La mélancolie du kangourou

Ce roman m'a beaucoup rappelé La Délicatesse du Homard : même style, mêmes défauts, mêmes qualités. Sauf que le charme a moins bien opéré cette fois.

L'intrigue s'étire sur plus de trois ans, et même si cette durée est nécessaire pour rendre crédible le deuil du héros, cela dilue terriblement l'intensité du roman qui a un côté un peu trop mélodramatique à mon goût. En ffet, l'auteur semble s'attarder particulièrement sur tout ce qui peut tirer la larme du lecteur : la dépression du jeune veuf, la première relation de l'héroïne qui se délite lentement, la solitude des personnages que les circonstances ont éloigné, etc.

En plus, le style est assez plat et il donne souvent l'impression qu'on lit le résumé d'un livre plutôt que le roman lui-même. Les faits sont juxtaposés en phrases simples, sans que rien ne vienne relever le texte : ni rythme, ni esprit, ni originalité, etc. du coup, ça se lit très facilement, mais ça manque de souffle, d'énergie (et c'est encore plus palpable lorsque l'auteur évoque la passion de l'héroïne pour la danse et qu'aucun sentiment ne transparaît).

L'intrigue m'a moins plus que celle de la Délicatesse du Homard. L'héroïne n'est pas très présente, elle donne l'impression d'être plus spectatrice qu'autre chose même lorsqu'elle est la narratrice. L'histoire d'amour m'a semblé plus prévisible, peut-être parce qu'il s'en dégage aussi une forte impression de déjà-vu (Et oui, le jeune veuf qui finit par s'éprendre de la jeune femme qui prend soin de son enfant qu'elle aime comme le sien...). Pourtant, ce n'est pas quelque chose qui me dérange d'habitude, du moment que les personnages sont attachants (ou au moins intéressants) et que c'est bien raconté...

Pour résumer, je dirais que c'était bien, mais moins bien..

"Mais la solitude, quand elle est pleine et vivante, est aussi un cadeau".

L'histoire de ce roman est une histoire de vie, probablement traversée par de nombreuses personnes. Antoine est un homme d'un peu plus de trente ans, comblé, marié et bientôt père. le 7 septembre sa femme, Raph, accouche d'une petite fille, Lou... commence dès lors la descente aux enfers.

Ce roman est une histoire de deuil, de reconstruction et d'apprentissage du lâcher prise (ou résilience). J'ai aimé découvrir le parcours de cette famille, j'ai aimé découvrir les personnages, leur façon d'appréhender les embûches de la vie. Néanmoins, malgré la gravité de l'histoire, j'ai trouvé que le scénario était par moment monotone, fortement prévisible et qu'il manquait de peps aux personnages, principalement à celui de Rose (la baby-sitter de la famille). C'est un personnage frais, pétillant mais dont le parcours de vie n'est pas suffisamment mis en relief

En somme, un roman intéressant, doux, plein d'espoir qui aurait mérité davantage de véracité dans les sentiments.

La naissance de son premier enfant bouleverse tout. Antoine se retrouve seul avec un bébé. Pour gérer il fait appel à une babby-sitter.

Un roman « feel good » sans aucune surprise mais qui a eu le mérite de me détendre. J'ai pu lire à grande vitesse comme j'aime, surtout que je venais de terminer laborieusement juste avant un roman à caractère historique qui ne m'avait pas passionné

Résilience.
Ce roman s'attaque à plusieurs thèmes peu évoqués en littérature et presque tabous dans notre société : la mort postpartum et le veuvage masculin.
Et c'est avec beaucoup de douceur et de simplicité que Laure Manel évoque la douleur liée à ces événements morbides. Sa plume, sobre et aérienne, retranscrit parfaitement l'ambivalence des sentiments ressentis pour le petit être qui vient de naître dans ces conditions ahurissantes.

Moi qui m'étais ennuyée avec Histoire d'@, j'ai retrouvé la narration lente et mesurée de l'auteure, rythme parfaitement en phase avec le contenu du récit... Et mon empathie de lectrice en a pris pour son grade. On s'attache sans le vouloir à Antoine, à Lou et à Rose, et on revient peu à peu de ce deuil brutal et inattendu, on fait le chemin avec eux, sachant qu'ils ne seront jamais tout à fait guéris...

Cette lecture m'a permis de mieux comprendre, aussi, la démarche de Laure Manel, dont les romans piochent allègrement dans la vie quotidienne et cherchent à faire le long, très long chemin de la résilience. Je suis très heureuse d'être raccommodée avec cette auteure qui est très présente sur les réseaux, à la voix toujours bienveillante et qui sait se rendre accessible pour ses lecteurs. Voyons voir maintenant du côté des Fées quelles surprises la vie réserve encore à ce trio improbable.

Pour encore plus d'échanges, rejoignez-moi aussi sur Instagram !
Lien : http://www.instagram.com/les..

L histoire est cousu de fille blanc comme le dit l expression
Un roman facil à lire
On ne peut que s'attacher à ces personnages
C est attendrissant
C est quoi la différence d age ?
L amour triomphera t il?

La mélancolie du kangourou.
Laure MANEL

Une naissance c'est toujours un moment merveilleux dans un couple surtout quand on attend son premier bébé avec impatience.
Mais quand la date de naissance de l'enfant devient la date de décès de sa maman la vie tourne au drame.
Et le papa se retrouve avec sur les bras sa toute petite fille et un immense chagrin.
Antoine et Raphaëlle avait tout pour accueillir ce nouveau bonheur dans leur foyer mais Raphaëlle ne connaîtra jamais sa petite Lou.
Et Antoine de tristesse et de colère en veut à sa fille qu'il ne regarde pas, à qui il ne parle pas et dont il ne veut pas s'occuper.
Sa mère vole à son secours mais au bout de quelques semaines elle enjoint Antoine De prendre une baby-sitter.
Le choix est difficile mais Rose s'impose malgré son jeune âge.
Et heureusement qu'elle est là pour s'occuper de Lou, de la maison et d'Antoine.
Sa personnalité lumineuse rendra t'elle le goût de vivre au jeune papa ?
Ou au moins l'envie de s'intéresser à son bébé ?

