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Décidément la qualité est toujours au rendez-vous pour ce revival new look du héros aux cheveux blonds du très regretté Jacques Martin. Les deux premiers tomes se suffisaient presque à eux-mêmes, j'avais un peu peur pour ce retour à Rome… Et j'ai finalement j'ai peut-être davantage apprécié celui-ci que les deux autres. ^^

Alix est donc de retour dans la ville éternelle mais le torchon brûle avec Auguste qui lui reproche d'avoir laissé Enak et Césarion en vie. La tension monte entre le Princeps et le clan Alix sur fond des complots et des intrigues qui tournent autour de la conjuration des rapaces.
Mais on va au-delà du classique soap nobiliaire version antique, car entre les discours haineux et xénophobes des jeunes patriciens, vilipendant Gaulois et Égyptiens, et les discours réactionnaires des vieux patriciens, qui se veulent les seuls vrais romains et les seuls vrai républicains, on sentirait presque des piques contre les thèses néo-cons des zemmouriens.
Et au final derrière les beaux discours, chacun joue double-jeu pour défendre ses intérêts ou ses privilèges… bref ses petites parcelles de pouvoir. le dindon de la farce est le pauvre Césarion qui s'oppose à son cousin Octave, dupe des uns et des autres alors qu'il ne veut que prendre possession du légitime héritage de son père César, et rétablir la mémoire de sa défunte mère accusée de tous les maux Cléopâtre.
Le suspens est bien maintenu jusqu'à cette réunion de la curie ou fatalement quelqu'un devra trahir et où fatalement quelqu'un devra mourir… L'enchaînement des révélations et des retournements de situation était particulièrement bien fichu ! niveau tension dramatique c'était du HBO ou presque…

Et puis au-là des intrigues et des complots de cette cabale masquée, il y a aussi un chouette relationship drama avec les tribulations de la famille impériale, les retrouvailles pleines de non-dit entre Alix et Enak les vieux amis, les divergences d'opinions croissantes entre leurs fils Titus et Khephren, ce dernier étant en pleine crise existentielle car coincé entre un père biologique qui l'a abandonné pour combattre Octave/Auguste et un père adoptif qui a pris le parti de combattre pour Octave/Auguste…
Et puis on sent bien avec la scénariste Valérie Mangin la latiniste chevronnée et l'historienne diplômée de L'Ecole des Chartes et de l'Université de la Sorbonne. Mieux on sent l'amoureuse des pepla qui connaît ses classiques avec ce personnage féminin qui semble marcher dans les pas de la Julia des "Derniers Jours de Pompéi" (celle dont l'acolyte se nommait Arbacès… heureux hasard ou clin d'oeil ? ^^). Bref quand l'érudition se met au service de la coolitude c'est la réconciliation des optimates et des populares !!!

Les dessins et les couleurs de Thierry Démarez sont vraiment très aboutis donc très réussies. Son duo avec Valérie Mangin continue à marcher du tonner ! Toujours un peu gêné par la surexpresssivité de certains visages qui fige un peu telle ou telle case, mais c'est vraiment chipoter vu le superbe travail sur les décors et les visages toujours très réalistes.

Avec ces graphismes irréprochables, c'est du bien bel ouvrage : j'attends donc déjà avec impatience le tome suivant intitulé "Les Démons de Sparte" !
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Ce tome 3 que j'ai peu découvrir, toujours grâce à Vincent que je remercie, est une édition Premium avec, en supplément, un cahier historique consacré à la famille impériale, la Domus Augusta. Voilà un excellent dossier très important pour comprendre cette famille super-recomposée avant l'heure…

Quant à nos héros, toujours inspirés par Jacques Martin, ils sont menacés par La conjuration des rapaces, une histoire créée par Valérie Mangin, dessinée et mise en couleur par Thierry Démarez.
On passe son temps à conspirer contre le pouvoir, en 12 avant JC, à Rome. Ils sont rassemblés dans le Bois des Furies, tous masqués et scandent : « Mort à Auguste ! Mort à l'usurpateur ! » le Préfet Barbarus est mis devant ses mensonges devant Auguste et son épouse et cela permet d'expliquer ce qui s'est passé à la fin du tome précédent. Il est renvoyé en Égypte.
Hélas, les choses se gâtent pour Alix mais aussi pour Titus et Khephren, agressé par de jeunes Romains, aux thermes : « Allez, retourne curer les berges du Nil. Toi et les tiens, vous n'êtes bons qu'à ça ! » On constate ainsi que la haine des étrangers ne date pas d'hier.
J'ai particulièrement savouré la répartie de Khephren : « Peuh ! Nous étions déjà civilisés quand vous, les Romains, vous tétiez encore les louves ! » Hélas, les problèmes continuent à s'aggraver et, dans cet album, on sent que la belle entente entre Alix et les deux jeunes hommes se fissure vraiment.

