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sur 1596 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Novembre 2013. Une fatigue écrasante qu'il mettait sur le dos du travail, notamment la préparation de sa tournée-film-livre. Pas de vacances depuis 2 ans, peu de sommeil et de soleil. Des cernes de E.T., une pâleur à faire peur, la sensation que son coeur va exploser et d'avoir une noisette à la place des poumons, la tête qui tourne et un certain mal de mer pour ce capitaine au long cours. Mathias Malzieu décide alors d'aller faire une prise de sang. Des résultats, sans grande surprise, qui ne s'avèreront pas bons. Très mauvais même. Que ce soit au niveau des globules blancs, rouges ou des plaquettes. Direction de suite les urgences et des examens complémentaires pour comprendre pourquoi sa moelle osseuse déraille ainsi. Commence alors pour cet homme-volcan une longue bataille, l'aventure la plus extraordinaire qu'il aura jamais vécue...

Mathias Malzieu, un homme touche-à-tout. Compositeur, chanteur, écrivain, poète qui aime tant circuler dans Paris en skate, embrasser sa Rosy, rester enfermé dans son appartelier ou bien se lover dans son siège-oeuf. Mais, voilà que cette fichue maladie, l'aplasie médullaire, qui était encore mortelle dans 99% des cas il y a peu, va lui tomber dessus. Fini son rythme de vie effréné, son régime aux crêpes. Dorénavant, ce seront les transfusions, les séjours à l'hôpital dans une chambre stérile... et la mort qui se profile, la bien nommée Dame Oclès qui le suivra partout. Écrire, pour lui, sera une manière de résister. le vampire qu'il est devenu, à cause de toutes ces transfusions, va ainsi tenir un journal. Il y racontera ce qu'il aura vécu mais aussi ses ressentis, sa volonté farouche de ne jamais baisser les bras, sa reconnaissance envers le milieu hospitalier, notamment les nymphirmières et le médecin à la voix douce. Sans misérabilisme aucun. Mais toujours avec ce ton si particulier qu'on lui connaît, cette douce poésie et ces images percutantes. Mathias Malzieu nous livre une belle leçon de courage, une ode à la vie. Un témoignage fort, intense, touchant, parfois drôle, nourri par une plume douce et sincère.
À noter un magnifique album qui complète le roman...
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Ce livre est un journal intime dans lequel Mathias Malzieu raconte son combat contre son aplasie médullaire, du diagnostic, aux traitements, des transfusions qui font de lui un vampire, du pyjama en papier de l'hôpital et il se compare à un « Vampire en pyjama

On le suit dans les chambres stériles où il s'est retrouvé pour ne pas avoir d'infections, », partageant avec lui l'épreuve du harpon du myélogramme, les prises de sang et transfusions, les souffrances physiques, les couloirs des hôpitaux par lesquels il est passé, sans oublier Rosy sa femme, fidèle au poste, déguisée parfois elle aussi en cosmonaute, …

Il rend hommage, mine de rien, au personnel soignant pour son empathie, et partage aussi ses moments de doute, d'espoir, la mort qui rôde, et nous ouvre la porte de son imaginaire, des lieux où il se sent en sécurité: son « appartelier », son « fauteuil-oeuf »…

Au passage, il nous livre une belle réflexion sur la greffe de moelle osseuse, sa mère biologique, et celle qui a permis sa deuxième vie et sur l'être hybride qu'on devient après…

J'ai beaucoup aimé : l'humour, l'autodérision, le punch, la rage de l'auteur qui se bat, qui s'accroche à la vie, la sortie de son film, s'acharne sur son vélo d'appartement… ainsi que la poésie de l'écriture, les références à Walt Whitman dont il ne lâche jamais les poèmes qu'il connaît par coeur.

