Le plus petit baiser jamais recensé

C'est le livre avec lequel j'ai terminé l'année 2019. le livre où, cette fois, c'est l'amour que Mathias Malzieu a transformé en monde enchanté.
Malheureusement, en cette fin de période de fêtes, ces chocolats au goût de baiser furent à l'origine d'une indigestion pour moi. Trop de mignonneries en cette période collante de guimauve. le résultat, c'est que je n'y ai vu qu'une licorne géante vomissant un arc-en-ciel...
Consciente de cette bévue dans la planification de cette lecture, je ne démords pas de l'idée que Mathias Malzieu a le don d'enjoliver les métaphores, et que ça doit être un sacré truc de faire partie de sa vie.

C'est grâce à Gwen21 (que je remercie une fois de plus ! ) que j'ai gagné ce roman dont le résumé me faisait bien envie. Une histoire d'amour et de chocolat, saupoudrée de fantastique n'était pas pour me déplaire.

De l'auteur, je ne savais rien ou presque, je n'écoute pratiquement pas de chanson française, donc ce fut une découverte totale.

Alors que dire ? Et bien malheureusement, je n'ai pas été gagnée par un enthousiasme délirant. Il y a pourtant beaucoup de bonnes choses dans le conte de Malzieu. C'est poétique et plein de fantaisie, savoureux aussi, à l'image du chocolat au goût de baiser.

Il est évident que l'auteur aime jouer avec les mots, utilisant images et métaphores, créant même un vocabulaire propre au monde du narrateur et de son amoureuse invisible. Son histoire possède un charme indéniable, une fraicheur et une originalité fort bienvenues dans le monde la littérature française.

Et bien, me direz-vous, qu'est-ce qui cloche ?

C'est l'histoire d'amour justement, qui ne m'a guère émue. Pas assez de souffrance, de passion, de tragique ou de romantique ? Ou tout cela à la fois ? Une héroïne trop insaisissable, lointaine et un peu étrangère à sa propre histoire. Un héros trop indécis (il doit déjà faire son deuil d'une précédente love-story...). Bref, je m'attendais à ce que ce soit Elle et Lui. Mais non, l'amour ici m'a semblé peu palpable. Beaucoup moins en tout cas que les trouvailles et artifices concoctés par notre inventeur dépressif. Tous les moyens sont utilisés, déployés, mais le moteur de tout ceci, l'Amour avec un grand A, je ne l'ai pas trouvé. Un comble après toutes les ruses employées par ce pauvre garçon.

Ce n'est pas grave, l'amour relève d'une étrange alchimie, et ce n'est pas parce que ce roman ne m'a pas transportée que je renoncerai à lire un autre Malzieu. La Mécanique du coeur par exemple. C'est même prévu.
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C'est le genre de romans qui sort du commun. Mathias Malzieu nous emmène dans un univers poétique, doux, fragile et romantique. J'avais même envie de relire plusieurs fois les mêmes phrases, pour m'imprégner de leur poésie.

L'auteur invente des mots "appartelier" ou "floconfetti", il prend plaisir à jouer sur les mots. le narrateur partant à la pêche à la fille invisible affublé d'un perroquet nommé Elvis dans un univers loufoque et très imagé.

Le plus petit baiser jamais recensé est un très beau conte poétique, dans la même veine que La mécanique du coeur, dont j'avais adoré l'adaptation.

Mais, à force de circonvolutions en tous sens, je me suis un peu lassée de cette narration alambiquée. Preuve de mon manque d'intérêt: j'ai mis une semaine à lire les 160 pages de ce petit livre ! Dommage parce que ça commençait bien.
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Le livre n'était pas mauvais. Il était singulier, avait beaucoup d'éléments originaux, qui se démarquaient et qui rendaient ce livre particulier. Cependant, malgré le brin de fantastique dans le livre, je n'ai pas réussi à accrocher à l'oeuvre. Je l'ai lu sur la demande d'une amie et j'étais soulagée de le terminer. Au moins, il est court, environ 2h de lecture maximum. Il a eu le bénéfice de me faire rire à deux occasions.Mais pas celui de me surprendre quand à l'identité de la fille invisible, dommage.

Un tout petit roman qui se lit en à peine 2 heures et qui nous emmène dans une histoire d'amour poétique et farfelu. Agréable et léger, comme tous les livres de Mathias Malzieu

J'ai lu hier mon premier roman de Mathias Malzieu " le plus petit baiser jamais recensé".

J'avais lu tellement de critiques élogieuses que j'en attendais beaucoup. J'ai été déçue. Je l'ai trouvé ennuyeux.

Pourtant, j'aime les univers oniriques, surréalistes et poétiques. Mais là, non.
Son inventeur qui cherche une fille devenue invisible après un baiser très rapide. L'idée est sûrement originale, mais ça ne m'a pas convaincue.
J'ai trouvé que le perroquet, le détective et certaines inventions étaient bien trouvées. Mais pas assez exploitées.

Ce qui m'a gênée, c'est la comparaison que j'ai faite inconsciemment avec "Ll'écume des jours" de Boris Vian. Et évidemment impossible de dépasser ce merveilleux roman.

De jolies expressions, mais elles s'accumulent. Et ça m'a paru superficiel.

Première déception cette année

On parle bien souvent de surréalisme à la belge"; mais Mathias Malzieu n'est pas mal dans le genre; dès les premières pages, l'auteur prend le lecteur par la main et l'emmène dans un nouveau voyage à travers son Univers.
C'est le troisième livre que je dévore de lui... Aussi magnifiques l'un que l'autre...je ne sais pas pour quelles raisons; je trouve qu'ils se complètent même...hi hi...
Respect Monsieur l'Artiste! Je le revendrai lundi en seconde main quand même mais ce fut un bon moment lecture...

Découverte de l'auteur et bien que j'ai aimé, je n'ai pas été emportée par la « magie » de l'histoire. Un goût mitigé pour ce livre.

Une lecture qui m'a torturé le cerveau du début à la fin.
L'histoire en elle-même est très belle, mêlant romance et mini-enquête, on se laisserai vite prendre au jeu du héros. L'auteur présente un schéma classique d'histoire d'amour agrémenté d'une touche de magie.
Le texte, par contre, c'est un autre sujet. Je pense que l'auteur a voulu mettre toutes les figures de style possible dans son oeuvre et le maximum de mots différents de vocabulaire possible. J'ai parfois dû relire des phrases tellement certaines formulations m'ont surprise. Chaque page vous triture le cerveau pour pouvoir suivre l'histoire. Heureusement, on arrive sans misère à se localiser dans les différents lieux du récit et à visualiser les personnages.
Je suis parvenue malgré tout à m'attacher à Louisa, la pharmacienne qui fait de son mieux pour aider le héros. Bizarrement, le côté décalé et troublé de cet inventeur dépressif ne m'a pas conquise. Cet Amélie Poulain au masculin a pourtant un passé bien construit tout comme son caractère mais ça n'a rien changé, malheureusement.
Je ne sais pas encore si je vais garder ce livre pour le relire un jour où je serai au top de ma forme cérébrale pour peut-être l'apprécier à la hauteur du travail qu'il a dû demander ou si je le laisserai prendre son envol jusqu'à une autre bibliothèque.

Le plus petit baiser jamais recensé m'a rappelé les univers d'Amelie Poulain et même pourquoi pas de Tim Burton. de la poésie et du romantisme qui mijotent dans une marmite loufoque. Je n'ai pour ma part pas réussi à m'imprégner de l'histoire mais l'idée est originale.