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EAN : 9782298143126
France loisirs (25/08/2018)
3.85/5   17 notes
Résumé :
Sur la route des vacances, une famille comme toutes les autres roule, insouciante. Puis, c'est l'accident. Insignifiant, déjà oublié. Pourtant la spirale du cauchemar est lancée. Paz, son mari, ses enfants n'y échapperont pas. Jusqu'où les entraînera cet engrenage fatal ?
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Je ne sais pas si " On ira tous au paradis " mais , ce qui est certain , c'est qu'au moment du " Grand Départ " , ce livre ne fera pas partie de ma PAL , et , s'il est plus difficile de parler de ce que l'on n'a pas aimé, je vais toutefois vous livrer quelques unes de mes réflexions qui porteront aussi bien sur le fond que sur la forme car tout , selon moi , appelle ici commentaire.
Sur la forme , il faut bien se souvenir que ce livre a été écrit par un espagnol et qu'il s'agit donc d'une traduction . Alors , allons - y et disons - le tout net , j'ai eu l'impression de lire un long devoir peu travaillé , traduit trop littéralement, avec des phrases sans relief , bien loin de ce qu'un lecteur est en droit d'attendre d'un " objet culturel ".Pour moi , un langage bien maîtrisé , poétique , enlevé " porte " l'histoire .Point de tout cela ici , non , des phrases à " l'emporte - pièces ", un vocabulaire bien faiblard , trop " populiste " et fort décevant...Voilà ça , c'est fait , passons à l'histoire...
Autant vous le dire tout de suite , vous allez assister à une avalanche de dramatiques péripéties toutes plus invraisemblables les unes que les autres . Pour ne rien révéler , au cas où vous désireriez prendre " connaissance " du spécimen ,vous allez accompagner Sergio , Paz et leurs deux enfants , Iker et Yago en vacances . Sur l'autoroute , leurs quatre vélos se détachent et tombent sur la chaussée ....Sergio ne s'arrête pas ....et l'orage éclate ( oui , bon , quand je dis ça, c'est pour l'image , hein .). Et c'est du lourd , croyez- moi , on se demande quel esprit embrumé peut bien inventer de telles inepties .Non , vraiment , c'est trop quand même....
Un mot pour les personnages : vides , transparents , sans âme, rien , le néant...Une mention spéciale pour Paz , la mère qui , selon moi , " touche le fond " ....Je vous laisse juges .
Je suis navré de me montrer aussi dur d'autant plus que ce livre m'a été offert .Pourtant , je me dis que nous sommes si souvent séduits et gâtés qu'il nous faut bien admettre que tout le monde n'a pas forcément le même talent et que lire des ouvrages " de série B " est formateur aussi pour nous , simples et modestes lecteurs .
"Nous irons tous au paradis", Diable !!! (OUPS !!! ) et pourtant Paz , elle va y aller , elle , alors....tous les espoirs sont permis...
Et comme aurait dit le grand Coluche " ," ils le vendent cher , çà ? ...............Ah , oui , quand même !!!"
Mon admiration envers les auteurs a des limites mais m'oblige à être sincère et surtout respectueux . J'espère l'avoir été mais ...vous n'êtes pas obligé(e)s de me croire...
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c'est le début des vacances pour Sergio, Paz et leurs deux enfants .
Alors qu'ils roulent sur l'autoroute en direction de Bilbao, le porte velo cède : les 4 vélos tombent sur la chaussée .
Sergio décide de continuer sa route : c'est trop dangereux pour s'arrêter.
Mais le lendemain ,Paz apprend que ce "banal" incident a provoqué un grave accident et qu'une personne est décédée .
A partir de ce moment les vacances tournent au cauchemar , l'insouciance a fait place à la culpabilité aux remords, aux interrogations : se rendre à la police ? ne pas se rendre ?
Aussi va s'enchainer une série d'événements plus dramatiques les uns que les autres .
Au début j'ai été happé par l histoire montrant qu'une mauvaise décision prise au mauvais moment peut transformer la plus banale des vies en cauchemar .
Mais j'ai trouvé tous ces rebondissements rocambolesques voire hallucinants: c'était un peu gros !
Dommage j'ai adoré l'écriture vive et acérée de l'auteur : une plume parfois froide en parfaite adéquation avec la psychologie des personnages .

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Quand le départ en vacances vire au cauchemar, ça donne matière à un excellent thriller espagnol.

C'est l'été à Madrid. Paz et son mari Sergio préparent les valises de la petite famille, ça sent bon les vacances au bord de la mer. Avant de partir, Sergio décide sur un coup de tête d'embarquer les quatre vélos. Un peu de sport ne fera pas de mal aux petits et surtout aux grands. Une fois ces derniers solidement harnachés au porte-vélos, il ne reste plus qu'à prendre la route avec la légèreté et l'insouciance de rigueur. Mais alors qu'ils sont sur une portion d'autoroute sans accotement, un vélo se détache et tombe sur la chaussée, entraînant les trois autres dans son sillage. le bon réflexe aurait été de s'arrêter pour ramasser les vélos et dégager la voie mais impossible, il n'y a pas la place. Aussi, décident-ils de continuer leur route jusqu'à atteindre la prochaine aire de repos pour prévenir la Guardia. C'est ce qu'il faut faire. Ils en sont persuadés, ils s'en persuadent l'un et l'autre. Pourtant ils n'en feront rien. Les vélos resteront sur la route jusqu'au moment où ils provoqueront un accident mortel. Trop tard pour agir, l'heure est à la culpabilité. Sergio est coupable de la mort d'un homme. Son absence de réaction face à un danger a causé le décès d'une personne. le voilà criminel lui qui n'aspirait qu'à être vacancier. Et alors qu'il pense avoir touché le fond et tutoyé l'enfer, il est loin d'imaginer que la descente est à peine entamée…

