Citations sur Les hommes de la liberté, tome 1 : Les vingt ans du roi.. (9)
Le roi de France engage 33 millions de livres (160 millions de francs 1970) par an pour ses seules dépenses de bouche, d'écuries, de domestiques et de bâtiments. C'est l'équivalent du budget total d'une nation comme la Prusse.
Le roi d'Angleterre, lui, ne dispose que de 23 millions pour sa liste civile, sur laquelle il doit payer non seulement ses propres dépenses, mais aussi ses ministres, ses ambassadeurs, ses juges...
Toutes les religions prêtent la main au despotisme; je n'en connais aucune toutefois qui le favorise autant que la chrétienne.
Marat, les chaînes de l'esclavage
Le premier coup que les princes portent à la liberté n'est pas de violer avec audace les lois, mais de les faire oublier. Pour enchaîner les peuples, on commence par les endormir...
Marat, les chaînes de l'esclavage
La liberté a le sort de toutes les autres choses humaines; elle cède au temps qui détruit tout, à l'ignorance qui confond tout, au vice qui corrompt tout, et à la force qui écrase tout.
Marat, les chaînes de l'esclavage
Voltaire et Diderot ne s'écrivent plus qu'une ou deux fois par an ,et encore...Chacun s'est installé dans son personnage .Diderot supporte mal ce qu'il subsiste de déisme dans "Le Patriarche" .L'univers des philosophe est trop petit pour eux deux .Mais on se salue encore superbement de seigneur à seigneur.
Le procureur général du Châtelet lui ayant interdit de s'habiller en bleu, « couleur du sang royal », Charles-Henri (Samson) avait opté pour le vert, et lancé, ce faisant « la mode à la Samson », qui avait fait fureur au temps de la Pompadour.
107 – [p. 200]
Pépin-le-Bref, premier roi des Francs dont le sacre soit historiquement constaté. La tradition d'un soi-disant sacre de Clovis après son baptême est légendaire.
106 – [p. 207]
Afin de rattacher la coutume capétienne à celle des Carolingiens, il y avait une cérémonie annexe à Aix-la-Chapelle, où un représentant du roi sacré à Reims, se rendait en grande pompe pour transporter – et rapporter – l'épée de Charlemagne, gardée à Saint-Denis.
105 – [p. 207]
Paramaribo estla capitale de la torture prolongée .On pend les esclaves désobéissants par des crochets de fer entre les côtes;on les fouette jusqu'à la mort ,mais par intermittence , des jours entiers , pour faire durer.