Dans chaque album, un encart rappelle l'adresse d'un site internet : www.alixsenator.com , site qui informe les lecteurs voulant savoir si ce qui est raconté est vrai ou faux. C'est une source extraordinaire d'information.


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Alix est de retour à Rome et Auguste n'est pas forcément très content de lui. Au point de remettre en question son amitié. Il faut dire qu'il ne ramène pas que des bonnes choses du pays des pharaon. Enak, son vieil ami qu'il croyait port depuis 20 ans, est toujours considéré comme un traitre. Et pire encore Cesarion serait toujours en vie, quelque part, à comploter pour reprendre le pouvoir.

Il n'y a rien à redire à cette série qui a su magnifier le héros de Jacques Martin. J'aime beaucoup cet Alix devenu sénateur romain. Il a beaucoup de prestance.
Les autres personnages ne sont pas en reste. Il y a peu de place pour les femmes dans l'empire romain mais les auteurs ont donné à Livie une vraie place, intéressante. J'ai hate de découvrir la suite.

Les dessins sont vraiment biens avec des décors recherchés.

Il est toujours risqué de reprendre un héros aussi renommé qu'Alix. Il faut savoir être fidèle au modèle tout en faisant quelque chose d'autre, de différents. Un travail périlleux mais Valérie Mangin et Thierry Demarez l'ont relevé haut la main avec cette série de grande qualité. Alors bravo à eux.
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Alix est de retour à Rome alors que la conjuration prend de l'ampleur.
Sur un niveau plus personnel, Alix est aux prises avec Kephren qui a bien du mal a accepter les choix passés de son père.
De révélations en retournement de situation, nous sommes vite portés par cette histoire qui ne laisse que peu de répit et quand la dernière page ce tourne, on a tout de même envie de poursuivre la route.
Mais si ce tome qui ressemble à une fin de cycle, l'histoire continue.
Je n'accroche vraiment pas aux dessin que je trouve assez mal traités, approximatifs et trop posés.
La mise en couleur ne vaut pas mieux.
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Ils sont 30, 40. Ils se rassemblent nuitamment dans le bois des Furies. Ils sont masqués, cachés derrrière des masques d'oiseaux. Ils jurent fidélité à Ptolémée César, aka Césarion, le fils de César. Ils jurent d'en finir avec Auguste.

De son côté, Auguste multiplie les sautes d'humeur. Il se montre un peu clément avec le gouverneur d'Egypte, faible et inefficace, mais il se montre intraitable avec Alix, dont la fidélité lui était pourtant acquise... Auguste fait emprisonner Enak, puis le fils d'Alix. Alix semble sur le point de rejoindre la conjuration des rapaces.

Encore un très bon tome, fluide, efficace, bien documenté et dessiné. C'est très agréable à suivre.
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La conspiration contre Auguste bat son plein. Même Alix subit le courroux d'Auguste pour son échec d'éliminer la menace, Césarion.
Un troisième tome qui retrouve le cadre de Rome dans un récit très intéressant, avec un épilogue étonnant. le scénario est bien construit et nous entraîne dans une histoire de conjuration réussie dans ses péripéties et ses intrigues.
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C'est dans un climat plus que tendu que nous retrouvons nos amis. Ils sont revenus d'Egypte, mais les ennuis ne font que s'accumuler.
De plus, Khéphren le fils d'Enak est en colère. Cela le ronge et le fait agir sans plus de discernement. Alix est mis à mal en tant que "père", mais aussi sur le plan politique et social. Auguste est-il encore un ami ? le tableau ainsi posé n'est guère optimiste, mais on aime aussi cela dans ce type d'aventures.