C'est un bon roman, c'est une belle histoire… Désolée, c'est la seule façon que j'ai trouvé pour me sortir Polnareff de la tête : remplacer le refrain d'On ira tous au paradis par un autre aussi entêtant, et ça marche ! Mais ces mélodies sont bien trop douces pour évoquer ce roman à la fois dur et follement addictif. En dehors du prologue et de l'épilogue rédigés à la deuxième personne du singulier – effet de style auquel je n'adhère absolument pas – le reste du roman m'a transportée. La plume de José Angel Manas est tranchée et efficace, un peu froide parfois mais en parfaite adéquation avec la psychologie des personnages.

L'enchaînement des faits n'a rien de rocambolesque, on croit sans problème à cette histoire et ça, ça me plaît car je fais partie de ceux qui pensent que la plus banale des vies peut tourner à l'extraordinaire par une mauvaise décision prise à un moment donné ou par une mauvaise rencontre qu'on n'a pas su éviter. J'aime plus que tout dans un thriller parvenir à m'identifier fortement aux personnages car leur vie aurait pu être la mienne et en ce sens, je me suis très bien vue sur cette route des vacances. Je me suis régalée à m'imaginer prendre cette décision lourde de conséquences : s'arrêter ou continuer ?

Et vous, vous auriez fait quoi à leur place ?
Lien : https://www.lettres-et-carac..
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Un couple, accro au boulot et deux enfants, belles situations, belle maison près de Madrid. La période des vacances est toujours pour eux une période de stress car ils vont devoir cohabiter comme une vraie famille, ce à quoi ils ne sont pas doués.
La veille du départ, Sergio veut absolument prendre les 4 vélos que son frère accroche sur un nouveau porte vélos.
Le long de l'autoroute, le porte vélos se décroche. Sergio hésite, continue, il ira voir la police dès que possible, Ils apprennent que l'obstacle a fait un mort et un blessé grave. Pris de remords Sergio veut se rendre, Paz ne veut pas qu'il aille en prison et que les enfants grandissent sans père.
S'ensuit tout un enchainement de circonstances.
J'ai lu ce livre sans m'arrêter tant je voulais connaître la fin.
Ce qui m'a le plus ébahi, oui c'est le mot , c'est le manque de culpabilité de l'héroïne. C'est presque la faute des autres si elle agit de cette façon.
Le livre est épatant.
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Paz s'est construit la vie dont elle rêvait. Et elle y tient.

Et soudain, dans des circonstances complètement absurdes, survient la tragédie et cet homme entre en scène.

Cet homme? Un détective, policier à la retraite, qui n'a rien de recommandable, engagé par les beaux-parents de Paz suite à la disparition de son mari. Il lui dit qu'il sait tout. Elle sait que personne ne croira la vérité, alors elle évalue ses possibilités. Se débarrasser de lui.

Tout ça à cause d'un porte-vélos qui lâche, libérant les 4 vélos sur l'autoroute…

Les vacances commencent bien! Les vélos perdus sur l'autoroute, un incident somme toute banal. Sauf que Paz apprend le lendemain par le journal que l'incident a créé un accident. Et ils ne se sont pas arrêtés… Bien sûr, Paz n'imagine pas à quel point cela va gâcher et bouleverser ses vacances. Elle ne sait pas encore dans quel engrenage elle a mis le doigt.

Bien qu'un peu irréaliste, j'ai bien aimé l'histoire. La façon dont Paz appréhende les choses, les scénarii qu'elle imagine, la façon dont elle espère se tirer d'affaire, et les choix très « judicieux » qu'elle fait et qui sont à chaque fois un pas de plus dans le gouffre qu'elle creuse elle-même.

Pourtant, à chaque étape de son effondrement, elle est bien persuadée que c'est la solution pour s'en sortir et échapper à sa culpabilité et à ses responsabilités.

La femme parfaite qu'elle semblait être se délite page après page, découvrant une psychopathe en puissance. Mais, hélas pour elle, il y a bien un moment où la réalité va la rattraper…
Lien : https://lyseelivres.wordpres..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Avoir un enfant, c'est plonger en soi-même à la redécouverte de son enfance, appeler sa mère pour qu'elle vous rappelle celui ou celle que vous étiez alors et faire peau neuve à travers l'être que vous avez en face de vous. Les enfants obligent à tout revivre, à se rééduquer et à réparer les erreurs.
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On dit qu'un enfant est un éclat d'avenir, une bénédiction, l'unique amour désintéressé et un trésor immérité, le chaînon qui nous lie au futur.
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A présent, face à la mer, te reviennent à l'esprit les mots de ta mère : on n'oublie rien mais on apprend à cohabiter avec le passé.
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