On ne peut pas tout partager, il faut s'aménager un jardin secret. En avançant dans la vie, on acquiert cette sagesse fondamentale qui vous indique les rêves qui sont à partager et ceux qui sont à garder secret.
Il faut laisser le passé se dissoudre et s'en aller avec le vent.
Il faut laisser le passé se dissoudre et s'en aller avec le vent.
Mes ambitions ont toujours été superficielles et insuffisantes, mes démarches morales ont été trop sentimentales ou trop impatientes. En réalité, je n'ai jamais rien exigé de moi-même.
On ne peut pas tout partager, il faut s'aménager un jardin secret. En avançant dans la vie, on acquiert cette sagesse fondamentale qui vous indique les rêves qui sont à partager et ceux qui sont à garder secrets.
Un passé de colonisation prolongée a libéré les Africains de toute illusion. Ils connaissent l'inconstance des Blancs, leur tendance à remplacer une idée par une autre, en exigeant en plus que l'homme noir se montre enthousiaste. Un Blanc ne cherche jamais à connaître les traditions, encore moins à être à l'écoute des ancêtres. L'homme blanc travaille beaucoup et vite alors que l'homme noir associe l'urgence et l'impatience à un manque d'intelligence. Pour l'homme noir, la sagesse c'est de réfléchir longuement et minutieusement ...
- Quel est le pays africain qui reçoit la plus grande aide européenne ? demande Fischer. C'est une devinette. Personne ne m'a encore donné la bonne réponse.
- La Tanzanie, propose Hans.
- Faux. C'est la Suisse. Des fonds destinés au développement des pays africains viennent approvisionner des comptes anonymes en Suisse, l'argent ne fait que transiter par l'Afrique...
La vie ne dure qu'une seconde vertigineuse. Elle n'est qu'un petit souffle dans la bouche de l'éternité. Seul le fou se croit capable de défier le temps...
C'est le sort des femmes de décider de l'avenir de l'Afrique, songe-t-il. Les hommes passent leur temps à l'ombre des arbres alors que les femmes travaillent dans les champs, mettent des enfants au monde, transportent d'énormes sacs de maïs sur leur tête.
Si le continent africain est dans le même état que les chaussures de ses habitants, son avenir est irrémédiablement perdu, s'est-il dit tout à l'heure dans l'ascenseur.