Le plus petit baiser jamais recensé

C'est la tendre histoire d'un inventeur-dépressif, comme il se qualifie, car toutes les choses qu'il crée ne marchent pas la plupart du temps alors il tombe en dépression. Il a le coeur en miettes depuis que sa copine l'a quittée. Puis, un beau jour, il embrasse une fille d'un doux et furtif baiser avant que celle-ci ne disparaisse. Pour la retrouver, sur les conseils de sa pharmacienne, Louisa, il fait appel au grand détective Gaspard Neige. Flanqué de son perroquet Elvis, qui reproduit à la perfection les orgasmes, ce dernier, tombé sous le charme de l'histoire du jeune homme et de la fille invisible, décide de l'aider. Pour ce faire, il lui prête Elvis qui se met à la recherche de sa bien-aimée. Une fois retrouvée, c'est par messages interposés qu'ils arrivent à communiquer mais voilà, le jeune homme aimerait beaucoup plus: pouvoir la serrer dans ses bras et surtout la voir. Il met aussi au point un chocolat magique qui reproduit à la perfection le goût du plus petit baiser jamais recensé. Arrivera-t-il à la faire réapparaître et surtout la convaincra-t-il de rester visible?

Mathias Malzieu nous livre ici un conte à la fois troublant, fou et poétique. Comme à son habitude, il joue avec les mots pour notre plus grand plaisir et s'invente un monde imaginaire dans lequel on est immergé. On ne s'étonne presque plus de croiser une fille invisible, des chocolats au goût de baiser, un jeune homme avec un coeur en miettes ou un détective cocasse. Ce sont pleins d'images farfelues et drôles qu'il dépeint avec justesse, humour et amour. D'un esthétisme décalé, ce conte magique et fantaisiste, qui oscille entre rêves et réalités, fait la part belle aux tendres sentiments.

Le plus petit baiser jamais recensé... aussi doux et crémeux qu'un carré de chocolat!

Mathias Malzieu est magique : sur scène pour l'énergie qu'il transmet aux personnes venues l'écouter mais aussi dans l'écriture de ses magnifiques romans.
J'avais beaucoup aimé "La mécanique du coeur" et ici avec "Le plus petit baiser jamais recensé", je suis encore charmée et conquise.

Déjà, l'écriture poétique de l'auteur ne peut que plaire et elle va a merveille avec le style des romans. Comment pourrait-on le qualifier? Un conte, avec une touche d'amour, une touche de fantastique, beaucoup d'humour et un tas d'émotions, de sensibilité et de pudeur. L'auteur nous emmène dans un monde magique ou tout peut arriver mais malgré ça je me pose sans cesse la question, si oui ou non des éléments sont autobiographiques.....

Le narrateur en tout cas est attachant, on le suit dans sa quête pour retrouver cette femme qui est devenue invisible lors de leur premier baiser. Il va user de plein de stratagèmes pour pouvoir vivre son amour et l'on va passer de rebondissements en rebondissements jusqu'à enfin découvrir cette mystérieuse jeune femme.

Il me tarde maintenant de découvrir les autres romans de Mathias Malzieu.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..

Un être brisé par l'amour embrasse une fille, un soir, dans le hall d'un théâtre. Un léger baiser, tout doux, à peine les lèvres qui s'effleurent… le plus petit baiser jamais recensé. Mais voilà que la fille, après ce baiser, magiquement disparaît. le trouble, le doute, la surprise, la peine de la voir s'envoler. Sur les conseils de sa pharmacienne, il décide d'aller voir un vieux détective spécialement des cas mystérieux. Un amoureux d'Elvis, qui fût l'amant de Liz Taylor. Sensible à sa cause, il lui propose l'aide de son perroquet, pour partir à la recherche de cette femme fantôme, qu'il finira par retrouver. Mais comment vivre une histoire d'amour avec une fille qui disparaît à chaque baiser ?
Ce tout petit livre est une vraie pépite qui regorge d'amour, de fantaisie, de magie, d'idées vachement bien trouvées. C'est rempli de poésie, de fantastique, de trouvailles, comme cet arbre à harmonica, ce fusil à grenouilles, ce perroquet qui enregistre les sons de l'amour… Bien que très rapidement on devine qui se cache derrière cet être invisible, le plaisir de lire n'est jamais perdu. C'est beau, c'est vivant, ça se lit comme on écoute une musique qui nous enveloppe. C'était mon premier Malzieu, et ce ne sera assurément pas mon dernier.

