Un écrivain américain mais parisien, très parisien, dilettante comme seuls les écrivains germanopratins savent l'être, reçoit un beau matin un courrier contenant deux photos de
Jean Seberg accompagné d'une phrase mystérieuse : « elle ne s'est pas suicidé, elle a été assassinée ». Jean qui ??? se demande le lecteur lambda et peu cinéphile de 2019.
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Jean Seberg, l'actrice météore choisie parmi 18 000 jeunes filles pour incarner Sainte Jeanne dans le Hollywood du code Hays.
Jean Seberg à jamais Cécile la narratrice de
Sagan qui apprivoise la tristesse.
Jean Seberg qui n'a pas 20 ans et fait déjà la couverture de Cahiers du Cinéma. Des quoi ??? Les Cahiers du Cinéma, la revue de tous les cinéphiles, la bible qui adoubait ou déchiquetait les metteurs en scène en cette deuxième moitié du XX ème siècle.
Jean Seberg pour toujours petite vendeuse du New-York Herald Tribune sur les Champs Elysées.
Jean Seberg luttant depuis l'adolescence contre la ségrégation raciale.
Jean Seberg première actrice engagée qui joue sa vie à chaque film.
Jean Seberg et ses maris si puissants et si différents.
Jean Seberg, femme libre poursuivi par le FBI jusque dans sa vie la plus intime.
Jean Seberg disparue tragiquement à l'âge de quarante ans.
Jean Seberg icone oubliée.
Alain Mamou-Mani et
Antoine Lassaigne font revivre
Jean Seberg avec pudeur et talent.
Cette tendresse entre chaque mot devient contagieuse et le lecteur séduit ne peut que tomber amoureux de ce beau visage au regard triste. Entre biographie, autofiction et polar paranoïaque les deux auteurs s'en donnent aussi à coeur joie pour égratigner joyeusement le monde littéraire et l'industrie du cinéma. Instructif et distrayant.
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