Je ne sais pas si " On ira tous au paradis " mais , ce qui est certain , c'est qu'au moment du " Grand Départ " , ce livre ne fera pas partie de ma PAL , et , s'il est plus difficile de parler de ce que l'on n'a pas aimé, je vais toutefois vous livrer quelques unes de mes réflexions qui porteront aussi bien sur le fond que sur la forme car tout , selon moi , appelle ici commentaire.
Sur la forme , il faut bien se souvenir que ce livre a été écrit par un espagnol et qu'il s'agit donc d'une traduction . Alors , allons - y et disons - le tout net , j'ai eu l'impression de lire un long devoir peu travaillé , traduit trop littéralement, avec des phrases sans relief , bien loin de ce qu'un lecteur est en droit d'attendre d'un " objet culturel ".Pour moi , un langage bien maîtrisé , poétique , enlevé " porte " l'histoire .Point de tout cela ici , non , des phrases à " l'emporte - pièces ", un vocabulaire bien faiblard , trop " populiste " et fort décevant...Voilà ça , c'est fait , passons à l'histoire...
Autant vous le dire tout de suite , vous allez assister à une avalanche de dramatiques péripéties toutes plus invraisemblables les unes que les autres . Pour ne rien révéler , au cas où vous désireriez prendre " connaissance " du spécimen ,vous allez accompagner Sergio , Paz et leurs deux enfants , Iker et Yago en vacances . Sur l'autoroute , leurs quatre vélos se détachent et tombent sur la chaussée ....Sergio ne s'arrête pas ....et l'orage éclate ( oui , bon , quand je dis ça, c'est pour l'image , hein .). Et c'est du lourd , croyez- moi , on se demande quel esprit embrumé peut bien inventer de telles inepties .Non , vraiment , c'est trop quand même....
Un mot pour les personnages : vides , transparents , sans âme, rien , le néant...Une mention spéciale pour Paz , la mère qui , selon moi , " touche le fond " ....Je vous laisse juges .
Je suis navré de me montrer aussi dur d'autant plus que ce livre m'a été offert .Pourtant , je me dis que nous sommes si souvent séduits et gâtés qu'il nous faut bien admettre que tout le monde n'a pas forcément le même talent et que lire des ouvrages " de série B " est formateur aussi pour nous , simples et modestes lecteurs .
"Nous irons tous au paradis", Diable !!! (OUPS !!! ) et pourtant Paz , elle va y aller , elle , alors....tous les espoirs sont permis...
Et comme aurait dit le grand Coluche " ," ils le vendent cher , çà ? ...............Ah , oui , quand même !!!"
Mon admiration envers les auteurs a des limites mais m'oblige à être sincère et surtout respectueux . J'espère l'avoir été mais ...vous n'êtes pas obligé(e)s de me croire...
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c'est le début des vacances pour Sergio, Paz et leurs deux enfants .
Alors qu'ils roulent sur l'autoroute en direction de Bilbao, le porte velo cède : les 4 vélos tombent sur la chaussée .
Sergio décide de continuer sa route : c'est trop dangereux pour s'arrêter.
Mais le lendemain ,Paz apprend que ce "banal" incident a provoqué un grave accident et qu'une personne est décédée .
A partir de ce moment les vacances tournent au cauchemar , l'insouciance a fait place à la culpabilité aux remords, aux interrogations : se rendre à la police ? ne pas se rendre ?
Aussi va s'enchainer une série d'événements plus dramatiques les uns que les autres .
Au début j'ai été happé par l histoire montrant qu'une mauvaise décision prise au mauvais moment peut transformer la plus banale des vies en cauchemar .
Mais j'ai trouvé tous ces rebondissements rocambolesques voire hallucinants: c'était un peu gros !
Dommage j'ai adoré l'écriture vive et acérée de l'auteur : une plume parfois froide en parfaite adéquation avec la psychologie des personnages .
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Un couple, accro au boulot et deux enfants, belles situations, belle maison près de Madrid. La période des vacances est toujours pour eux une période de stress car ils vont devoir cohabiter comme une vraie famille, ce à quoi ils ne sont pas doués.
La veille du départ, Sergio veut absolument prendre les 4 vélos que son frère accroche sur un nouveau porte vélos.
Le long de l'autoroute, le porte vélos se décroche. Sergio hésite, continue, il ira voir la police dès que possible, Ils apprennent que l'obstacle a fait un mort et un blessé grave. Pris de remords Sergio veut se rendre, Paz ne veut pas qu'il aille en prison et que les enfants grandissent sans père.
S'ensuit tout un enchainement de circonstances.
J'ai lu ce livre sans m'arrêter tant je voulais connaître la fin.
Ce qui m'a le plus ébahi, oui c'est le mot , c'est le manque de culpabilité de l'héroïne. C'est presque la faute des autres si elle agit de cette façon.
Le livre est épatant.
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Avoir un enfant, c'est plonger en soi-même à la redécouverte de son enfance, appeler sa mère pour qu'elle vous rappelle celui ou celle que vous étiez alors et faire peau neuve à travers l'être que vous avez en face de vous. Les enfants obligent à tout revivre, à se rééduquer et à réparer les erreurs.
On dit qu'un enfant est un éclat d'avenir, une bénédiction, l'unique amour désintéressé et un trésor immérité, le chaînon qui nous lie au futur.
A présent, face à la mer, te reviennent à l'esprit les mots de ta mère : on n'oublie rien mais on apprend à cohabiter avec le passé.
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Les livres dans l'ordre :
"Blanquette" de Laure Buisson, Éditions Mon poche
"Je suis un écrivain frustré" de José Angel Manas, Éditions Nouvelles Plumes
"La mort selon Turner" de Tim Willocks, Éditions Pocket
"Dirty sexy valley" de Olivier Bruneau, Éditions le Tripode
"La belle vie" de Matthew Stokoe, Éditions Folio
"Le colis" de Sebastian Fitzek, Éditions le Livre de Poche
"Le verdict" de Nick Stone, Éditions Folio
"Une aventure d'Eddie Flynn, T3 : Treize" de Steve Cavanag, Éditions Bragelonne
"Anatomie d'un scandale" de Sarah Vaughan, Éditions le Livre de Poche
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