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Jean-Patrick Manchette (Autre) Gébé (Autre)
EAN : 9782374981758
480 pages
Wombat (28/05/2020)
4.44/5   9 notes
Résumé :
De 1979 à 1981, parallèlement à ses activités d'auteur de romans noirs, de scénariste et de chroniqueur de polar, l'auteur tient pour "Charlie Hebdo" la chronique cinéma. Une édition intégrale de ses chroniques, moisson ludique et vivifiante de jugements iconoclastes.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
"Je portais une balle de révolver dans la poche. Quelqu'un m'a lancé une Bible. La balle m'a sauvé la vie !"
(Woody Allen)

Rien à voir avec le livre de Jean-Patrick Manchette, mais on va parler de cinéma, et je me dis que dans un film, cette scène pourrait avoir beaucoup de charme !
Les chroniques de cinéma de Manchette sont parues dans Charlie Hebdo à peu près au moment où le magnétoscope commençait à être considéré par les cinéphiles comme une formidable innovation technologique. Je ne me souviens même pas où a fini le mien... Et il n'y a pas si longtemps que son successeur, le lecteur de DVD, a décidé que son temps est pareillement révolu, en refusant obstinément de continuer à lire quoi que ce soit. Paix à son âme ! le coeur lourd, j'ai mis aussi dans un carton tous mes films B, collectionnés avec passion des années durant. L'indescriptible "Funny Man" (avec C. Lee !), pas mal de Draculas (en commençant par celui de Murnau qui ne s'appelle même pas Dracula mais Orlock, à l'ancienne manière allemande), "L'autre enfer" (possession diabolique au couvent !!), "La furie des vampires" germano-espagole (le comte Valdemar est à la fois un vampire et un loup-garou, ce qui vous fait deux monstres pour le prix d'un !), quelques Coscarelli, Argento et Tobe Hooper... J'ai versé une larme sur un truc au titre très prometteur d'"Asphyx", que je n'ai même jamais vu. Mais doit-on vraiment regretter, puisque de nos jours on peut facilement trouver un tas de merveilles similaires sur internet, comme par exemple ce chef d'oeuvre russe nommé "Chelovek-Amfibiya" ? Difficile à dire...

En tout cas, Manchette serait d'accord sur le fait que la télé ne remplacera jamais le grand écran et un confortable fauteuil rouge dans une salle obscure. Pendant les deux ans qu'il écrivait ses chroniques (1979 - 1981), il y avait passé du temps, et même s'il est absolument impossible de connaître ou de retenir tous les films dont il parle, cette intégrale restitue très bien l'esprit du cinéma en France à la fin des années 70.
Parfois on a l'impression qu'il a passé la séance à dormir, pour expédier ensuite le film en question par deux phrases assassines, et pour certains films c'est bien le cas. Mais plus on avance dans ses chroniques, plus on réalise que derrière sa plume souvent trempée dans du vitriol, son cynisme débonnaire et son je-m'en-foutisme apparent, il y a une véritable culture cinématographique. Une culture assez rare, même ! Et l'ensemble fait une bien divertissante lecture pour occuper ces soirées où il n'y a rien à la télé.

L'époque de ces chroniques est une époque de survivants de la nouvelle vaque : Chabrol, Truffaut, Rohmer, Godard (qu'il n'aime vraiment pas !), Varda, Pialat... que des grands noms qu'on ne voit plus que dans "Le cinéma de minuit". Comme disait Coluche, "le cinéma français vit de ses comédies, et récompense ses drames". Manchette a toujours un petit mot gentil pour chacun, parfois même une analyse plus poussée, qui l'oblige ensuite à répondre au courrier de lecteurs indignés. Même cela a changé, de nos jours on peut s'indigner bien plus vite et gratuitement, tout en économisant un timbre. Mais c'est aussi une époque où les films esthétisants côtoient des westerns (encore de facture classique), des films d'horreur à petit budget et des films porno, tandis que de l'autre côté émergent les "jeunes réalisateurs prometteurs", comme Lucas, Spielberg ou Scott. Et Manchette vous parle aussi bien d'"Alien" que d'un affreux film gore de Lucio Fulci, de "Lolita" de Kubrick, d'"Elephant Man" de Lynch, ou des films de Hitchcock. Et de Kurosawa, très intéressant, j'ai failli oublier ! Lui, il n'oublie rien, même pas les fanzines et les publications artistiques consacrées au 7ème art.
C'est aussi une époque où on pouvait voir des reprises des films anciens (pour la plupart sous-titrés); où les petites salles organisaient des soirées thématiques et des cycles consacrés aux différents pays ou différents réalisateurs. A la fin des années 90, il en restait encore quelques unes à Paris, même si on ne lançait plus de riz pendant la projection de "Rocky Horror Picture Show", et on a soigné sa mise en allant voir "Easy Rider". Certaines de ces salles avaient à peine trente places, ce qui était pile-poil le nombre de personnes désireuses de voir les films de Théodore Dreyer. Je crois que ce ne serait plus rentable, mais j'espère me tromper.