🤱Un roman facile qui ne va pas assez loin pour moi.
L'idylle entre Antoine et Rose est gros comme une maison et pas originale du tout.
Beaucoup de détails ne sont pas approfondis.
Une lecture distrayante mais banale en somme…

Premier roman pour moi de Laure Manel.
Antoine devient veuf le jour de la naissance de sa fille Lou. Cette inconnue lui a volé sa femme, son Amour ! Outre le malheur, le désespoir, il lui faut apprendre à s'occuper de ce petit être. Mais c'est au-delà de ses forces !
Sur les conseils de sa maman Simone, il va engager Rose, une jeune étudiante, qui deviendra vite indispensable.
Histoire agréable à lire, personnages attachants, mais style littéraire un peu léger et parfois répétitif...

Je me demande comment commencer cette chronique...On dit qu'il faut toujours commencer par du positif avant d'avancer ce qui est négatif donc je vais essayer de suivre cette voie.

Ce roman commence par un prologue: Raphaëlle annonce à Antoine qu'ils vont être parents, c'est une immense joie pour eux deux même si Antoine aurait pu attendre encore un peu avant de devenir papa.

Vient le jour de l'accouchement et du drame: une complication rarissime va emporter la vie de Raphaëlle, laissant Antoine seul avec sa petite fille, Lou.

C'est un début de roman poignant où les sentiments nous submergent. Comment ne pas avoir de la peine pour ce mari désespéré et ce nourrisson qui démarre sa vie sans sa maman.

Antoine a du mal à faire face, son chagrin est plus fort que tout et même Lou ne peut le sortir de sa torpeur. Au contraire, il n'arrive pas à éprouver une once d'amour pour celle sans qui sa mère serait encore là.

Afin d'essayer de remonter la pente, il souhaite reprendre le travail et donc embaucher une personne pour prendre soin de Lou. Il recrute Rose, une jeune fille à l'air équilibré qui va devoir passer beaucoup de temps chez Antoine, au risque de laisser sa propre vie de côté.

Un début de roman poignant donc...il commence fort, très fort, jusqu'à ce qu'au bout de quelques pages, ça devienne vraiment trop mélodramatique. Heureusement, Antoine commence à aller mieux, et nous aussi!

J'aime beaucoup le personnage de Rose: sincère et loyale, elle aime les plaisirs simples de la vie. Elle veut faire plaisir à tout le monde et s'en oublie un peu elle-même. Très attachée à la petite Lou, son travail devient un véritable sacerdoce.

C'est un roman qui se lit vite et bien: pas de longues phrases tarabiscotées, pas de descriptions interminables...L'histoire, quoique triste, est belle et bien construite dans sa chronologie...

Mais: un roman cousu du fil blanc! Je ne vais évidemment pas dévoiler le dénouement mais bon...malgré les voies empruntées pour embarquer le lecteur dans une autre direction, on sait bien ce qui va finir par arriver (comme dans les téléfilms).

Les passages ne s'enchaînent pas de façon fluide: on passe d'un moment à un autre sans transition comme l'impression d'un assemblage de paragraphes posés ça et là.

La langue, pourtant assez agréable dans la majorité du roman, se trouve quelque peu gâchée par des pointes d'humour, des mots entre parenthèses dont on se serait bien passé. Pourtant, j'aime beaucoup l"humour, quand il est bien amené...

Je suis donc assez déçue car j'avais beaucoup apprécié "La délicatesse du homard".
Lien : http://chipandthebooks.over-..

Quand j'ai commencé ce roman je n'avais que le titre en tête et l'idée d'une histoire de femme (vu la couverture).

Dès le premier chapitre j'ai percuté que ça ne serait pas ça, pas du tout, que ça serait très dur et très triste. D'autant plus triste que je suis jeune maman, mes hormones en pleine ébullition ont ajouté une profondeur énorme à mon ressenti.

J'ai trouvé l'histoire horrible et j'ai fait beaucoup de transfert, plusieurs fois été obligée de reposer le livre parce que le « et si c'était nous? » me trottait trop en tête.

Mais la plume de l'auteure, sa façon d'aborder les choses avec ce qu'il faut de distance pour émouvoir sans en faire trop, exposer avec un regard d'observateur sans être froide m'ont conquise et ont transformé cette dure lecture en beau moment de résilience.

Beaucoup de délicatesse et de larmes plus tard, j'ai pris du temps pour réfléchir à ce que ce livre avait remué en moi... Je peux donc en conclure que nous sommes face au genre de roman dont l'intrigue fait se hérisser les poils, voir fait horreur, mais dont la plume et l'abord de l'auteur fait tout le charme!

Même si ce livre m'a remuée et ballottée comme un galet est malmené par les vagues, même si j'en suis ressortie lessivée émotionnellement comme une vieille chaussette oubliée au fond du sèche-linge j'en redemande et j'ai acheté dans la foulée son autre roman La délicatesse du homard!

Un livre qui se lit tout seul,on se laisse entraîner dans cette jolie histoire.
Et pourtant le début ne laisser rien présager de bon,un livre qui commence fort niveau émotions.
Je regrette juste que parfois cela manque de profondeur,il manque à mon goût un je ne sais quoi..