La délicatesse du homard

On m'en avait fait tout un plat et je n'ai pas été conquis. le dispositif narratif à deux voix et le thème m'intéressait, même si de la psychologie on vire à la romance.J'ai trouvé ça long, ça se tourne autour. Heureusement la fin en mode - révélation de drame familial - a relancé l'intérêt. Ce n'est pas ma tasse de thé ce genre de révélation mais c'est bien construit alors ça va. L'ensemble se lit bien, ce n'est pas désagréable, ni transcendant, je crois que je ne suivrais pas trop le travail de cette auteure.

Un roman plein de délicatesse. 4ème roman de Laure Manel, La délicatesse du Homard est un roman à deux voix :
- François, directeur d'un centre équestre en Bretagne, qui au cours d'une promenade à cheval découvre une jeune femme évanouie au pieds des rochers,
- Elsa, c'est ainsi qu'elle prétend se prénommer.
François décide de ramener Elsa chez lui pour la soigner, plutôt qu'appeler les secours. Cette femme est bien étrange et secrète. Il lui propose toutefois de rester jusqu'à son rétablissement.
Ils cohabitent et petit l'atmosphère se détend, on pressent la suite sans toutefois tout deviner, quelques faits inattendus viennent se greffer à l'histoire.
De temps en temps au fil du récit j'étais un peu confuse je discernait seulement par les accords grammaticaux qui était le narrateur.
L'histoire et ses différents intervenant sont émouvants et François fait preuve de beaucoup de patience et de délicatesse face à cette Elsa, secrète et sur la défensive. Malgré tout la fin n'est pas complètement une surprise.
Un bon moment de détente, j'ai versé quelques larmes (mais je suis particulièrement sensible). L'auteure a une écriture fluide, facile à lire.

Quel joli livre. Tout en douceur, tout en délicatesse.

Sur la côte bretonne, François recueille chez lui Elsa, naufragée de la vie dont les blessures du passé sont mystérieuses. Fermée comme une huître au premier abord, elle va petit à petit s'ouvrir, lui aussi, ces deux êtres abîmés par leurs passés vont peu à peu baisser leur garde et redevenir prêts à accueillir ce que la vie a encore à leur proposer...

C'est vraiment très doux, très tendre. Les protagonistes et leurs relations évoluent de façon très progressive et subtile, mais sans lenteurs. Juste une profonde justesse.
On y croit, à ces personnages. D'autant plus qu'on apprend à les connaître chacun de l'intérieur, le récit étant une alternance de chapitres écrits depuis le point de vue de François ou d'Elsa (à la première personne), ce que j'ai vraiment beaucoup aimé. Pas si facile, de donner une vraie personnalité différente à chacun, et c'est vraiment réussi.

Le cadre est magnifique. J'adore les romans qui se passent sur un beau littoral, et en Bretagne en particulier, et ici le cadre du centre équestre où vit François rajoute un charme supplémentaire.

Le mystère autour du passé d'Elsa est très bien mené, et le dénouement ne m'a pas déçue.
J'ai vraiment trouvé que ce livre montait en puissance au fur et à mesure de l'histoire, et j'ai été heureuse que le soufflé ne retombe pas à la fin.

C'était ma première lecture de Laure Manel, mais je retiens son nom pour ne pas manquer de lire ses prochains romans qui me passeraient sous la main.

Malgré que ce roman soit tout à fait prévisible et rempli de clichés, cela n'en reste pas moins une lecture très agréable.
Les chapitres, courts, alternent entre l'homme et la femme de cette histoire. C'est frais, ça coule comme la pluie sur les coeurs trop lourds. Les secrets de famille habillent cette trame, avec toutes les conséquences désastreuses. C'est bien mis en scène, c'est parlant et l'amour fait son devoir de réconciliateur.
Parfois, il n'est pas toujours nécessaire d'avoir de la grande littérature devant les yeux pour se sentir bien, malgré les clichés, c'est bon de lire l'optimisme et l'espoir.

J'ai lu ce Livre dans le Cadre du Prix du Livre de Poche 2018. La catégorie est "Littérature" et je me demande encore comment il est possible d'y ranger ce roman. Sans exagération, c'est la pire chose que j'ai lue depuis très longtemps (voire toujours). Pour moi, le degré zéro est atteint : pas de style, structure basique (alternance de partie Elsa/François sans jamais de rupture), point de vue curieux de chacun des narrateurs (mélange de pensées, de journal intime, de témoignage,...).
Cette mauvaise qualité littéraire est rédhibitoire pour moi mais je peux être tolérant si derrière, l'histoire tient la route.
Mais c'est là aussi une catastrophe. Tout est convenu et se devine des dizaines voire des centaines de pages avant. Les rebondissements sont abracadabrantesques et rien n'est crédible.
Bref, ce livre est, au regard de mes goûts, une vraie catastrophe et j'ai rarement eu autant la sensation d'avoir perdu mon temps.

La délicatesse du homard, c'est aussi la délicatesse de l'auteur qui nous raconte l'histoire d'un homme et d'une femme cabossés, blessés par la vie, une histoire à deux voix, une histoire un peu improbable mais dans le cadre magnifiquement décrit de la Bretagne.
Donc quelques faiblesses dans le déroulé du roman mais passé ses défauts , on se laisse emporter par cette histoire très tendre et bien écrite.

