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sur 882 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'avais beaucoup aimé Les chaussures italiennes et le personnage de Fredrik, attachant, avec ses voyages intérieurs et ceux bien réels des retrouvailles avec son lourd passé de médecin, de mari et qui tardivement se retrouve père d'une jeune femme. D'une certaine façon l'histoire prenait des allures de roman policier avec ses rebondissements, les surprises, l'inattendu et maintenait une lecture passionnante. La fin, teintée d'espoir atténuait l'austérité de l'ensemble.
Dans cet opus, Fredrik dévoile une nature plus sombre, quasi désespérée après l'incendie mystérieux de sa maison, la disparition tragique de certains personnages du premier livre, l'imminence qu'il ressent pour sa propre mort. Ecrit un peu avant sa disparition, on peut sans doute imaginer que cette échéance a guidé sa plume vers le sombre.
C'est la désespérance qui teinte le récit malgré de nouveaux horizons positifs. Il retrouve sa fille Louise avec qui il semble par moments accéder enfin une sorte d'harmonie, il devient grand-père... L'arrivée de la journaliste Lisa aurait pu constituer une éclaircie bienvenue, un amour apaisant. Mais ces deux-là ne se sont pas rencontrés.
Quelques passages confirment l'engagement humaniste d'Henning Mankell, son dégoût pour le racisme et la xénophobie, l'appréhension du péril que court la nature et la planète mais cela ne suffit pas pour garder un ressenti positif de l'oeuvre.
Je suis restée sur ma faim.. Dommage
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Autant j'ai ADORE les chaussures italiennes autant là....j'ai trouvé ce moment trooo long même si le talent et le style de l'auteur sont présents. Fin de l'intrigue ordinaire, tout ça pour ça.
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Fredrik , médecin à la retraite, vit reclus sur son île de la Baltique. Une nuit, un incendie se déclare , la maison héritée de ses grands-parents n’'est plus qu’'une ruine. Il se loge dans la caravane de son jardin, Il es triste , démuni. Il a une fille, Louise avec qui les relations sont difficiles, il ne connait rien de sa vie .Il se rapproche de la journaliste Lisa Modin. Il cherche à savoir qui a pu mettre le feu aux maisons.
Il y a beaucoup de doute , c'est un roman trop lent à mon goût, l'histoire ne m'a pas plu.
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Hum Hum, grande déception à la lecture de ce roman qui est la suite du fabuleux "Chaussures italiennes", qu'Henning Mankell avait écrit en 2006.
Voici le commentaire résumé que j'avais noté à l'époque sur "Les chaussures italiennes" : "INOUBLIABLE road movie senior - culte... humain...".

En lisant "Les bottes suédoises", j'enchaînais les déceptions à chaque page ou chapitre.
Fredrik a désormais 70 ans (nous l'avions quitté à 66 ans). Et c'est un vieil homme antipathique, asocial, égoïste et même lubrique qui se découvre à nous. Je n'ai éprouvé aucune empathie, ni sympathie, ni intérêt pour ce bonhomme détestable.
Les personnages secondaires ne m'ont pas non plus emballée, Lisa Moldin, la jeune journaliste que Fredrik rêve de mettre dans son lit, cache un secret dans son armoire ; la fille Louise est une pro du vol à la tire ; Mme O. chez qui Fredrik gare sa voiture quand il quitte son île, semble dissimuler aussi un secret, mais rien de tout cela, l'intrigue se dégonfle comme une baudruche. Quant au facteur...
Un roman fourre-tout.
H. Mankell insère tant bien que mal ici et là des commentaires sur l'augmentation de l'immigration et les réactions des insulaires, sur la mondialisation et le remplacement des chemises ou des bottes suédoises par des produits chinois... Mais cela sonne creux.
Voilà, ce roman que l'écrivain a écrit un an avant sa mort, m'a paru creux.
Lien : https://coquelicoquillages.b..
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Étrange polar, sans enquête, sans mobile, sans mode opératoire, sans intrique, sans suspense ; ambiance trouble et mystère, c'est lent, c'est mollasse, c'est languissant.

Fredrik a maintenant 70 ans ; il est seul, maussade, aigri, désabusé, déprimant ; il évoque l'ancien temps, son adolescence, ses études, les femmes de sa jeunesse, ses premiers émois, ses parents ; il fait nuit, il fait froid, il fait humide, il fait triste.

