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Critique de andman


Après l'intrigue glaçante de la semaine dernière en compagnie du norvégien Jo Nesbø et de son tueur fou “Le bonhomme de neige”, il était bien tentant de franchir la frontière, de m'arrêter quelques jours dans la partie la plus méridionale de la Suède : le comté de Scanie.
Il eût été dommage de quitter la Scandinavie sans cheminer un petit moment aux côtés d'Henning Mankell dont ''Les chaussures italiennes'' me seyaient si bien au printemps dernier.

Le guerrier solitaire”, publié par l'écrivain suédois en 1995, est le cinquième roman de la série policière “Kurt Wallander”, du nom de son héros.

En ce début d'été, une ambiance insouciante règne au sein du commissariat de la petite ville d'Istad. L'équipe nationale qui brille de mille feux au mondial de football n'est pas étrangère à la bonne humeur générale.
Alors que chacun songe aux vacances toutes proches, deux faits divers terrifiants viennent chambouler la routine des autorités policières. En l'espace de quelques heures une jeune fille s'immole par le feu au milieu d'un champ de colza et un ancien ministre de la Justice est retrouvé scalpé sur la plage attenante à sa propriété.
Une semaine plus tard, trois nouveaux scalps figurent au palmarès d'un tueur en série qui collectionne les haches de tout format.

Le manque de résultats de la police commence à faire tousser en haut lieu et pourtant les quatre premières victimes du guerrier solitaire sont de fieffées crapules.
Plus les jours passent et plus la perplexité de Wallander et de son armada policière fait peine à voir.
Le lecteur, au courant des intentions du tueur, soufflerait bien au commissaire déboussolé : “Magne-toi Kurt ! le cinquième nom sur la liste macabre est le tien”.

“Le bonhomme de neige” et “Le guerrier solitaire” ne manquent pas de similitudes : un commissaire de police à la cinquantaine désabusée face à un tueur en série perfectionniste jusqu'au bout de sa déraison.
Par son intensité dramatique, le roman de Jo Nesbø me semble quand même un cran au-dessus de celui d'Henning Mankell.

Une quinzaine scandinave palpitante à souhait, qui glace puis qui décoiffe... et même un peu plus !
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