J'ai lu "La table du Titanic" et appris plein de trucs!
L'idée de départ du bouquin est pourtant d'un goût plus que douteux: donner les recettes des plats servis lors du dernier repas sur le célèbre paquebot... Bien cynique ! On apprend cependant plein de choses sur le mode de vie de l'époque, les menus à rallonge dont chaque étape était plus calorique que la précédente, la vie à bord: ainsi pour la première fois à bord d'un transatlantique les 1ère et 2ème classe avaient les mêmes cuisines (et donc profitaient des mêmes bonnes choses!), et les 3ème classe avaient eux leur propre restaurant (sur les autres bateaux, ils devaient amener leurs vivres et faire eux-mêmes la cuisine!).
Surprenant aussi, le nombre de recettes "oubliées": par exemple celle du gâteau de l'hotel Waldorf n'est qu'une suggestion basée sur les ingrédients de la salade du même nom! Bref, une autre façon d'aborder le sujet "Titanic".
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Livre de recettes avec une petite étude sur le bateau et les moeurs de l'époque, très facile a lire mais sans grand intérêt. Il ne nous reste plus qu'à se mettre aux fourneaux.
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Si le petit livre de Xavier Manente flirte parfois avec le mauvais goût […], il a le mérite de montrer comment, en 1912, et par la seule cuisine, s'établissait la distinction sociale à bord du plus luxueux des paquebots.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Ce punch - qui se déguste à la cuillère - est proche de la granita, une spécialité sicilienne composée de glace pilée parfumée d'un sirop. Composée à l'origine uniquement de glace, sucre et citron, elle s'est très vite accommodée avec d'autres parfums: aux amandes à Syracuse, au café et à la fraise dans la région de Messine, aux pistaches, mûres noires, pêches, fraises et mandarines à Catane.
Filet mignon Lili:
Le mépris total de toute règle diététique fait de ce plat le symbole même de la cuisine édouardienne, avec ses excès et ses outrances. Pourtant, si la diététique est mise à mal, le palais y trouve son compte.
Tout plaisir pouvant être le dernier, autant le vivre pleinement.