Un tome 2 à l'image du tome 1 : sur la forme les graphismes sont très classiques mais très soignés (avec de belles scènes d'action et/ou de bataille), sur la fond c'est un peu forcé et peu réchauffé quand même (d'autant plus qu'il y a des hiatus dans la narration qui donne l'impression qu'on condense toute une série en un seul tome)...
Alors nous avons le seigneur pirate Yoshinaka qui se fait passer pour son homonyme de la Guerre de Genpei grâce aux pouvoirs surnaturels de Sayo censément être la réincarnation de Tomoe Gozen (j'ai rarement vu des éléments fantastiques aussi peu voire aussi mal utilisés dans un récit historique). Il jette de l'huile sur le feu dans la rivalité entre les clans aristocratiques menés par Hosokawa et Yamana, et avec la perte du miroir divin le shogun perd l'ascendant sur l'un et sur l'autre... Sayo et son amour Oda de retrouvent dans des camps opposées dans la guerre qui s'ensuit, mais leur amour reste maudit ! Ils ont je ne sais pas combien d'occasion de s'enfuir ensemble, mais il faut que leur bourreau commun meurt avant car il pourrait les retrouver et les châtier (pourtant le Japon est grand et l'Asie plus encore et Yoshinaka n'est un chef pirate parmi d'autres, ni un daimyo ni le shogun ni l'empereur !). de la même manière Sayo / Tomoe a je ne sais pas combien d'occasion de tuer ce bourreau commun qui est aussi son violeur quotidien mais elle attend la fin des événements pour enfin se bouger le cul, car il faut que la sempiternelle prophétie s'accomplissent pour je ne sais pas quelles raisons ! On est donc dans le domaine des grosses ficelles, du coup je n'ai pas adhéré à l'histoire qui m'a été contée et c'est bien dommage !!!
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Kyoto, 1467
La ville est une véritable poudrière, à ses limites, deux armées, de 80,000 hommes chacune, se font face, celle d'Hosokawa et celle de Yamana.
Mais le nombre quasi égal joue en faveur d'un jeu d'attente et d'intimidation.
Les deux plus proches seigneurs du royaume se neutralisent donc par la force des choses, et leurs... forces en présence.
Mais on sent aussi qu'un petit incident, aussi infime doit-il, suffirait à déclencher une véritable catastrophe.
Yoshinaka et Tomoë arrivent également aux abords de Kyoto, et le roi des pirates va offrir son aide et son armée au service du seigneur Hosokawa.
Oda n'a pas attendu son reste et une fois son père suffisamment éloigné de son île, il s'en échappe pour rejoindre Kyoto et se mettre au service de... Yamana.
Mais les ambitions de Yoshinaka le pirate sont toujours les mêmes, doubler tout le monde et s'emparer du titre de Shogun, et cette situation d'attente ne lui convient pas vraiment.
Il suffit d'une étincelle ?
Fort bien, autant allumer une belle mèche comme assassiner Yoshimi, le frère du Shogun, allié d'Hosokawa.
Le commanditaire ne pouvant être que Yamana, les choses devraient rapidement dégénérer....
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J'ai rapidement relu le tome 1, avant de me lancer sur celui ci : c'était une bonne idée. Mais cela n'a pas été suffisant.
J'ai trouvé cette fin de récit, trop dense en événements sans que je parvienne à comprendre toutes les subtilités des relations entre les différents personnages.
Au final, Tomoë s'est libérée, mais était ce là le coeur dru récit : je n'en suis pas sûre.
J'ai pris beaucoup de plaisir visuel, les dessins pleins de détails me plaisent toujours.
C'était une lecture agréable
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Si Le miroir divin possède les défauts de ses ambitions, il n'en reste pas moins la conclusion réussie d'un diptyque au graphisme abouti.
Lire la critique sur le site : BDGest
L’inconvénient de cette BD est qu’on ne peut se résoudre à admettre la fin de l’histoire. Il nous faut une suite, et vite ! L’objectif est atteint, on ne se résout pas à laisser ces personnages.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Graphiquement, cela reste assez classique, sans trop de surprise. Toutefois, je trouve que le trait de Tieko est tout à fait adapté pour ces ambiances violentes, pleine de grimaces, qui alternent scènes de combats et moments plus calmes !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Rien de pire qu'une envie de chier pendant la bataille, prendre le risque d'être trahi par ses boyaux, c'est courir au-devant d'une mort certaine !
Pour toucher sa solde, il est préférable de survivre à la bataille.
Il y a un temps pour tout... L'amour et la vengeance, la fuite et le combat.
Ton visage portera à jamais les stigmates de ton âme noire. À quoi bon te tuer ? La vie sera ton châtiment...