Une légende romaine raconte qu'après avoir fui la ville de Troie, Énée débarqua sur les rives de la mer Tyrrhénienne avec une idole sacrée représentant la déesse Athéna : le
Palladion. La légende de cette mystérieuse effigie renaît lors de fouilles menées dans la campagne romaine dans les années 1980. le grand archéologue Paolo Quintavale et son équipe, dont une jeune et belle étudiante américaine nommée Elizabeth, mettent ainsi à jour sept statues de la déesse Athéna, parmi lesquelles pourraient se trouve le
Palladion. Mais pour la grande majorité des spécialistes, agacés par l'immense tapage médiatique que produit la découverte, ce n'est qu'une légende sans fondement. Fabio Ottaviani, professeur à l'Université de Pavie et ami de Paolo, décide cependant de mener l'enquête et part sur les traces du
Palladion, aidé par la belle Elizabeth dont il tombe éperdument amoureux. Alors que Fabio est sur le point de percer le mystère, une mystérieuse organisation internationale entre en scène et tout bascule...
Trouvé par hasard dans les rayons d'une librairie,
Palladion m'a tout d'abord séduite par son intrigue mêlant Antiquité et polar. L'histoire démarre doucement en LXXV, ab urbe condita, par la décision du consul Vulso de franchir la frontière du Taurus, violant ainsi l'interdiction du Sénat et réalisant l'oracle. J'ai trouvé ce prologue parfois, long, dilaté à l'extrême (environ une cinquantaine de pages) mais le récit se recentre rapidement dans les années 80 et la vraisemblable découverte du
Palladion. le lecteur est alors plongé dans l'intrigue et suit pas à pas l'enquête minutieuse de Fabio, de découverte en découverte. Une bonne dose de suspens, d'érudition et d'histoire qui font de ce thriller archéologique un vrai moment de plaisir!