Et pourquoi seulement 4/5 pour ce riche document écrit par la plume inimitable de Manchette ? Il y a d'abord la couverture, digne du pire film de Lucio Fulci : l'artiste numérique a transformé le visage de l'auteur de ces chroniques en surface ravagée par des strates géologiques, a rajouté de nombreux traits noirs évoquant des vers qui s'acharnent sur un cadavre, et a couronné le tout par des lèvres d'un improbable et effrayant carmin draculéen, et par la chevelure qui fait penser au pelage hirsute d'un loup-garou. Il faut dire que ça fait son petit effet, et j'étais assez soulagée de découvrir la véritable photo de Manchette sur le rabat. Puis, je suis vraiment déçue que Manchette n'éprouve aucune sensibilité envers les esthétisantes vapeurs verdâtres (parfois aussi jaunâtres ou rougeâtres) qui remplissent les films de Dario Argento. Il a utilisé de ces mots... ! Et pareil pour le "Le Choc des titans" de Desmond Davis, un film on ne peut plus formateur pour la jeunesse, car c'est la première fois de ma vie où j'ai vu à quoi ressemble un Kraken ! Mais sans rancune (et Manchette ne peut rien pour la couverture), c'est juste que le livre est très compact, et il vaut mieux doser la lecture, en dégustant une chronique par-ci, par-là.
Une bonne initiative de l'éditeur d'avoir rajouté un index de tous les films cités à la fin du livre.
(P.S. : Mille mercis à P. et à J. pour leurs efforts joints concernant l'envoi de cette divertissante et instructive lecture !:)
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« Naguère, le cinéma était fait par les riches, pour les pauvres. A présent, il est toujours fait par les riches, mais comme les pauvres restent devant leur télé, le cinéma est fait pour les cadres. »
Ça démarre fort, ces Yeux de la momie, chroniques hebdomadaires de cinéma parues dans Charlie Hebdo de 1979 à 1982. Et ça se lit dare-dare, avec beaucoup de plaisir.
Manchette a le sens du verbe et de la phrase qui fait mouche. Et il a une grande culture cinématographique, aime tous les cinémas, parle de nouveautés, de classiques qui ressortent sur les écrans, de fanzines, de magazines, de romans, avoue qu'il n'a pas revu certains films depuis longtemps.
Mais ce qui frappe, c'est sa grande liberté de ton, son je-m'en-foutisme de bon aloi, il assume ses propos, argumente ses critiques, et relaye parfois les quelques courriers de lecteurs fulminants qui lui sont adressés au journal. Et oui, c'était le temps du courrier des lecteurs et non des procureurs 2.0 rendant des verdicts sans argumenter ni confronter les points de vue.
Manchette s'intéresse à tout, aime Hitchcock, Gene Tierney, Ida Lupino, s'emmerde devant les films néoréalistes, déteste Godard
Du coup, on a envie de revoir des tas de films, on note les titres de ceux que l'on ne connait, on se marre quand il lamine avec talent des auteurs (Semprun), ou des oeuvres que l'on aime (Le Tigre du Bengale et le Tombeau hindou), et on admire ses analyses (Hawks, Hitchcock par exemple, bigrement intéressant).

Petit florilège, pour les nostalgiques des critiques qui ne riment ni avec copinage, ni avec publicité:
« Au temps où Costa-Gavras et Jorge Semprun, et Montand, ont entrepris de critiquer le stalinisme dans L'Aveu, ils ont choisi de porter à l'écran le témoignage d'un homme d'appareil maltraité par ses collègues, le témoignage d'un stalinien, le témoignage d'un menteur." (L'Aveu)
« A part ce que l'on savait déjà (Brooke Shields est mignonne, Nestor Almendros est un bon directeur de la photo), c'est bougrement vide et emmerdant, quelque part entre Walt Disney, Connaissance du monde et Paic Citron. » (Le Lagon bleu)
« Un lecteur, Alain Cangina de Cestas, s'insurge vivement (je veux dire qu'il me traite de con) parce que j'ai suggéré que Marguerite Duras ne sait pas écrire. Il tient qu'elle « a fait avancer la littérature comme personne ». Je suis en réalité, d'accord avec ce lecteur, et aussi avec le Roi Blanc de la Traversée du miroir; qui notait: « Il n'y a rien comme manger du houblon quand on s'évanouit. » Ce lecteur pense que je n'aime pas Hiroshima mon amour, j'étais au contraire impressionné de constater que c'est un film considérable, alors que son texte, sur le papier, est presque aussi ridicule que du Paul Eluard (ce qu'il y a de bien avec les grossières provocations, c'est qu'elles sont grossières). »