Dessins, avec moult détails et couleurs qui sont toujours d'aussi bonne facture. Cette bande dessinée est de grande qualité et cela est tant mieux car le prix des albums n'est pas donné. Au moins, on a en main un bel objet avec en prime du beau papier.
Un régal pour les yeux et de la douceur sous les doigts.

Le découpage des pages, des cases est encore parfait. On oublie notre monde actuel et on plonge dans la Rome Antique. Je ne sais pas si c'est plus calme ou moins sanglant... En fait, j'ai de sérieux doutes là dessus surtout quand on a quelques bases d'histoire romaine.
Reste que l'intrigue de ce troisième tome est prenante donc, au plus proche de la réalité historique puisque seuls les blancs historiques justement sont exploités alors par les auteurs pour y glisser des éléments de fiction qui restent néanmoins cohérents.

Grand jeu de dupes et de trahisons !!! Ave Caesar !!!
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Le tome 3 d'Alix Senator est, comme les précédents, servi par un dessin de toute beauté qui m'a attirée dès le début et continue de m'enchanter. le scénario est intéressant et c'est toujours aussi plaisant de voir cette transformation d'Alix en jeune homme fougueux en sénateur, la cinquantaine, un fils adoptif en pleine crise d'adolescence et des problèmes politiques à ne plus savoir qu'en faire...
Ensuite, je trouve le tome légèrement moins bon que les deux précédents: le tenant historique est passionnant, mais les auteurs semblent ne pas trop savoir quoi faire d'Enak. La confrontation Alix/Enak; l'explication que le lecteur attendait après le tome précédent, est totalement zappée: Enak se retrouve immédiatement au cachot et Alix passe tout le tome à essayer de l'en faire sortir sans que l'on sache s'ils ont pu s'expliquer... Et je dois dire que le rejeton d'Enak est un adolescent insupportable qui a une façon toute personnelle d'être reconnaissant envers ce père adoptif qui a veillé sur lui pendant que son père biologique se faisait passer pour mort !
Malgré quelques détails , un album que j'ai trouvé excellent et une série que je vais continuer de suivre.
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Le suspense monte d'un cran avec ce troisième tome supérieur encore aux deux premiers.
Un complot qu'il faut réussir à suivre. Jusqu'à la fin. Des retournements de situation vraiment inattendu. On n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer. On est presque dans un huis-clos sans savoir qui veut la peau de qui, de qui aura le dessus. On ne peut plus quitter cet album.
On y découvre de la noirceur - enfin - de la colère et de l'incompréhension. On voit Alix en difficulté et oui, c'est agréable. On voit aussi le personnage du jeune Khephren évoluait, on sent qu'il prend plus de place et qu'il va jouer un rôle important dans les tomes prochains. Qu'on a plus que jamais envie de découvrir.
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Troisième tome de cette série, dérivée des aventures d'Alix, mais qui n'en garde pas grand chose, si ce n'est les personnages principaux, vieillis et moins fringants.
Le dessin de Thierry Demarez est moins net, moins tranché que celui Jacques Martin. Il lui faut plus de place pour laisser ses personnages s'exprimer. Là où Jacques Martin multipliait, surtout au début de sa carrière, de multiples petites vignettes, Demarez s'étale plus, résultat renforcé par le grand format choisi. La qualité des reconstitutions antiques, la méticulosité des dessins de villes et de bâtiments, étaient un point fort de la série de Jacques Martin. Demarez va moins dans le détail, il floute volontiers, effet augmenté par un choix de couleurs assez contrastées.
Desmarez ne s'inscrit donc pas dans la continuité de Martin, mais le scénario lui aussi s'écarte un peu d'Alix. Non pas, par l'usage de complots à rebondissements qu'Alix fait échouer, trame classique, mais par un rythme plus plan-plan, correspondant finalement à ce qu'Alix est devenu, un sénateur vieillissant, moins intrépide qu'avant (ce qui lui est d'ailleurs reproché par la jeune génération dans ce tome).
Cet album est cependant fort bien fait, avec une construction intéressante autour d'un complot visant à faire revenir la République romaine en assassinant Auguste. Une autre série antique finalement, qui aurait presque gagné à carrément s'écarter de l'univers d'Alix pour construire d'autres personnages.
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