Il faut parfois peu de choses pour donner des ailes à une histoire banale et la transformer en un récit fantastique où se mèlent poésie et surnaturel.
Imaginez un inventeur dépressif ayant perdu la guerre mondiale de l'amour, séduit par une fille invisible et qui, pour la retrouver, s'adjoint un perroquet enregistreur et confectionne des baisers en chocolat.
Secondé dans cette entreprise pour le moins saugrenue par un détective privé à la tête de nuage et par Louisa, la pharmacienne timidissime, il se lance dans un challenge d'inventivité amoureuse dans l'espoir de combler enfin le trou d'obus qui lui sert de coeur.

Un court roman électrique et raffraîchissant, porté par une plume danseuse de "Bird'n'roll" aussi légère que poétique.
C'est romantique à souhait sans être nunuche tant l'imagination est agréablement et intelligemment sollicitée.
Nous aurions peut-être moins de difficultés à avancer dans la vie si, à l'instar des personnages, nous avions des "plus petits baisers jamais recensés" en chocolat à nous mettre sous la langue et des Sparadramours pour panser nos blessures de coeur.
Mathias Malzieu est un merveilleux magicien qui confère aux mots le pouvoir de nous enchanter et nous mettre de bonne humeur, sans omettre toutefois la petite touche de sensibilité indispensable à toute belle histoire d'amour.
Une fois de plus, merci à toi, David, pour ta générosité qui m'a permis de découvrir cette délicieuse petite douceur.

Je n'avais jamais rencontrer auparavant une écriture aussi poétique, métaphorique et teintée d'humour (excepté L'écume des jours de Boris Vian). Il y a encore quelques jours à peine, je ne connaissais pas Mathieu Malzieu, et pourtant je suis une lectrice musicienne, mais visiblement cet écrivain musicien poète était passé entre les mailles de mon filet.

C'est fou lorsque certains livres peuvent parfois vous donner l'impression qu'ils sont écrits rien que pour vous. Au fil des mots, votre pensée fait oui oui de la tête et dit "pas possible, il a réussi à créer des phrases poétiques tout en exprimant les sentiments enfouis au fond de nous". Et là, vous buvez à grandes gorgées ses paroles. Vous n'avez plus qu'une envie, trouver un perroquet pour vous aider dans vos recherches de baisers furtifs.

Excellente découverte!

Mathias Malzieu met en scène « un inventeur dépressif » doté d'une imagination débridée digne d'un surprisier (1). Il fait figure de loser en amour. Venant d'être quitté, son coeur en jachère, éventré, il l'a rassemblé « en miettes dans une boîte à chaussures ». (Pas comme Amélie Nothomb qui, elle, fait un autre usage de la boîte à chaussures! Elle y entrepose ses manuscrits.)
C'est ce coeur « en pièces détachées » qui vient de s'enflammer après le foudroiement causé par « le plus petit baiser recensé » et qui l'a laissé sur sa faim.

Que peuvent bien avoir en commun le héros de ce roman et Chateaubriand ?
Tous deux, émoustillés par le baiser d'une inconnue, partagent la même obsession : retrouver celle qui les a tourneboulés/chamboulés ! Pour Chateaubriand, Jérôme Attal nous raconte cette anecdote dans La petite sonneuse de cloches (2). L'auteur y autopsie ce baiser si singulier.
Serait-ce un baiser par empathie ? (3)

Suivons notre sous-doué pour l'amour dans ses investigations. Coaché par Gaspard Neige, détective privé à la retraite, il va pister, tel un Sherlock Holmes, celle qui disparaît quand on l'embrasse, tenaillé par l'envie impérieuse d'éclaircir ce mystère, de connaître cette fille invisible ! Et aussi pour épingler à son tableau de chasse ce baiser inédit ! Et « compléter sa collection de plus petits baisers jamais recensés ».