J'ai aimé également la manière dont il s'approprie les termes médicaux, joue avec, créant de façon imagée ses propres mots, son propre langage : les « nymphirmières sont venues me prêter main forte avec leurs yeux et leurs voix de sirènes », les haricots qu'on lui transfuse… »Dame Oclès » pour désigner la mort…

« Résister. Je n'ai plus d'autre choix désormais que devenir un véritable Jedi. Il me reste quelques semaines pour terminer ma formation. Face à Dame Oclès, la tentation de passer de l'autre côté de la Force sera terriblement séduisante ». P 151

Le choix de la couverture est elle-même très soignée et lourde de signification!

Ce livre m'a donné envie d'écouter les chansons de Dionysos et de découvrir d'autres textes de Mathias Malzieu.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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"Ce livre est le vaisseau spécial que j'ai dû me confectionner pour survivre à ma propre guerre des étoiles. Panne sèche de moelle osseuse. Bug biologique, risque de crash imminent. Quand la réalité dépasse la (science-) fiction, cela donne des rencontres fantastiques, des déceptions intersidérales et des révélations éblouissantes. Une histoire d'amour aussi. Ce journal est un duel de western avec moi-même où je n'ai rien eu à inventer. Si ce n'est le moyen de plonger en apnée dans les profondeurs de mon coeur." (Mathias Malzieu)

Voila, le ton est donné !

Cette maladie que Mathias Malzieu découvre fortuitement à la suite d'un anormal coup de fatigue, c'est l'aplasie médullaire idiopathique. Une maladie rare qui nécessite une greffe de la moelle osseuse, et le contraint, de chimio en chambre stérile, à "s'alimenter" du sang des autres pour survivre. D'où le titre du livre ! C'est du lourd, même si c'est écrit avec beaucoup de poésie. Alors, on n'hésite à se lancer dans la lecture. On tergiverse. On se dit qu'il vaut mieux être accroché moralement pour s'y plonger. Et bien, pas du tout ! Au contraire, c'est une bouffée de courage, de positivisme et d'espoir.

Il nous livre son combat avec beaucoup de pudeur, d'autodérision et d'humour. Oui, d'humour ! Son imagination débordante n'a de cesse de se fondre & se confondre à son difficile quotidien, comme un vampire - superhéros - jongleur de mots, qui chantonnerait une mélodie baroque pour se protéger de "Dame Oclès". Il n'y a ni colère, ni rancoeur dans ce témoignage-conte. Il brandit son univers créatif un peu comme un boulier, tandis qu'il puise sa force dans le regard de son amoureuse, Rosy, immuable de sérénité, dans l'amour de sa famille, et dans le soutien constant du corps médical, en particulier, les infirmières - ces nymphirmières - qui l'ont accompagné tout au long de cette épreuve. Tous ces êtres qui l'entourent, sont comme des graines d'énergie semées sur sa route dévastée. Un beau regard. Un bel hommage aussi.

C'est le deuxième livre que je lis de cet auteur, et j'ai retrouvé cette écriture poétique, pleine de magie et de tendresse, alors même que le thème de l'histoire ne s'y prêtait pas forcément. En toute sincérité, si vous ne connaissez pas encore Mathias Malzieu en tant qu'écrivain, je ne peux que vous encourager vivement à le découvrir. En tant que chanteur aussi du reste :-)

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Une 'tite poche de sang,
pour rester vivant ?
C'est qu' voyez-vous m'sieur Malzieu,
dans la vie on fait pas ce qu'on veut.
On se croit costaud et fort,
au risque de frôler la mort,
p'is un jour dans un tournant,
on s'prend un coup d'vent.
Un qui vous met sur le côté.
Bardi barda ... Ratatiné.
Alors le monde vacille,
heureusement y a la famille.
D'autres tournent le dos,
tant pis pour ces blaireaux,
y pas besoin d'eux
pour se sentir heureux.
Tout de même, la pente est rude,
doit être le manque d'habitude,
d'avoir cette épée de dame Oclés,
qu'est toujours là cette bougresse,
toujours là au-dessus de la tête,
sûr elle s'ra pas la fête.
Allez allez m'sieur Malzieu
faite un pied de nez au bon Dieu.
Reprendrez bien une petite poche
c'est ma tournée, vive la bamboche !
Un bouquin d'un rare optimisme,
qui ne sombre pas dans le larmoyant.
Un livre pour effacer le traumatisme
et reprendre la marche en avant.
Ecrit sur fond de poésie,
pour dire tout son amour :
à la femme de sa vie,
et à tous ceux qui leur gravitent autour.
Alors si le coeur vous en dit
embarquez sur votre skate
en route pour une crêpe party
arrosée de quelques canettes.
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Si vous aimez Boris Vian, alors vous aimerez Mathias Malzieu et son style loufoque, poétique et enfantin...