Quelques messages d'une audace folle sur les thèmes à la mode, la pollution de la Baltique, l'immigration en Suède, le déferlement des produits manufacturés chinois, le vieillissement de la population ; il est dans le camp du Bien.

Quelques personnages émouvants, des petites gens, des voisins, des anciens qui vivent au port et dans les îlots.

Sauf erreur, l'auteur est décédé l'année de la parution du roman en Suède ; roman testament, sans espoir, sombre, désabusé, déprimant.

J'ai lu d'autres Mankell et je ne reconnais pas l'auteur dans cette ultime livraison.

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C'est l'automne en Suède, le froid, la grisaille et l'humidité.
Un homme vieillissant, seul, maussade, dont la maison brûle. Quelques personnages secondaires, seuls eux aussi, sans joie de vivre, tous trop atypiques ou évanescents pour s'identifier à eux. Pas de véritable intrigue, le temps s'écoule dans sa morosité.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé ce livre, qui n'a rien à voir avec les romans policiers de Mankell.
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Mon 1er livre de cet auteur. Décevant ! C'est bien écrit, certes, mais le héros ne cesse, pendant tout le roman, de se rappeler des instants de vie - souvent sans intérêt - qui ralentissent l'histoire. La fin est également insatisfaisante comme inachevée.
C'est toujours délicat de lire un "grand" auteur. On s'attend à dévorer un chef-d'oeuvre... Et on est déçu. Peut-être aurai-je dû commencer par "Les chaussures italiennes" ? Mais je n'ai nullement envie de retenter un livre d'Henning Mankell.
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Fredrik Welin, un médecin septuagénaire désormais retraité vit sur son île de la Baltique. Réveillé en sursaut par une vive lumière il a juste le temps d'enfiler des bottes avant d'échapper à l'incendie qui ravage sa maison. Il s'installe dans la caravane laissée par sa fille Louise, qui parcourt le monde. Très vite, l'enquête prouve que l'incendie est criminel mais ce n'est pas lui qui a mis le feu à la maison héritée de ses grands-parents ! Reste alors à tenter de reconstruire la maison car la vie n'est pas finie, et l'amour peut-être aussi .
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Ceci est la deuxième histoire du médecin Welin découvert dans "les chaussures italiennes" dont la lecture m'avait laissé un bon souvenir. Pour ce roman, le début commençait bien mais au milieu du livre mon impatience a commencé à battre de l'aile. C'est long, c'est lent, on n'en peut plus de ces atermoiements. le vieillard qu'il est devenu est attiré par une journaliste de 30 ans plus jeune que lui. C'est non pour moi car je ne peux pas croire à cette histoire, d'autant que dépossédé de tout, il s'habille n'importe comment, se lave uniquement dans la mer glacée etc...il n'a rien pour lui, en plus d'être bizarre et j'ai du mal à trouver de l'empathie pour ses malheurs. Sa fille Louise est encore pire que lui, mystérieuse mais dans le sens énervante. Voilà nos personnages principaux.

Pour résumer une lecture mitigée car les descriptions de la Suède m'intéressent (j'apprends d'ailleurs le Suédois dans l'idée de m'y rendre un jour en vacances). Mais je n'ai pas apprécié le mélange de genre entre : l'enquête policière (qui a mis le feu et pourquoi), les réflexions que le temps qui passe (suis-je en train de perdre la tête ?) et les propos écolo-bobos du changements de la planète qui me hérisse le poil.

Je préférais largement quand l'auteur se glissait dans la peau de mon ami littéraire Wallander !

Nota bene : si on n'a pas lu les chaussures italiennes, c'est pas très grave car l'auteur rajoute ce qu'il faut dans le roman pour qu'on puisse suivre les situations (qui d'ailleurs ne sont pas simples).

Lien : https://lecturesencontrepoin..
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Je n'ai pas été emballée. Je me suis beaucoup ennuyée, j'ai sauté pas mal de lignes. même si le personnage est attachant, le tout manque de vigueur et de punch, c'est long, tellement long...
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un peu déçue, des phrases trop courtes qui du coup donnent l'impression que c'est comme ça et pas autrement et ne laissent donc pas de place à l'imagination.
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