Lui, plein de doutes, est directeur d'un haras en Bretagne. Elle, pleine de secrets, fuit quelqu'un, ou quelque chose, on ne sait pas... Un jour, François trouve Elsa sur la plage. Recroquevillée, frigorifiée, perdue.
Il l'héberge. Elle ne parle pas. Mais peu à peu, elle reprend des couleurs, ils s'apprivoisent, gardent leurs secrets pourtant. Avec la délicatesse d'un homard, François aide Elsa !
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Bon, on est sur un feel-good classique, mais comparé à chez Virginie Grimaldi ou Agnès Martin Lugan, il y a quelque chose de différent… Pas vraiment une touche d'humour comme chez Marie Vareille. Plutôt, une touche de réflexion…
En fait, c'est écrit avec le style d'un journal intime, comme n'importe qui pourrait coucher ses pensées sur le papier. Et cela donne naissance à des réflexions assez profondes, plutôt clairvoyantes en plus, de la part des personnages.
Je pense que peu de gens arrivent à mettre vraiment des mots sur ce qu'ils ressentent. Cette intellectualisation, verbalisation, introspection, je ne sais pas comment vous appelez ça, vous, donne un aspect très particulier à la plume.
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Puis, il y a une réalité assez frappante malgré la situation digne d'un vrai feel-good. Je m'explique : les humains font des erreurs et les personnages aussi se trompent, trébuchent, font des erreurs... Erreurs que l'on pourrait juger tellement facilement… Et en effet, je n'ai pas aimé tous les comportements de François, mais bon, on a tous des réactions différentes, mais je n'ai certainement pas mon mot à dire.
Et puis, Elsa se répare, elle guérit, elle revit. Mais c'est long, progressif, pas à pas, assez réel en fait !
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Enfin, au début du roman, on a vraiment du jour par jour. Cependant, la fin est plus rapide, on y trouve beaucoup d'ellipses, j'ai donc moins bien aimé… La fin, en elle-même, est pourtant très belle, tout à fait dégoulinante... :)
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Bref, je suis contente d'avoir découvert cette autrice !

Voici des semaines que j'avais prévu lire ce livre.... à force d'en avoir entendu parlé..... redoutant un peu un feel good book mais voulant marquer une petite pause entre BD et romans un peu moins "légers"....
Difficile de parler d'un début d'histoire accrocheur tellement nous sommes face à un scénario improbable.... il faut du temps pour s'attacher un peu au personnage d'Elsa/Axelle. Celui de François est plus riche, plus dense en émotions. L'écriture est légère et la fin heureuse, comme dans les "feel good books" classiques.
De là à lui attribuer le prix (livre de poche) des lecteurs 2018.... un pas Que je n'aurais pas franchi.
En synthèse un roman que je mets dans la catégorie "des livres que je lis pas pour me souvenir" mais qui ne fait pas de mal.

Apaisée. Tel est mon ressenti à le fermeture de l'ouvrage. Je suis apaisée.

Je me suis laissée bercer par la plume de Laure Manel, à la découverte de l'histoire d'Elsa et de François. Une histoire douce, fluide, touchante, apaisante, délicate. Pas de multiples rebondissements, pas de suspense outrancié. L'évolution des rapports entre les deux protagonistes m'a semblé naturelle et les révélations successives n'ont eu aucun effet de surprise sur moi qui ai rapidement saisi les "secrets" d'Elsa.
Mais, à mon sens, tel n'est pas le but de cet ouvrage. Poser les mots justes sur l'amour maternel, le poids du passé, les troubles psychogénéalogiques, le deuil d'un enfant, tel est le véritable sens de ce récit à deux voix.

C'est avec un regard bienveillant qu'il faut aborder l'histoire d'Elsa et de François, deux âmes égarées, abimées, fragiles qui vont apprendre, ensemble, qu'il est bon de se défaire du passé parfois trop lourd pour avancer, construire, se reconstruire.
Alors non, vous n'aurez pas de grandes révélations à la lecture de l'ouvrage, l'histoire pourra vous sembler cousue de fil blanc (même si je ne doute pas que certains pourront se faire surprendre); pourtant, vous aurez entre les mains une belle histoire de vie, profonde, foncièrement humaine et qui parviendra peut être à vous arracher, comme à votre serviteuse, une petite larme. Il n'y a qu'à se laisser porter par la poésie des mots.

Merci Laure Manel de ce beau moment de tendresse que vous m'avez offert. Je garderai longtemps une petite place à Elsa dans mon coeur.

Je n'ai pas du tout accroché avec ce roman. Je me suis forcée à poursuivre la lecture. Bien que la plume de l'auteur soit agréable, fluide et rythmée, rien ne m'a convaincu. En effet, rares sont les personnes qui accueillent des gens chez elles sans même les connaître. Pour moi, ça sonne faux. Sans compter qu'il ne se passe pas grand chose. L'intrigue se base sur les secrets des personnages principaux et sur la romance qu'on voit poindre dès les premiers chapitres. Je vais retenter ma chance avec cette auteure car j'avais bien aimé le roman "Histoire d'@".