Oui, mais moi je n'aime pas Boris Vian et je préfère Mathias Malzieu dans ses chansons dyonisiaques que dans ses longues histoires d'amour acidulées !

Pourtant, j'ai été touchée au coeur par ce Journal d'un Vampire en Pyjama. Parce qu'il met en avant ce qui compte vraiment dans la vie : ceux qu'on aime et qui nous aiment, ce qu'on aime, la bienveillance, la fantaisie et l'optimisme. Et la santé, dont on ne peut plus oublier l'importance quand elle a été menacée.

Le Vampire, qui ne sait pas encore qu'il en est un, est heureux dans sa vie et ses créations, mais de plus en fatigué, blanc et essoufflé. Il fait alors une prise de sang, et sa vie bascule dans l'univers de la maladie grave.

Le Vampire, ici, c'est Mathias Malzieu, mais ça pourrait être vous et moi, et c'est ça qui est touchant. Bien sûr, il met à profit ses compétences artistiques pour raconter joliment certains jolis moments comme les bisous des nymphirmières ou les discussions footballistiques d'amour avec son père. A part ça, le Vampire est comme vous et moi, un être humain avec ses rêves, ses amours et ses souffrances, qui s'accroche à la vie de toutes ses forces. S'il n'a pleuré que 2 fois pendant son voyage en pyjama, il n'en est pas de même pour moi quand j'ai suivi son aventure touchante et belle !

A noter que j'ai lu la version suivi de Carnet de board, le petit carnet de bord à skate-board du voyage en Islande qu'il s'était promis du fond de sa chambre stérile. Intéressant, amusant, mais le skate-board n'est de loin pas aussi poignant que le pyjama...
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Ce livre m'a enchantée. Un journal de bord, sur l'hospitalisation de l'auteur pour une leucémie. de prime abord, on pense que cela va être triste et émouvant, mais finalement il met beaucoup d'humour et de fantaisie dans ce récit. A lire même si on a pas le moral...Bonne lecture
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La vie est un cadeau fragile.
Mathias Malzieu (chanteur du groupe Dionysos) l'a appris à ses dépends. Une simple prise de sang, un diagnostic qui tombe tel un couperet et une vie qui bascule dans la maladie en une fraction de secondes.
Ce livre témoignage est saisissant à plus d'un titre.
Il est empreint d'une poésie subtile, envoûtante. D'une sensibilité juste, d'une émotion vive. En quelques mots, le reflet du combat d'un homme qui aime la vie, simplement, entièrement, intensément.
Alors, Monsieur Malzieu, merci.
Merci pour vos mots, la beauté et la magie de votre plume. Merci pour le courage que votre ouvrage communique. Enfin, merci de nous rappeler que la vie est un cadeau fragile, certes, mais précieux.
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Je ne cours pas après les témoignages
- de people
- sur la maladie.
Oui mais là, le people n'est vraiment pas du genre à avoir le melon, à se donner le beau rôle, à en faire des tonnes dans le pathos. Il s'agit de Mathias Malzieu, auteur-poète-compositeur-interprète. J'apprécie le peu que je connais de son répertoire littéraire et musical (groupe Dionysos), et j'aime bien cet artiste speed, foufou, grand gamin à l'univers riche.

