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Alix Senator tome 9 sur 14
EAN : 9782203206106
48 pages
Casterman (21/08/2019)
3.63/5   30 notes
Résumé :
De retour de Pétra, Alix découvre la capitale romaine en proie à la peur. Des meurtres étranges ensanglantent les rues au point que la panique gagne même la garde impériale. Certains accusent les lépreux, d’autres les Orientaux, mais Auguste sait que la vérité est ailleurs. Refusant de céder à la terreur ambiante, Alix se lance sur la trace des spectres de Rome. Sans se douter qu’à leur contact, il pourrait devenir aussi dangereux.
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Les Spectres de Rome, neuvième opus de la saga Alix Senator est un album bien étrange et mystérieux.
Alors que tout commence avec un massacre de lépreux, je me dis que la suite va être passionnante. Hélas, non. L'histoire s'enlise dans un mal très étrange. Lidia, la soeur d'Auguste, la femme tant aimée par Alix que l'empereur a refusé qu'il épouse, est très malade. Titus, leur fils, est à son chevet.
Rôde Syllaios, venu de Pétra (voir n° 8). Il intrigue à Rome afin d'obtenir un soutien militaire pour assouvir ses désirs de puissance,.
De nuit, un massacre émaille encore le récit. Beaucoup de sang coule dans cet épisode mais je ne sais pas trop pourquoi. Les ragots colportent l'idée que ce sont les lépreux qui ont besoin de sang pour prendre des bains et soigner leurs plaies.
Enak est toujours obsédé par la disparition de Kephren, son fils, et des spectres attaquent les soldats, la nuit. C'est là que cet épisode prend tout son intérêt avec la poursuite de ces spectres par Alix et sa troupe.
Valérie Mangin et Thierry Démarez m'entraînent alors dans la Cloaca maxima, le grand égout de Rome. Ceci motive le plus intéressant de l'album : le dossier historique consacré à l'eau à Rome, Aqua Romana.
Cet épisode parle beaucoup de l'orichalque, cet alliage antique composé surtout de cuivre et de zinc. Son contact semble déclencher un mal mystérieux mais, à la fin de l'épisode, je n'en sais pas plus.
Enfin, je me plonge avec beaucoup d'intérêt dans le dossier historique consacré à l'eau à Rome : « Qui contrôle l'eau, contrôle Rome », cette ville née sur le Tibre. L'eau est aussi indispensable que le blé et nous sommes toujours admiratifs aujourd'hui devant le génie des Romains pour aménager aqueducs, fontaines et thermes.
Seuls les riches pouvaient se payer l'eau à domicile. Cette eau venant des monts Albains alimentaient les fontaines comme celle de Juturne et des thermes comme ceux d'Agrippa.
Il fallait aussi de l'eau pour combattre les incendies et nettoyer les latrines, salles de vingt à vingt-cinq places à usage collectif.
Toute cette eau utilisée finissait dans les égouts, dans des bassins de décantation et dans le Tibre. Ce dossier historique aux beaux titres en latin, fourmille de références historiques. Sa lecture est très instructive et je remercie Vincent qui me permet de poursuivre l'aventure d'Alix Senator.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Si la série mère s'endort depuis très longtemps sur les lauriers que Jacques Martin avait dressés.

Alix Senator renoue avec la tradition, référence au spectre de Carthage, tout en étant résolument «moderne», ambiance thriller-fantastique.

Le scénario au suspense allant crescendo est réussi, les dessins sont toujours aussi beaux et précis particulièrement les infrastructures , maison, intérieurs, mobiliers etc.

Bref un très bon cru.
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Dans ce tome 9 intitulé "Le Spectre de Carthage", euh pardon "Les Spectres de Rome", Lidia soeur d'Auguste, amante d'Alix et mère de Titus est mourante et rien ne semble pouvoir la guérir ou pouvoir la soulager… Dans le même temps on retrouve dans le Tibre des cadavres exsangues et tandis qu'on accuse et qu'on s'en prend aux boucs émissaires habituels, les assassins qualifiés de spectres remontent et assassinent toute la hiérarchie de la clique de Livie épouse de l'empereur ! La malédiction de l'orichalque qui a déjà causé tant de dommage dans plusieurs tomes de la série d'origine continue de sévir avec ici des fanatiques de Cybèle persuadés que Khephren est le nouvel Attis et prêts à empoisonner tout Rome pour que leur divinité devienne un nouveau Seigneur des Cendres !
L'ambiance est très fantastique, dans le plus pur style de Mario Bava le désormais très vintage maître du cinéma fantastique italien, et Valérie Mangin et Thierry Démarez ne ménagent pas leur effort pour dynamiser l'ensemble et redonner un second souffle à leur série. On a même plusieurs sous-histoires avec Enak qui prend tous les risques pour apaiser l'âme de son fils Khephren, Titus qui doit affronter les doutes et les envies de revanche de Syllaios le Nabatéen, et Auguste qui ayant toujours aimé sa soeur Lidia se laisse aller au point de péter un câble à la première contrariété. Et au bout du bout la malédiction de l'orichalque continue de sévir !
Alors oui ce n'est pas ultime, mais c'est déjà bien mieux que pas mal des dernières sorties de la série d'origine qui n'en finissent plus de décevoir…
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En voilà un album qui ne respire pas la joie de vivre, l'optimisme, tout coloré dans des teintes sombres !