De plus, Les Yeux de la momie est doté d'une préface signée Gébé et surtout d'un Index de films et de noms cités.
Je remercie les Editions du Wombat et Babelio pour l'envoi de cet ouvrage reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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« Je n'ai pas vu Fin d'automne de Ozu parce que les histoires que raconte feu ce Nippon m'endorment et que sa maîtrise plastique ne réussit pas à me réveiller. Je ne vous empêche pas d'y aller, et je vous signale qu'il est très chic, à ce qu'il paraît dans les salons, de prononcer Ozeû comme dans « Aux oeufs frais » mais qu'en revanche la prononciation « Ozou » vous fait cataloguer dans les plouks. »

Alors que je veux découvrir les polars de Manchette depuis des années, c'est finalement avec ce recueil de chroniques hebdomadaires consacrées au cinéma publiées jadis dans Charlie Hebdo que je saute le pas. Et que dire sinon que c'est drôle, fin, intelligent, d'une culture cinématographique rare et souvent d'une savoureuse mauvaise foi. Bref, tout ce que j'aime !

Des coups de coeur qui donnent envie aux coups de griffes qui font sourire, il n'y a rien à jeter !

Ce qui m'a sans doute le plus étonné, c'est que non seulement Manchette évoque les sorties des films mais aussi les cycles proposés dans des cinémas de quartier ou au Cinéma de Minuit de Patrick Brion, qu'il adore.

Dans le même esprit, il nous conseille aussi, ou nous dissuade carrément d'acheter, tel livre ou tel fanzine consacrés au cinéma.

