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Critique de ibon


ibon
05 novembre 2017
La Suède: un été qui atteint 23°c et son automne qui arrive en août. Il fait froid? non il fait bon!
Wallander transpire, sa chemise blanche est trempée. Quelques taches de café en plus. Il en boit énormément. Il boit aussi beaucoup d'eau et va souvent aux toilettes: il refuse de croire qu'il a le diabète.
La disparition de Svedberg et une série de disparitions ne vont pas arranger sa santé. le lecteur a une centaine de pages d'avance quand Wallander comprend que la situation est grave pour trois jeunes soit disant partis en voyage.

Selon moi, le meilleur de la série Wallander. C'est ce que je pensais il y a 10 ans. En le relisant avec cette idée, je m'aperçois que c'est peut-être encore vrai!

Mankell mène son roman comme un thriller. Les pages se tournent vite. Mais il y a ce petit quelque chose en plus que l'on ne trouve pas chez les autres, un côté minutieux et les tâtonnements de l'enquête qui vont jusqu'à effleurer la vérité alors que le lecteur sait. Mais cela n'est pas ennuyeux pour autant. Sans doute parce que Mankell est aussi un fabuleux observateur du quotidien et un poète des paysages.
Il suffit de lire la fin du récit pour s'en rendre compte. Après le tourbillon de l'enquête qui a failli emporter son héros, celui-ci se ressource sur une île déserte vers Gotland où git une épave centenaire.

J'ai retrouvé ces noms: Svedberg, Ann-Britt, Hanson, Mariagatan à Ystad, la Scanie! Auxquels s'ajoute Thurnberg, le nouveau procureur qui met des bâtons dans les roues.

J'ai redécouvert les doutes, les colères, les problèmes de santé et la vie sentimentale brisée de Wallander.

J'ai repris goût à relire ce livre tout simplement parce qu'il est rassurant de retrouver un héros si humain dans une région si particulière.
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