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EAN : 9782080665690
253 pages
Flammarion (30/06/2008)
4.75/5   2 notes
Résumé :
Flammarion (réédition Numérique Fenixx) Spécial-police 31 Décembre 1990.
Une brillante reconstitution des romans d'Agatha Christie. Mais Jean-Michel Maman nous conduit vers un épilogue qu'aucun de ses personnages ne voulait affronter. Premier roman d'un journaliste spécialisé en informatique.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Plantier usurpe l'identité de son cousin Joe King. Et du jour au lendemain il devient détective. Un jour on fait appel à lui. C'est un majordome anglais qui le persuade de l'accompagner au manoir de Lady Wensley. le majordome l'encourage à élucider un crime soi-disant maquillé en accident. Plantier s'attelle à la tâche avec sérieux mais voilà lui il est souffleur de verre et on ne s'improvise pas détective comme ça. Et même s'il imite de son mieux Hercule Poirot ou encore Sherlock Holmes rien ne va plus, les morts s'amoncellent dans le manoir.
Voici un roman original ou le détective amateur n'ai même pas détective. Aussi l'auteur nous emmène dans un huis-clos. On se laisse entraîner dans ce manoir avec ses invités, la famille de la victime et les domestique. Il y a là une vieille lady irascible, un major débonnaire, un pasteur inquiétant, un bibliothécaire fou et suspect, un fils bourru, une actrice ratée, un jardinier boiteux, toute la domesticité habituelle... Cela fait vraiment beaucoup d'assassin potentiel. Tellement qu'on a même l'impression d'être dans un roman d'Agatha Christie. Sauf qu'ici le roman au début est très parodique. Mais attention car notre enquête va peu à peu prendre un tour inattendu. L'histoire glisse peu à peu dans l'angoisse ce qui lui confère une autre dimension. Et que dire de ce dénouement imprévu. Mais aussi renforcer l'intérêt de cette histoire. Bref nous découvrons ici un roman policier original mais aussi très attachant. Un très sympathique moment de lecture.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Excellent livre que je n'ai pas pu lâcher avant de l'avoir fini.
C'est très bien écrit, les personnages sont succulents. L'intrigue ne vous lâche pas une seconde et le dénouement est absolument.... Lisez le et vous comprendrez ce que je veux dire!
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
— C’est terrible, dit Plantier. (Il déglutit pour affermir sa voix.) Mais comment est-ce arrivé ?
— De façon très banale, monsieur King. Et c’est justement, à la réflexion, ce qui m’a inquiétée. En apparence, Thomas Corner a été victime d’un accident de voiture. Vous devez savoir que nous avons au manoir une très belle collection de vieilles automobiles, et que Thomas avait pour charge de les réparer et de les entretenir. Il y a trois semaines, il est parti, presque comme chaque jour, faire un tour pour vérifier le moteur de la Wallace-Turnbell, et nous ne l’avons pas vu revenir. Comme le soir tombait, Mortimer est parti à sa recherche. Il a retrouvé la voiture contre un arbre. A quelques mètres de là, Thomas était allongé dans l’herbe. Il était mort. Il portait à l’arrière du crâne la marque de coups très violents.
— C’est affreux, dit Plantier. Et a-t-on pu en découvrir la cause ?
— Pas précisément. Seul le docteur d’Hammerstown, qui est venu sur les lieux, a été catégorique. Selon lui, sous la violence du choc, la tête a heurté plusieurs fois le dossier du siège et la carrosserie. Sonné, Thomas a réussi à s’extraire de la voiture pour chercher du secours. Il s’est traîné sur quelques mètres et a rapidement succombé à ses traumatismes.
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La nuque du chauffeur était toujours à sa place, droite et digne face au volant. Plantier se glissa accroupi jusqu’à la cloison de séparation et frappa au carreau. La vitre coulissa. « Nous serons arrivés dans une demi-heure, monsieur. » Une demi-heure encore ! Il avait sous-estimé la distance, et de beaucoup. Il aurait dû regarder une carte, rester calme, réfléchir. Et ce chauffeur à la moustache si respectable s’était bien gardé de le prévenir !

Décontenancé, il resta à genoux le long de la cloison et posa son menton sur ses bras croisés dans l’ouverture, installé comme un pénitent devant le guichet du confessionnal. Mais le prêtre lui tournait le dos et ne regardait que la route. D’ailleurs, quelles fautes avait-il à avouer ? Il avait la cinquantaine, pas glorieuse, un visage enveloppé à la peau épaisse et vaguement relâchée, un gros nez, un double menton qui serait bientôt triple : bref, une face banale, très concrète, débonnaire, à laquelle ses cheveux épars, dont une mèche grasse lui tombait souvent sur le front, donnaient un air invinciblement négligé.
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« A première vue, madame, l’affaire est difficile. D’après les circonstances des crimes, qui sont très énigmatiques, je dirais que nous avons affaire à quelqu’un d’intelligent, qui sait où il va, qui sait pourquoi et comment il tue. Toutefois, c’est très rassurant ! Car nous autres détectives, nous redoutons surtout les violents et les fous. Si le coupable raisonne, nous pouvons retrouver le fil de son raisonnement, et tout au bout, lui-même. Sa façon de procéder peut vous sembler mystérieuse, mais elle est habituelle : il veut nous faire croire à des accidents ; pour mieux masquer son identité, il maquille ses crimes, tout simplement. La routine, madame. Encore faut-il élucider l’énigme.
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Pendant plus de vingt ans, il avait été souffleur de verre à Biot, en Provence. A sa façon, c’était une vedette. Le mercredi surtout, où il travaillait en public, devant les classes d’enfants qui se succédaient, bruyantes et attentives, et se mêlaient en se pressant face à lui, dans la travée. On le regardait les yeux écarquillés, comme on observe les gestes d’un magicien, avec cette même attention à la fois crédule et sceptique. Où était le truc ? Rien que de très naturel, mes enfants : au bout d’une paille de métal, il prélevait une boule orangée de verre en fusion. D’un geste ample, lent et calculé, il portait le chalumeau à sa bouche, enflait les joues (souvent des rires ponctuaient cet instant), et il soufflait. La petite boule si compacte se gonflait comme une outre avec des reflets irisés de bulle de savon, et un murmure montait de la foule des enfants : il remuait de l’air et créait une chose à partir de rien ; de son souffle semblait jaillir la matière ; il avait la toute-puissance d’un Créateur.
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C’est une affaire très délicate. Nous n’avons pas l’habitude, vous vous en doutez, de faire appel à une aide extérieure pour résoudre nos difficultés. Mais jusqu’à présent nous avons affronté des ennemis que nous pouvions nommer, évaluer, et combattre de face. Or l’attaque sournoise dont je crois que nous sommes victimes aujourd’hui ne prend en compte aucune des règles communes de l’honneur. Si elle ne visait si haut, c’est une manœuvre que je n’hésiterais pas à qualifier de crapuleuse... »
Lady Wensley avait baissé la voix. Elle se pencha au-dessus du guéridon.
« On en veut à notre nom, monsieur King... Quelqu’un essaie de nous affaiblir. De nous détruire peut-être même. Quelqu’un dont j’ignore absolument l’identité, et dont j’ai bien du mal à imaginer les motivations. Mais les faits sont là, têtus, indiscutables. Deux d’entre nous sont déjà morts. Assassinés.
— Assassinés ! » s’exclama Plantier.
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