Une expédition aussi abracadabrantesque que celle dans Une sirène à Paris !
Imaginez la stupeur des passants en voyant déambuler un homme sur un skateboard (4) avec Elvis, le perroquet « wi-fille » du détective, un complice hors pair, aux dons incroyables, capable de se faire le porte-parole de l'amoureux transi et de réciter«  Sparadramour ». Cet équipage est en plus assisté de cinq écureuils  de combat!
Ils arpentent des rues aux noms illustres (Rue Charlie Chaplin, Rue Brautigan, Boulevard Bashung...)
« Le Frankenstein de l'amour » se confie à sa pharmacienne Louisa qui ainsi est informée de ses avancées. Comment étancher sa soif inextinguible depuis qu'il a connu les lèvres de cette inconnue avec ce baiser magique ?
Va-t-il réussir à lui rendre ce baiser volé ? Aurait-il rêvé ? le doute s'installe.
Beaucoup de péripéties à vivre, d'autant que la fille a le don de s'évaporer après leurs étreintes ! Et que le perroquet « déclenche ses simulations orgasmiques à l'approche de la moindre crinière brune à boucles souples ».

Les indices sont maigres, mais l'amoureux frustré déploie toute une panoplie d'artifices ! le plus innovant est « la chocolisation », afin de recréer un chocolat au goût du baiser, «  électrique, suave et doux », des friandises aux vertus aphrodisiaques, même à distance. Ne dévoilons rien de la confection complexe et insolite de ce « bonbon fourré au nectar de baiser », ni de l'effet sur Louisa, « excellent baromètre érotique » ou même sur Elvis. Mais l'addiction aux chocolats
« nouvelle formule » s'avère incontournable (effet miraculeux) et le stock s'écoule vite !
C'est alors qu'intervient Sobralia pour brouiller les pistes. Elle déclare être celle qui s'éclipse « sous le coup de son baiser ». Cette fille va-t-elle rompre la solitude de celui qui vit mal son échec amoureux ? Elle lui propose un étrange deal : « le non embrassement ».
L'auteur explore le sentiment amoureux et montre que « La naissance de l'amour est une faim qui ne se trompe par aucun subterfuge ». (5) Grâce à sa patience de « pêcheur de sirènes » (6), le narrateur connaîtra une happy end et découvrira avec stupéfaction le lien entre le détective, Louisa et Sobralia. Toutefois, il lui faudra se résoudre à un choix cornélien, du fait de la réapparition de « la bombe d'amour », son ex, repentante.

Le récit est ponctué de scènes cocasses, comme la partie de ping- pong avec « la fille fantôme », les messages du perroquet ou le spectacle du « petit cabaret magique ».

Le musicien romancier sait habilement mêler littérature, cinéma et musique. Il nous laisse entendre « les clochettes du rire » de la fille invisible, des hoquets, les vocalises du perroquet, les bruits de balles,les marches qui carillonnent. « Le contact de sa peau est aussi musical ». Même les éternuements se déclinent « en trilles et fusées. Toujours en ré mineur ». Une chanson devient le leitmotiv : «  It's now or never ».

Dans ce roman, on se délecte du style toujours très imagé du narrateur. Il comparele cirque d'hiver sous la neige « à un gigantesque donut saupoudré de sucre glace ».
Il nous régale de ses mots valises : appartelier, télépathisserie, coeur- circuit.
L'appartelier de « l'homme-grenier » recèle des choses hétéroclites, des livres (« Une maison sans livres est comme un corps sans âme) ». Et il y fait pousser « des fleurs d'harmonica , un arbre à barrettes »! Les fenêtres sont comme « des hublots de chalutier magique aimantant la lumière ».

Cerise sur le gâteau, le roman se clôt par une liste de « Sparadramours », dédiés à Louisa à qui il décerne « le Prix Nobel de l'amour ». On note toujours dans son écriture un plaisir jubilatoire flirtant avec la poésie, ce qui enchante le lecteur.
Mathias Malzieu, à l'imagination sans borne, nous entraîne dans une quête amoureuse atypique, gourmande et délicieuse. Indubitablement, l'auteur sait capter son lecteur. le lecteur, « son ami immédiat », dit-il dans une interview.
Difficile de résister au chocolat, après lecture, ce puissant accélérateur de passions !
« Ce livre s'ouvre comme une boite de chocolats et se referme comme une boîte à bijoux » ! pour reprendre une formule de Bernard Pivot.

