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Critique de Levant


La guerre de Troie a bien eu lieu. En tout cas si j'en crois cet ouvrage que je viens de refermer : le serment d'Ulysse. Je lui reconnais la qualité de faire la relation de cette épopée dans une langue moderne, accessible à ma compréhension. C'est la première partie de l'aventure qui vaut à Odysseus, "connu dans le monde entier sous le nom d'Ulysse", d'être séparé de sa chère Pénélope durant deux décennies.

Au-delà de l'abord de la mythologie grecque, il est une grande réflexion sur les raisons de l'affrontement des hommes dans des combats meurtriers. Et d'en conclure à n'en pas douter qu'il n'est aucun bon motif pour se faire la guerre.

Ulysse, celui qui dans les propos de Pyrrhus, fils d'Achille, "utilise plus sa langue que son épée" est présenté dans cette version de l'Iliade comme un anti héros, capable de lâcheté, comme de bravoure. Dans le bain de sang de la guerre, où têtes et membres roulent au sol, il devient le personnage attachant dont la sagesse se débat entre les devoirs que lui imposent son statut de roi et son amour indéfectible envers ceux qu'il a laissés en son île d'Ithaque, Pénélope et son fils Télémaque.

Une version moderne de l'Iliade à qui veut s'ouvrir au monde des héros, ces demi dieux, et autres personnages de légende qui ont laissé dans notre culture nombre d'expressions dont on retrouvera la signification, à commencer par le talon d'Achille.

Valerio Manfredi nous promet l'Odyssée dans un deuxième tome. Je serai au rendez-vous... si Athéna me prête vie.
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