Au début, je croyais que j'avais sauté un épisode car je m'attendais à retrouver Alix et la petite bande toujours à Petra, là où se terminait le tome précédent. Alors qu'au début du présent album, on est à Rome avec une histoire de lépreux qui se font massacrer par des soldats. Mais très vite on comprend que la mission diplomatique romaine est rentrée au pays, avec Syllaios dans ses bagages, pour essayer de soigner Lidia qui se meurt.
Comme des rumeurs d'apparitions de spectres lumineux hantant les rues de Rome la nuit et massacrant ses habitants se font de plus en plus insistantes, Auguste charge Alix d'enquêter. Cette mission va lui faire recroiser la route de l'orichalque, ce métal apparemment radioactif dans lequel était sculpté la statue de Cybèle qu'adoraient ses prêtres les galles et feu Khephren...

Comme je le disais en préambule, un album pas très gai. Il se déroule surtout la nuit ou sous terre et aborde des thèmes macabres (maladie, mort, contamination, fanatisme). de plus, il lorgne vers le fantastique (Enak qui communique avec Khephren) et l'horreur (les contaminés ressemblent à une armée de zombies), genres qui ne m'ont jamais intéressé.

Bref, un album que je considère comme tout juste passable mais qui a le mérite de faire avancer l'histoire (Khephren, Lidia).
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De retour de Petra, Alix découvre une Rome en proie à la peur. Des meurtres étranges dans les rues, tous les morts semblent en lien avec l'affaire de la Cybele d'orichalque.
Alix et Enak vont enquêter sur cette étrange affaire, pendant que les fanatiques de Cybele font régner la terreur.
Les auteurs jouent à la fois sur le thriller dans la Rome antique tout en essayant de travailler la psychologie des personnages avec un Enak en proie à la culpabilité vis à vis de son fils défunt et Titus qui doit subir les soupçons du père d'Alexandre. Mais je trouve que ça reste un peu superficiel dans pas mal d'éléments.
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critiques presse (2)
BDGest
20 septembre 2019
La deuxième vie de l’esclave gaulois demeure convaincante et ne déçoit pas. Entre aventure prenante et introspection des protagonistes, Alix Senator est devenu plus qu’un spin-off surfant sur un nom. Le prochain épisode, La Forêt carnivore, poursuivra cette épopée passionnante.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
03 septembre 2019
Le ton de ce nouvel album est résolument moderne, la scénariste y développant une ambiance et un rythme de thriller, à la frontière du fantastique, mais le respect de la série initiale est affirmé, notamment par des références à son treizième album, Le spectre de Carthage.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Les artisans, blanchisseurs ou autres, devaient payer une redevance pour obtenir une adduction personnelle. Quant aux particuliers, ils devaient demander à l’empereur une concession gratuite, qu’il accordait ou pas, de manière arbitraire, pour récompenser un « bon citoyen » ou, au contraire, punir quelqu’un qui lui avait déplu. L’eau était devenue un instrument de domination impériale parmi d’autres
(dossier historique)
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En plus, Livie essaie toujours de convaincre Auguste de marier leurs enfants. Elle ferait mieux de se tenir tranquille quelque temps.
Baah… Tu sais comment est l’empereur avec elle… Plus elle complote, plus elle l’excite. Ça lui rappelle leur jeunesse.
(Page 21)
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Nous n’irons pas bien loin avec ces rapports des vigiles : ils racontent tous la même fable. Des fantômes attaquent des soldats impériaux ou des vétérans… Et on retrouve leurs corps dans le Tibre !
(page 15)
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Personne ne doit voir un empereur pleurer.
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- Dis-toi que le grand Agrippa a navigué sur ce canal pestilentiel quand il le faisait réviser, Syllaios !
- Et si le gendre d’Auguste supportait cette odeur à vomir, je dois y arriver aussi, c’est ça ?
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Alix 42  Alix Senator 14
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