Mathias Malzieu, vampire en pyjama (sur skate-board, dès qu'il le peut, sur vélo d'appartement, à défaut), raconte ici son combat contre la maladie. Une longue et terrible maladie, une « panne sèche de moelle osseuse » qui a nécessité pendant une année beaucoup de va-et-vient entre l'hôpital et son 'appartelier', d'examens, de prélèvements, de transfusions, de traitements lourds, et quelques séjours en chambre stérile...
Les métaphores poétiques (façon Boris Vian dans 'L'écume des jours'), les jeux de mots, l'humour, l'auto-dérision abondent dans le récit. Même s'il ne cache pas sa peur de la mort, même si, au fil des espoirs et rechutes de Mathias Malzieu, la gorge du lecteur est nouée, le sourire et la vie ne sont jamais loin, même au pire de la tourmente.

L'auteur évoque ses proches, ceux qui ont quitté le navire (les « lâches » ? ou ceux qui ne peuvent pas, ne savent pas trouver les mots, les gestes face à la souffrance d'autrui), et ceux qui l'ont maintenu à flot : le soutien de sa « grande petite soeur », la douleur et la douceur de son 'vieux' papa, déjà marqué par la maladie et le décès récents de sa femme.
■ « Ce sont aussi les soixante-quinze ans de mon père, je me sens de plus en plus vieux que lui. Je m'occupe de sa santé mentale parce que son petit est malade. Ni l'un ni l'autre n'avons plus de maman et lui depuis très longtemps. Perdre un enfant, ce doit être encore pire. J'essaie de le rassurer même quand je ne le suis pas moi-même. Il a peur. Tellement peur parfois qu'il approche le déni. C'est sa façon de dealer avec l'espoir. Chacun souffre dans le non-dit, mais le souffle de notre complicité père-fils résiste. »

Ce sont aussi la création (ce 'journal', mais aussi l'album éponyme composé au cours de la maladie) et l'amour de Rosie qui ont sauvé l'artiste malade. Rosie, enveloppante, réconfortante bien que consciente de la gravité de la maladie, dont la seule présence lui insuffle énergie et confiance - « le rocher le plus doux du monde », une « belle petite pomme à la vanille en forme de femme. »

Tout au long du témoignage, Malzieu rend également hommage au formidable accueil des soignants (les 'nymphirmières', l'hématologue à voix douce...), à leur présence chaleureuse, leur écoute, leur empathie.
■ « - Vous avez besoin de quelque chose, monsieur Malzieu ?
- Oui... de bisous ! J'en ai marre de ne pas avoir de bisous !
Elle a rigolé derrière son masque et le lendemain soir, elle m'apportait une feuille de papier sous plastique avec écrit 'Bonne nuit' et deux baisers rouges. Je les imagine, avec son aide-soignante, en train d'embrasser la feuille blanche, de la mettre dans le plastique avant de désinfecter la pochette. Puis d'enfiler masque, charlotte et blouse pour me l'apporter. L'humour du joli geste. Deux bouches en coeur qui vont aider mon esprit à chanter. Assouplir les nerfs par le rire. Je ne sais pas combien de fois j'ai dit merci. On se serait cru à un rappel à l'Olympia. »

Un témoignage plein de douceur, de poésie et d'émotion, qui m'inspire respect et admiration à l'égard de cet homme débordant d'énergie, de courage et d'amour - amour pour la vie, pour les autres -, et me l'a rendu encore plus sympathique.

