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3,84

sur 182 notes
A l'époque victorienne, les jeunes filles de bonnes familles n'étaient pas autorisées à sortir seules dans les rues, elles ne pouvaient porter que des tenues encombrantes, entravées dans des corsets rigides, elles ne pouvaient évidemment pas entretenir de relation avec des jeunes hommes, lire le journal était considéré comme inconvenant…bref, la liberté et l'indépendance n'étaient pas franchement à l'ordre du jour.
L'héroïne de ce roman pour ados a presque 17 ans et aspire à une vie très différente de ce qu'on attend d'elle.
Audrey-Rose aime porter des vêtements confortables, sortir de chez elle le jour où la nuit sans rendre de compte et le pire de tout, du moins aux yeux de son père, elle se passionne pour la médecine légale, en clair, ce qu'elle aime, c'est disséquer des cadavres en compagnie de son oncle.
L'histoire se déroule au moment où Jack l'éventreur sévit à Londres et notre jeune héroïne téméraire va s'immiscer dans l'enquête.
L'auteur reproduit bien l'ambiance de l'époque, les quartiers chics tout autant que les bas-fonds sont bien décrits, on voit bien comment vivaient les gens possédant de l'argent et du pouvoir, le métier de médecin légiste est longuement expliqué, il y a même un début de romance au milieu de toutes ces atrocités.
Un roman agréable à lire, qui ne rassasiera peut-être pas tout à fait les adultes, l'intrigue étant un peu prévisible et l'action primant sur la partie psychologique des personnages, mais ce fut une lecture très plaisante avec une héroïne attachante et sacrément dégourdie.

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Comment arriver à écrire un roman rempli de fraicheur lorsque l'histoire se déroule dans une morgue où arrivent les victimes du célèbre Jack The Ripper ?

On pourrait penser que les pages vont être remplies de relents de corps en décomposition et d'odeurs de putréfaction des viscères…

Il n'en fut rien, et je me suis même surprise à pouffer de temps de rire avec les pensées ou répliques de l'héroïne, Audrey Rose Wadsworth, jeune fille qui, contrairement à ce que pourrait penser la gent masculine, possède un cerveau et sait l'utiliser.

Elle, sa difficulté est de concilier ses envies de découper des corps dans le cabinet de médecine légale de son oncle, alors qu'elle est une jeune fille de bonne famille et que son paternel a d'autres projets pour elle.

Ajoutons aussi la difficulté de se concentrer lorsque son tonton travaille avec un de ses étudiants, Thomas, un beau brun ténébreux qui a tout du fils de Sherlock Holmes tant il est aisé avec l'art des déductions et surprendra plusieurs fois la belle Audrey Rose en lui donnant l'impression qu'il a lu dans ses pensées.

Et pendant qu'elle ne sait pas trop si il lui fait de l'effet ou pas, un sinistre personnage s'en prend aux prostituées, les mutile, avant qu'elle ne se fassent découper dans la morgue de Tonton Wadsworth, aidé de sa charmante nièce.

Si l'écriture est assez simple, elle n'a rien de simpliste et on s'immerge très vite dans le Londres de 1888, même sans devoir avoir recours au bon vieux smog et autres phénomènes climatologiques qui font le charme de Londres.

Par contre, pour ce qui est de la description des toilettes de ses dames, nous en avons pour nos sous, sans pour autant que Audrey Rose et les autres ne nous parlent que de chiffons et de robes à la mode dans les salons de thé.

Les personnages sont agréables à suivre, on se pique d'amitié pour eux, surtout pour Thomas qui, sous ses dehors de vaniteux et de prétentieux cache quelques blessures. J'avoue que j'aurais bien craqué pour lui aussi, mais moi, n'étant pas sous le joug des principes de la bonne société victorienne, je lui aurais sauté dessus !

Niveau crimes de celui que la presse surnomma Jack The Ripper (après réception de lettres dont nous n'aurons jamais la certitude qu'elles étaient de sa main), ils sont presque copies conformes des vrais, l'auteur ayant pris quelques libertés avec la réalité pour qu'elle colle avec son récit de fiction (il s'en explique à la fin).

Sans devenir LE romans de l'année, ce polar victorien avait tout pour me plaire et il a rempli son office en me donnant quelques heures de lecture qui m'ont emportées ailleurs, dans un Londres qui souffrait aussi dans sa chair, comme celui de notre époque contemporaine, vu les dernières actualités tragiques de ce mois de juin.

