Il existe des femmes dont le mystère s'évente d'un seul coup lorsqu'elles se mettent à rire.
Comme si quelqu'un allumait des néons de salle de bains au milieu d'une forêt de conte de fées.
Toi, tu fais pousser des forêts de conte de fées dans un bouquet de néons.
Tes yeux sont trop grands, on voit ton cœur à travers quand tu ris.
C'est pas très difficile de croire. Il suffit de se convaincre.
L'amour est une équation poétique, cher ami! Tu dois chercher à la résoudre quoi qu'il advienne.
Moi, personne ne me sauverait. Et plus terrible encore, je ne sauverais personne. Il fallait être capable de se sauver soi-même pour prétendre aider les autres.
Le problème c'est que ma tête n'est jamais reposée. Mon cerveau est une maison de campagne pour démons. Ils y viennent souvent et de plus en plus nombreux. Ils se font des apéros à la liqueur de mes angoisses. Ils se servent de mon stress car ils savent que j'en ai besoin pour avancer. Tout est question de dosage. Trop de stress et mon corps explose. Pas assez, je me paralyse.
J'avais cherché en vain un déguisement d'aurores boréales, alors je m'étais confectionné une veste en ourson à la guimauve.
Penser à toi, c'est comme jeter des flocons dans un feu. Il est une certaine forme de bonheur qui me fait peur à peu près pour toujours.
"C'était à la fois effrayant et rassurant de se confronter à quelqu'un d'aussi extraordinairement abîmé par l'amour.Un monstre de mélancolie qui se fait peur au point d'accepter sa condition de fille invisible..."
Penser à toi, c'est comme jeter des flocons dans un feu. Il est une forme de bonheur qui me fait peur à peu près pour toujours.