Très déçue par la forme de ce livre appartenant à la collection Judaïsme dirigée par
Antoine Spire. Cela se veut une traduction du roumain, mais on apprend (dès la quatrième de couverture d'ailleurs) que : « en vue de son édition en langue française, la totalité de l'ouvrage a été revue par l'auteur, condensée, adaptée, et enrichie d'un long appendice inédit [de 2014], consacré aux rapports entre antisémitisme et communisme » et intitulé « Camarade Ana, le paradoxe Pauker : antisémitisme et communisme ». Il s'agit donc, à la base, de l'ouvrage paru en 2008, en Roumanie, „Sertarele exilului”.
Force est de constater que les réponses de l'auteur aux questions de Leon Volovici, qui porte un dialogue à distance avec l'auteur entre 1980 et 2008, se répètent souvent. Des sujets graves, un témoignage qui ne manque pas d'intérêt historique et littéraire, mais une impression quand même de manque d'unité dans la structure qui a gâché ma lecture, dont je retiens surtout « l'Accord final » de 2008 (p. 209 à 222).