(1) Surprisiers : «  Ceux dont l'imagination est si puissante qu'elle peut changer le monde – du moins le leur, ce qui constitue un excellent début ».
Terme que Mathias Malzieu a forgé pour son roman Une sirène à Paris,Albin Michel
(2) La petite sonneuse de cloches de Jérôme Attal. Rentrée littéraire, août 2019,
éditions Robert Laffont
(3) En référence au baiser échangé entre Audrey Hepburn et Fred Astaire dans Funny Face
(4) le skateboard, moyen de déplacement que Mathias Malzieu utilise lui-même.
Rappelons sa traversée de la Norvège en skateboard ainsi que le tour de l'Islande.
(5) Citation extraite de la petite sonneuse de cloches de Jérôme Attal.
(6)On pense à Gaspard Snow et sa sirène Lula  du roman Une sirène à Paris !

Mathias Malzieu nous ravit avec délice de ce petit roman, le plus petit baiser jamais recensé .Un inventeur qui cour après la jeune fille qui lui a donné un baiser si timide sur les lèvres, mais qui disparait aussi vite .Il va raconter a Louisa sa pharmacienne son aventure qu'il ne peut oublier. Celle-ci lui recommande le détective a la retraite Gaspard Neige et le perroquet Elvis cet oiseaux va faire des prouesses jusqu'à retrouver la fille invisible, pour notre inventeur la surprise sera vraiment hors du commun .Très beau roman qui mélange l'amour et polar romantique.

Ma rencontre avec Mathias Malzieu est le fruit du hasard. Au détour d'une libraire, un ouvrage m'attire l'oeil. Il s'agit de Métamorphose en bord de ciel. Titre poétique d'un conte moderne, couverture aux graphismes qui m'entraînent tout de suite dans cet univers, un moral un peu en berne face aux tragédies de la vie...Il ne m'en fallait pas plus, ce livre me parle, je repars avec. J'aime les beaux ouvrages, les livres qui ont une âme, et la sienne me parle dès ce premier contact.

Voilà ma première rencontre avec ce Tim Burton français. Ont suivi La Mécanique du coeur, et le plus petit baiser jamais recensé, et Mathias Malzieu ne me déçoit jamais; écriture rythmée, métaphores et jeux de mots improbables, une sensibilité à fleur de peau qui m'emmène dans ce monde à part...Je ne connais pas Dyonisos, le groupe dont il est le chanteur (honte à moi sans doute!), mais vous l'avez compris, j'aime l'écrivain...

le plus petit baiser jamais recensé ne faillit pas...Je l'ai savouré, prenant le temps de la lecture, désirant ce pouvoir d'invisibilité que subit la jeune fille, voulant goûter ces chocolats au baiser que notre génial inventeur a fait naître pour se rapprocher d'elle...

Ce livre est un rayon de soleil pour moi...Un vrai coup de coeur!
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..

Un joli conte un peu fou dans lequel je me suis totalement immergée.

Beau à se pâmer.

Se pâmer d'amour, mais rêver, rêver aussi et toujours.

L'Amour, l'Amour, l'Amour dont on parle toujours !

Magique !

Magnifique !

Addictif !

Inventif !

Poétique !

🎶...Taille moi les hanches à la hache
Jai trop mangé de chocolat
Croque moi la peau, s'il-te-plait
Croque moi les os, s'il le faut...🎶 chantait la femme chocolat, Olivia Ruiz.
Le plus petite baiser jamais recensé est une ode à l'amour, un morceau de chocolat doux lorsqu'on le croque et puissant ensuite par son amertume.
Un inventeur-dépressif rencontre une fille qui disparaît quand on l'embrasse.
Quoi de plus normal ?
Il y est beaucoup question de chocolat.
C'est tendre, délicat, dans un univers décalé et féerique à la Tim Burton.
Les personnages sont attachants.
Un moment magique et moelleux comme un chamallow.
Une jolie parenthèse enchantée.