♪♫ 'Vampire de l'amour', clip officiel - https://www.youtube.com/watch?v=d4ebC2dodUM
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****
Que dire de plus que ce qui a déjà été écrit parmi les 270 critiques publiées... Répéter une fois encore que ce livre est à lire, à partager, à ressentir...
Parce qu'il s'agit avant tout de sensations dans ce livre. Celles de Mathias Malzieu d'abord, touché de plein fouet par une maladie auto immune. Et les nôtres ensuite, simples lecteurs, qui vivont à travers les mots si poétiques de son auteur, l'enfer qu'il a traversé.
C'est un livre puissant, touchant, qui sans jamais tomber dans le pathos, nous délivre un message d'espoir et de force...
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Au moment où je m'enthousiasmais sur l'incroyable réussite qu'était le film d'animation jack et la mécanique du coeur, sorti sur nos écrans le 5 février 2014 , un des rares films d'animation que je suis allé voir tout seul sans la marmaille en salles, et lorsque l'an dernier j'ai essayé de le montrer à mes enfants apeurés j'ai compris que j'avais fait le bon choix- j'étais à mille lieux de me douter qu'au lieu de savourer le succès du film en salles, son réalisateur Mathias Malzieu était tout seul dans une chambre stérile d'hôpital en train de lutter corps et âmes contre une la grande faucheuse qui lui voulait sa peau.

En effet, l'artiste était du jour au lendemain victime d'une maladie du sang très rare (« aplasie médullaire ») qui a entraîné la nécessité d'une greffe de moelle osseuse – processus médical particulièrement délicat qui lui impose de se faire transfuser du sang d'autres personnes- d'où le titre de son roman.

La Grande Faucheuse, comme on peut le voir avec la citation mise en exergue en préambule de l'article, Mathias Malzieu a trouvé un joli nom pour l'incarner dans son très beau Journal d'un vampire en pyjama, le récit qu'il a tiré de cette épreuve, c'est cette Dame Oclès qui va tenter à plusieurs reprises de briser d'un coup d'épée l'instinct de survie du chanteur de Dyonisos, mais celui-ci sera toujours désigné vainqueur.


ette Dame Oclès est un choix qui rentre parfaitement dans l'univers Malzieu, toujours grand inconditionnel d'un monde fantasmagorique, peuplé de créatures oniriques et féériques, un univers qui, Jack excepté a pu parfois me laisser sur le bas coté du rationnel que je suis.

Sauf qu'ici, l'univers baroque et fantastique de Malzieu se nourrit parfaitement bien e la dose de noirceur et de réalisme inhérent à ce carnet de bord quotidien d'une maladie, entremêlés des univers fantastiques chers à Monsieur Mathias Malzieu.

Ce cocktail entre poésie et autodérision, deux ingrédients que dose l'auteur à la perfection, ainsi que cette nécessité de raconter cette épreuve médicale particulièrement rude et qui entraine le patient dans des montagnes russes entre espoir et déception, rend la lecture à la fois profondément émouvante et moins lourde que d'autres récits du même genre-comme le "Palladium" de Boris Razon à la fois plus anxiogène et plus surréaliste que ce Vampire en Pyjama, récit d'un combat héroïque malgré lui.

Mais à la lecture ce vampire en pyjama, on pense au très beau livre de Grand Corps Malade, Patients, pour ce journal de bord intime et poétique d'une hospitalisation particulièrement éprouvante.

Un vampire qui nous explique de fort belle manière comment il appréhende son nouveau statut … « Apprendre à faire le con poétiquement dans le cadre austère du couvre-feu que je dois respecter. Doser l'espoir au jour le jour. Transformer l'obscurité en ciel étoilé. Décrocher la lune tous les matins et aller la remettre en place avant la tombée de la nuit. Un vrai boulot de néo-vampire. » … et on aime particulièrement la façon avec laquelle n'importe quel petite chose du quotidien- une infirmière qui dénoue son chignon, une gorgée de coca Light – devient une féérie digne d'un Lewis Carol…

Un Mathias Malzieu, qui à l'instar d'un Philippe Delerm déjanté et onirique, parvient à transcender les petits miracles de la vie, voilà un des nombreux tours de force de ce roman qui confirme, si besoin était, la consécration du chanteur de Dyonisos comme auteur à l'univers particulièrement singulier et touchant.

Un livre à lire de toute urgence et à sang à l'heure…. (Et à ce sujet, une petite surprise vous attend très prochainement, vous les lecteurs fidèles de ce blog, mais chut)..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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