j'aime dans l'écriture de Marcus Malte , le rythme, les mots qui s'enchaînent comme un poème , après tout n'est qu'affaire de goût personnel !
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Il s'agit d'un recueil de deux nouvelles. La première, titre éponyme, concerne une vengeance assez cruelle entre deux classes sociales. La seconde nouvelle relève plutôt d'un fait divers, d'un souvenir d'enfance. L'ambiance est bien décrite et l'auteur Marcus Malte maitrise l'art de nous tenir en haleine. Une lecture qui date un peu, qui sort de mes sentiers habituels qui fut néanmoins poignante. Je suis désireuse de poursuivre la connaissance de cet auteur à travers son roman « le garçon ». Je lis actuellement un autre recueil de nouvelles de l'auteur : Toute la nuit devant nous.
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critiques presse (1)
Telerama
10 décembre 2014
La trajectoire du récit est parfaite, tendue à l'extrême. Implacable et fulgurante. Le travail d'écriture est superbement affûté, le texte d'une singulière puissance. En moins de cent pages, Marcus Malte, l'auteur du fameux Garden of love, met en scène l'histoire d'une folle vengeance dans une ville des Etats-Unis écrasée par les carcasses de hauts-fourneaux aujourd'hui éteints.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Si je pouvais, je viendrais marcher tous les jours sur le sable. Pieds nus, sinon le plaisir est moindre. J’adore cette sensation, le contact de la peau avec ce revêtement légèrement humide , légèrement moelleux et frais. Malléable. Les empreintes qui s’effacent sitôt qu’on a le dos tourné. Pour ça, il faut choisir sa voie avec soin. Son terrain. C’est une fine lisière, une portion congrue que les vagues ont léchée mais depuis un certain temps seulement — pas trop longtemps, ni trop peu. La plante du pied doit d’enfoncer d’un demi-centimètre, pas davantage. C’est souple et stable à la fois. Au-dessus de cette frontière, les petites dunes de sable sec se désagrège sous le pas, le sol se dérobe, on glisse, on dérape, on fatigue les mollets et se tord les chevilles. En dessous, plus près de l’eau, la progression se révèle pénible et l’on s’expose de surcroît au risque d’avoir très vite les pieds trempés et gelés.
Il n’y a donc, à mon sens, qu’un seul chemin. Toujours à la limite. Je sais que la marge de manoeuvre est étroite et qu’à première vue les nuances sont difficiles à saisir. Ce sont des choses que l’on acquiert avec la pratique.

Plage des Sablettes p 94
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Elle dit : Je te parle de ceux qui ont l'argent et le pouvoir. Les tout-puissants. Les tout-permis. Ceux qui ont atteint les sommets de ce qu'on appelle la réussite. Ceux qui sont au-dessus de tout. Mais comment ? Comment ils ont fait pour arriver là-haut, si haut ?... En écrasant les autres. C'est comme ça qu'ils font. Ils les piétinent. Ils leur marchent sur la tête, ils leur passent sur le corps. Et les cadavres s'accumulent sous eux. Des tas et des tas, sur lesquels ils continuent de grimper. Grimper, grimper, grimper. Tu peux être sûr que plus ils s'approchent du ciel, plus ils ont de morts sous leurs godasses.
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Elle dit : Je te parle de ceux qui ont l'argent et le pouvoir. Les tout-puissants. Les tout-permis. Ceux qui ont atteint les sommets de ce qu'on appelle la réussite. Ceux qui sont au-dessus de tout. Mais comment. Comment ils ont fait pour arriver là-haut, si haut ?... En écrasant les autres. C’est comme ça qu'ils font. Ils les piétinent. Ils leur marchent sur la tête, ils leur passent sur le corps. Et les cadavres s'accumulent sous eux. Des tas et des tas, sur lesquels ils continuent de grimper. Grimper, grimper, grimper. Tu peux être sûr que plus ils s'approchent du ciel, plus ils ont de morts sous leurs godasses. (p.59/60)
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De son fief tropézien, Brigitte Bardot s'est battue bec et ongles pour sauver des centaines de bébés phoques.Formidable.De quoi regretter qu'elle n'ait pas fait preuve d'autant de détermination et de véhémence,à l'époque, pour défendre la cause des bébés des milliers d'ouvriers foutus à la porte après la liquidation des chantiers navals.
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Le type hoche la tête, puis son visage retourne à la pénombre. La vitre remonte, la voiture s'éloigne.
Elle replonge. Ses joues sont brûlantes, mais ce n'est rien comparé au coup de chaud qui l'embrase aussitôt après lorsqu'elle prend conscience, cette fois, du léger clapotement de semelles sur le béton. Quelqu'un marche. Dans le silence revenu chaque pas se détache, net, mat, comme des gouttes de fin d'averse sur une feuille d'automne. Et son coeur les accompagne.
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Videos de Marcus Malte (25) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marcus Malte
Cet épisode a été enregistré avec des patients hospitalisés au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour de l'AP-HP situé à Hyères à l'automne 2023.
Le livre lu dans cet épisode est « Ne le dis à personne » d'Harlan Coben paru aux éditions Pocket. Avec la participation de Baptiste Montaigne, champion du grand concours national de lecture « Si on lisait à voix haute » 2023 pour le générique, Benoit Artaud à la prise de son et montage.
Remerciements à Marie-Thérèse Poppe, éducatrice spécialisée au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour, Paul Grégoire, éducateur spécialisé au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour et Isabelle Michel, cadre socio-éducatif de l'hôpital San Salvadour à Hyères, ainsi qu'à Marcus Malte, écrivain.
 
*** Le Centre national du livre lance un programme en direction des hôpitaux, Mots parleurs, en partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette action s'inscrit dans la continuité des actions menées pour transmettre le goût de la lecture à tous et notamment aux publics éloignés du livre.Définitivement tournée vers la jeunesse, cette action vise à conjuguer lecture, écriture et mise en voix. Les adolescents et les jeunes adultes, en collaboration avec le personnel hospitalier, sont ainsi inviter à choisir un livre parmi une sélection, en lien avec la thématique de l'édition 2023 des Nuits de la lecture : la peur.
Pour cette première édition 2023, six établissements de l'AP-HP participent. Quatre établissements sont situés en Île-de-France et deux en région (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine). le projet se déroule de fin septembre 2023 à début janvier 2024. A partir d'un ouvrage sélectionné avec le personnel hospitalier, les adolescents et jeunes adultes sont amenés à choisir des extraits de textes pour les lire et les commenter. Sur la base du volontariat, Mots parleurs propose ainsi à des groupes de cinq à dix patients accompagnés de personnel soignant d'écrire et d'enregistrer leur production, au cours de six ateliers répartis dans différents hôpitaux. Ils débattent pour élire l'ouvrage qui constituera la matière de leur travail.
Afin de les guider dans la sélection des extraits, dans la rédaction et dans l'enregistrement du podcast, ils sont accompagnés par un écrivain ou un comédien, ainsi qu'un technicien du spectacle. Ce podcast, d'une trentaine de minute, sera ensuite mis à disposition de tous les patients et personnels soignants de l'AP-HP.
 
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