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Critique de ibon


ibon
12 décembre 2021
Où l'on apprend que tous les Lettons ne sont pas aussi malléables que certains le voudraient et que l'on y trouve même une certaine résistance; contrairement à un alliage bien connu entrant dans la fabrication des douilles d'armes à feu.
Mais ce laiton utilisé ne doit pas être trop dur, presque mou.
Mais mou, l'est-on vraiment dans ce pays sous le joug soviétique au début des années 1990?
Le deuxième récit des enquêtes de Wallander, selon l'ordre de parution, est aussi surprenant que fidèle à la ligne littéraire de ce qui a fait son succès. Celle d'un policier suédois morne et taciturne, qui comme Saturne, regarde le temps passer dans sa famille éclatée, quand il n'est pas sur les charbons ardents d'une enquête au point mort.

L'enquêteur d'Ystad, et de sa campagne environnante, toute aussi morne et grise, se fait tout petit à Riga, telle une souris chassée par une meute de chiens. D'où le titre.

Mais à Riga, il y a Baiba Leipa. On- surtout l'éditeur - n'insiste sans doute pas assez sur l'ordre de lecture de la série. le nom de ce personnage féminin va s'imprimer dans les tomes suivants mais c'est dans celui-ci que le portrait est le plus accompli.

La vie de la populations lettone, sous influence soviétique, est décrite minutieusement. L'enquête en immersion est peu crédible (comment un policier suédois de province peut-il se retrouver seul enquêteur dans un pays si instable?) mais le suspense tient son lecteur en alerte rouge...

L'énigme du canot chargé de deux Lettons assassinés est donc un prétexte pour découvrir le roman d'espionnage façon Mankell.

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