Mais au moins, durant ces heures, je ne pensais plus qu'à l'enquête d'Audrey Rose et de Thomas, arpentant, en leur compagnie, quelques ruelles sombres ou de beaux parcs lumineux, ou carrément l'asile de Bedlam, portant des jolies toilettes à la mode, buvant du thé avant de disséquer un cadavre, me laissant séduire par le beau jeune homme tout en prenant des cours de médecine légale.

Si l'on veut un récit policier bien ficelé (même si j'avais compris qui était le tueur), qui n'a rien de glauque, en apprendre plus sur les balbutiements de la médecine légale, du féminisme, de la place de la femme dans cette société où nous avions autant de droit qu'un enfant de 12 ans… Alors, ce roman est fait pour vous !

Lorsque le tome 2 sortira, je foncerai à la librairie pour me l'offrir car je ne m'étais pas trompée en tombant dessus au détour d'un rayon.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je ne suis pas du genre à aimer à avoir peur mais là, j’ai adoré cette histoire fictive mêlée à l’affaire criminelle réelle et très connue de Jack l’Eventreur. L’auteur manie avec brio les deux histoires pour en faire un récit envoûtant et carrément flippant, dans l'Angleterre victorienne en suivant les pas d'Audrey-Rose qui lutte pour sa propre liberté en tant que femme détentrice de ses droits les plus fondamentaux : celui d'exercer le métier qu'elle souhaite, celui d'aimer l'homme qu'elle a choisi. Vivement le tome 2 !
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Londres, 1888. Audrey-Rose Wadsworth est une jeune fille de la bourgeoisie londonienne et assez moderne pour une fille de son époque. Au lieu de prendre du thé avec ses amies et faire de la broderie comme une jeune femme de cette société se doit, elle ne fait qu'à sa tête et préfère suivre secrètement des cours chez son oncle Jonathan, médecin légiste où elle étudie les corps des femmes assassinées par l'homme qui se fait appeler Jacques l'Eventreur. Ensemble avec Thomas, un autre apprenti médecin, elle va essayer de comprendre le fonctionnement de ce tueur en série et ensemble ils vont à sa recherche.
Pour le reste de l'histoire je préfère reprendre le 4ème page de couverture :
"J'étudie le corps des femmes qu'il assassine de sang froid
J'assiste, impuissante, à la terreur qu'il fait régner sur Londres
Je sens son ombre peser sur moi, ses sourires malsains, son regard de tueur
Je pense connaître l'éventreur..."