Analyses, anecdotes, idées pour de futures soirées ciné bien sûr mais avant tout Les Yeux de la momie, c'est un regard jubilatoire…
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L'ouvrage indispensable pour penser le cinéma, pour classer, expliquer et critiquer des films. Pas une ride après quarante ans. Bien écrit et toujours drôle. En prime un splendide pied de nez au final... Une belle anthologie.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Souvent, le mystère le plus total plane sur le contenu des films présentés. Quel peut être le sujet d'"Enfant velu", qui passe en version originale, accompagné par "L'Or ensorceleur", également en version originale ? Cela se joue à Barbizon, qui propose aussi, et toujours en v.o., "Excellente Maîtrise de la technique Wushu". La dernière visite que je fis au Barbizon me permit de voir un film sur la trépidante exhumation d'une momie vieille de deux mille ans. Le documentaire insistait, lors des plans de dissection de ladite momie, sur divers organes épars (fémur, orteil, tripes) en soulignant leur excellent état de conservation.
On peut aussi aller au Centre culturel canadien. Non seulement l'entrée est gratuite, mais on projette des dessins animés de la série "Merci monsieur Noé" et "Les voyages de Tortillard". C'est fort instructif, et une bonne occasion de traumatiser encore davantage vos bambins. Ils pourront suivre "Les danses des abeilles", "Pouvoir d'attraction de la reine des abeilles", "La technique des émaux", "Fonte à la cire perdue" et "L'ébéniste".
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Quelque distributeurs ont périodiquement l'assez bonne idée de sortir des films japonais de grande consommation. Après l'amusant "Cimetière de la morale" de Fukasaku, on pourra voir à partir d'aujourd'hui "Baby Cart l'enfant massacre" de Kenji Misumi, plus hilarant pour qui aime les déchaînements surréels de violence sanglante, et mieux mis en scène. Il s'agit d'un tueur qui se balade avec son môme, lequel est dans une voiture d'enfant, laquelle est pourvue de gadgets destructeurs, notamment des roues à lames qui tranchent les jarrets adverses. Beaucoup de tueries à l'arme blanche se succèdent. Combats, tortures, mutilations et giclement de sang sont organisés selon une ambition chorégraphique, de sorte que cet ahurissant massacre est rigolo et non heurtant.
Ce genre de film ultraviolent est apparu dans les années 60 surtout. Il faut bien connaître l'histoire et la culture japonaises pour en déterminer exactement les filiations. Du moins peut-on supposer que c'est influencé formellement par le théâtre dansé kabuki, et idéologiquement par le mythe du guerrier samouraï.
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Dans des conditions moins brutales, on peut revoir aussi Spellbound (La Maison du docteur Edwardes) qui est ressorti. C'est un Hitchcock mineur. Un Hitchcock mineur vaut mieux qu'à peu près tout. N'importe quel Hitchcock peut être vu et revu indéfiniment, on découvre de nouveaux trucs à chaque fois. Par exemple, il faut vraiment connaître par coeur Les Oiseaux pour ne pas regarder Suzanne Pleshette (une bien jolie personne) quand elle raconte à Tippi Hedren (une bien belle personne) ses amours malheureuses. Mais si vous connaissez Les Oiseaux par coeur, vous pourrez prendre le temps de regarder, derrière Suzanne Pleshette, la pile de disques, qui est floue (faible profondeur de champ). Et, en vous brutalisant un peu le cristallin, vous constaterez que le disque du dessus est Tristan et Isolde. Voilà donc un mec (Alfred) qui pousse la maitrise de l'image jusqu'à mettre du sens dans ce qui, dans l'image, a toutes chances de demeurer inaperçu. Voilà un auteur. Les auteurs existent.
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Pandora ressort. C'est un de ces films dont on dit qu'ils sont mythiques. C'est, comme on dit aussi, l'oeuvre d'un fou, Albert Lewin, esthète oscarwildien et réalisateur de quelques films seulement, dont Le Portrait de Dorian Gray et Bel Ami. Dans chacun de ses films confluent l'esthétisme décadent et la pire frivolité hollywoodienne. Quelques-uns ne voient donc ici que du bran, quelque chose comme les jardins californiens de W.R. Hearts, de la merde dans une urne d'or clinquant; et d'autres : "Des bas en soie, la chose aussi."
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Pas d'ortolans pour la Cloducque, de Pierre Siniac, n'est pas un film, mais un livre qui vient de paraître aux Editions des Autres. Lugubre, déguelasse, hilarant. Si vous ne connaissez pas encore les bouquins de Siniac, surtout la série d'aventures de Luj Inferman et la Cloducque, vous perdez quelque chose. Au lieu d'aller au cinéma comme des veaux, apprenez à lire et procurez-vous dare-dare ce bouquin.
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Vidéo de Jean-Patrick Manchette
Spécial Eté ! Avant une petite trêve estivale !1,2,3 BD ! Chez les libraires ! présente les BD coups de coeurs de Jérôme et la librairie La planète Dessin à Paris !!! Et ce soir, ce n'est pas trois conseils de lecture mais plutôt la découverte des collections été des éditeurs à glisser dans les valises ! Lisez des BD et bonnes vacances. -Les incontournables du roman graphique(ALICE GUY Catel & Bocquet, LE CRÉPUSCULE DES IDIOTS Jean-Paul Krassinsky, GUIRLANDA Lorenzo Mattotti & Jerry Kramsky, MAGIC PEN Dylan Horrocks, QUATORZE JUILLET Bastien Vivès & Martin Quenehen, JOHNNY CASH - I SEE A DARKNESS Reinhard Kleist) chez Cas-terman -Version poche (La mémoire dans les poches Récit de Luc Brunschwig. Dessin d'Étienne le Roux, Mauvais garçons Récit de Christophe Dabitch. Dessin de Benjamin Flao, La position du tireur couché D'après le roman de Jean-Patrick Manchette. Adaptation et dessin de Tardi, …) -La sélection BD poche (Seconds de Bryan Lee O'Malley, Glenn Gould de Sandrine Revel, Riche, pourquoi pas toi ? de Marion Montaigne, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Opération Copperhead de Jean Harambat, Noire d'Émilie Plateau, d'après Tania de Montaigne, Lip, des héros ordinaires de Laurent Galandon et Damien Vidal, le Retour de la bondrée d'Aimée de Jongh, le Mystère du Monde Quantique de Thibault Damour et Mathieu Burniat, Guantanamo Kid de Jérôme Tubiana et Alexandre Franc) chez Dargaud -Sarbacane 20 ans (L'Aimant Édition poche Lucas Harari, le dieu vagabond Édition poche Fabrizio Dori, Dans la forêt Édition poche Lomig, Un travail comme un autre Édition poche Alex W. Inker) -La Boîte à bulles 20 ans (La plus belle femme du monde Dorange et Roy, Dans les vestiaires le Boucher, L'immeuble d'en face Vanyda, Kaboul Disco Wild) -Collection Nomad Urban Comics 1,2,3 BD c'est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture. #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART#MANGA Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur : https://www.youtube.com/TraitpourtraitBD https://www.facebook.com/TraitpourTraitBD https://www.instagram.com/traitpourtraitbd/ https://twitter.com/TPTBD
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