L'histoire est racontée à la première personne par Audrey Rose, je trouve que dans sa manière de parler qu'elle a des réflexions assez matures pour une fille de 17 ans, on dirait plutôt une femme un peu plus âgé.
J'ai bien aimé que Kerri Maniscalco a mélangé des faits divers réels dans cette fiction. Les parties un peu "macabres" où on parle en détails de l'autopsie d'un cadavre ne m'ont pas dérangée ou perturbée dans ma lecture. Je ne sais pas si la suite (ou Audrey-Rose se rendra en Roumanie) va être aussi sympa que ce premier tome, à force de disséquer des corps on pourra peut-être s'en lasser...
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Lu en anglais.
Lu mais pas apprécié. A réserver aux jeunes lecteurs. le climat de l'époque est mal rendu, les personnages assez simplistes... Rien pour me plaire !
Grosse déception mais peut être dû au fait que c'est du Young Adult.
Je ne lirai pas les suivants.
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Dans Autopsie, Kerri Maniscalco revisite le mythe de Jack L' Eventreur.
Audrey Rose, une jeune fille, passionnée par la science, étudie avec son oncle médecin légiste les corps des femmes tuées par Jack L'Eventreur. Ne supportant plus ces horreurs, elle décide avec Thomas, un élève de son oncle, de mener l'enquête. Elle est persuadée que l'éventreur fait partie de son entourage... Ce roman jeunesse est réussi malgré quelques faiblesses. le suspense est présent tout au long du roman. L'héroïne est un bon exemple du sort des femmes du XIXe siècle pour les jeunes d'aujourd'hui: enfermée par son père, pressée par sa tante pour trouver un bon parti, elle lutte pour apprendre et pour exercer le métier qu'elle aime. Cette lecture fut agréable sans être un coup de coeur.
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Londres, époque victorienne, Audrey Rose n'est pas une jeune fille comme les autres ! Elle étudie la médecine et pratique des autopsies sur des cadavres dans le laboratoire de son oncle. Voilà une tache qui ferait tâche si la bonne société l'apprenait. Et quand elle se lance sur les traces de Jacques l'Eventreur accompagné d'un ténébreux jeune homme sa réputation est au bord de tomber. de plus il semblerait que le tueur fasse parti de son entourage... Les suspects sont nombreux et très ou trop proches de notre héroïne...
C'est une bonne histoire avec quelques passages assez longs par moment ce qui plombe un peu l'histoire, mais le fait que l'héroïne soit forte et qu'elle se laisse porter par les sentiments d'une jeunes filles de 17 ans permet de relever le niveau.
J'espère que la suite sera traduite !
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J'ai commencé ce livre, tout simplement car la couverture m'avait intrigué et y a une sorte de fascination et de mystère qui tourne autour de Jack L'éventreur qui attise la curiosité.
J'ai pris plaisir à lire ce livre, qui se lit tout seul et l'enchainement des découvertes ainsi que des rebondissements nous donne envie de continuer à le lire afin d'avoir le fin de l'histoire. Il y a quelques incohérences historiques et liberté prise par l'auteure qui sont expliqué à la fin du livre. Personnellement je ne les ai pas du tout ressenti au fil de ma lecture et j'ai été intrigué. Et pour une fois, je ne savais pas qui était « Jack », j'avais des doutes, des petits soupçons et l'auteure nous dévoile tout au fur et à mesure. C'est haletant.
J'ai un peu moins accroché avec Audrey Rose et Thomas. Je n'ai rien ressentie vis à vis d'eux. Mais une chose que j'ai beaucoup aimé chez Audrey Rose (c'est un peu contradictoire x)), elle a décidé d'étudier la médecine, en avance sur son temps, son côté féministe m'a ravie et j'ai encore été plus ravie quand je l'ai vu continuer malgré toutes les barrières qui lui barraient la route.
J'ai également quelques soucis de redondance et de rythme saccadé en terme d'écriture, mais rien de bien méchant. Ce n'était pas partout heureusement.
Lien : https://aurenardlitteraire.w..
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Audrey-Rose est une héroïne résolument féministe pour le XIXe siècle, elle se cache de son père pour mener un apprentissage de médecine légale auprès de son oncle, une aberration pour une jeune fille de son statut. Son personnage m'a plu et ses réflexions m'ont souvent fait sourire. J'ai aussi aimé sa relation avec Thomas, ils s'exaspèrent tout en prenant soin l'un de l'autre.

Je n'aime pas les romans d'horreur, gores, ni même policier, donc partir à la recherche de Jack The Ripper ne me tentait pas trop, mais j'avais eu beaucoup de bons retours de ce livre. Je n'ai pas été déçue, j'ai passé un très bon moment à mener l'enquête avec Audrey-Rose dans le Londres de l'ère victorienne. Bon il ne faut pas trop visualiser les scènes de crimes et d'autopsies quand même, elles sont très détaillées.

D'un oeil adulte je me suis vite fait une idée sur le tueur en série - il faut dire qu'il n'y a pas 30 000 suspects - mais un jeune lecteur ne le verra surement pas de la même manière. C'est un roman jeunesse original, que les bons lecteurs peuvent lire dès la fin du collège. Des élèves de 3e de mon collège ont beaucoup aimé et ça se bat pour l'emprunter. Personnellement j'ai bien envie de me laisser tenter par la suite. 4/5
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Adaptation plausible et intéressante de Jack l'éventreur. L'ambiance gothique au temps de la reine Victoria est bien tracée pour toile de fond aux meurtres dans les quartiers mal famés de l'East End, en contraste avec le quartier aristocratique de Belgrave où réside l'héroïne et sa famille. le côté féminin est bien marqué avec des descriptions de dessous, de tea party, de romances. L'enquête, bien que gentille, est assez bien menée, aboutissant à un genre Frankenstein, et nous laissant entrevoir une suite vers Dracula, sachant qh'Audrey Rose va partir étudier en Roumanie. Kerri Maniscalco a su intelligemment mêler l'histoire de Frankenstein avec celle de Jack l'éventreur.
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