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Inspecteur Kurt Wallander tome 2 sur 12

Philippe Bouquet (Traducteur)
EAN : 9782020555548
592 pages
Seuil (09/03/2004)
3.77/5   1530 notes
Résumé :
Prix Clé de verre en 1992
Prix du meilleur roman policier suédois en 1991 et 1995
En pleine campagne, près de la petite ville d'Ystad, au sud de la Suède, un fermier découvre le corps sans vie de son voisin, atrocement massacré.
La femme du malheureux ne vaut guère mieux: étranglée par un curieux nœud coulant, elle n'aura que le temps de murmurer "étrangers," avant de décéder à son tour à l'hôpital. Qui peut bien avoir commis pareille horreur et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (153) Voir plus Ajouter une critique
3,77

sur 1530 notes
Je viens de passer un très bon moment en compagnie de ce roman policier. En effet, Henning Mankell n'oublie jamais qu'un roman policier, c'est avant tout un roman ; et un roman, qu'est-ce que c'est ? C'est le triomphe d'un personnage ou de plusieurs personnages, c'est le triomphe de l'humain, pas celui d'un événement, aussi grand et exceptionnel soit-il.

Bien évidemment la tension narrative est entretenue par le mystère, le suspense et des surprises diverses, mais plus que tout, avant tout, ce qui nous intéresse ici dans ce roman, c'est la vie et les luttes diverses de son personnage principal, Kurt Wallander.

Je dirais même que l'enquête fait presque figure de prétexte à s'intéresser à l'enquêteur. On est très loin du jeu de piste ou du jeu de cluedo un peu vain à la Agatha Christie : la résolution de l'enquête, même si elle intervient effectivement, n'est pas, d'après moi, la finalité de l'ouvrage.

Le but me semble plutôt de positionner le personnage de l'enquêteur, Kurt Wallander, face aux évolutions de la société auxquelles il doit s'adapter et répondre. Ce faisant, il doit aussi faire face, et dans le même temps, aux difficultés de sa vie personnelle (divorce, relations difficiles tant avec sa fille qu'avec son père, problèmes de poids ou d'alcoolisme, etc.).

En fait, ce que je trouve assez intéressant dans ce roman, c'est l'impression de faux rythme, cette espèce de marasme, cette sensation de patauger dans le quotidien qu'on a tous un peu parfois, les mille choses à faire en même temps et qui se contredisent ou se nuisent les unes les autres, exactement comme dans la vraie vie que nous expérimentons tous chaque jour.

En cela, l'auteur ne souhaite surtout pas faire de son héros un surhomme. Wallander est un enquêteur d'Ystad, une toute petite ville de Scanie (pointe sud de la Suède proche du Danemark). Même si c'est un bon flic, il éprouve régulièrement le besoin d'aller se rassurer en demandant l'avis de Rydberg, qui fait pour lui office de Mentor. Même s'il travaille plutôt bien, il n'échappera pas aux délais incompressibles, aux lenteurs, aux fausses joies, aux oublis, aux erreurs, aux coups de chance et aux demis succès, mais tellement dilués dans le temps qu'ils en perdent leur saveur, etc.

L'enquête ici concerne tout d'abord un double meurtre barbare commis aux dépens d'un couple de vieux paysans, apparemment sans histoire, vivant dans une zone très rurale de la région. La femme, retrouvée mourante, a juste le temps de répéter plusieurs fois le mot « étranger » avant de s'éteindre.

Il n'en faut pas davantage pour aviver les penchants racistes de la population, les stéréotypes et les préjugés en tout genre à l'encontre des populations immigrées, notamment les demandeurs d'asile parqués dans des camps de la région. C'est donc l'occasion pour l'auteur de s'interroger, au travers de Wallander et de nous interroger sur la question et sur les changements sociaux locaux ou internationaux qui expliquent cette situation.

J'ai eu l'impression de renouer avec le roman noir de la haute époque, un peu à la Dashiell Hammett, ce genre romanesque qui scrute ce qui est glauque et qui va mal dans la société pour, peut-être, mieux en exorciser les maux, du moins, tâcher de mieux en présenter les causes.

Au moment de l'écriture du livre (1991), le bloc communiste d'Europe de l'est vient de s'effondrer, ouvrant grandes les portes de l'émigration aux candidats désireux de tenter leur chance ailleurs. C'est également la pleine période de la crise économique suscitée par la Guerre du Golfe et son corollaire, à savoir un appauvrissement des plus pauvres de par le monde, notamment en Afrique.

D'où un afflux massif et inhabituel d'étrangers en Suède qui bouleverse un peu le train-train des populations. Et, comme par un fait exprès — d'ailleurs, c'est fait exprès ! —, bien que le roman ait été écrit il y a plus de trente ans, il trouve une incroyable résonance avec la situation actuelle de la Suède, qui vient précisément de renforcer ses mesures anti-immigration et de refoulement des demandeurs d'asile, qui, actualité aidant, sont désormais plus ukrainiens que baltes ou volontiers plus du sud qu'en 1991. Mais, vous l'avez compris, la question demeure, et aujourd'hui plus que jamais là-bas, et à d'autres endroits également.

C'est tout cela qu'interroge Henning Mankell, à mon sens, avec intelligence et intérêt. Toutefois, je laisse à chacun le loisir d'en juger par lui-même, d'apprécier ou de détester, car, comme toujours, ce n'est là que mon avis sans visage, c'est-à-dire, pas grand-chose
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Se plonger dans un bouquin de Henning Mankell, c'est comme rentrer le soir après une journée de boulot, se mettre en tenue de combat (non pas celle de la guerre, celle pour glander), se servir un café et se glisser dans un fauteuil confortable avec en ligne de mire la cheminée qui crépite et la porte fenêtre en guise de télévision. Votre chat vient se blottir sur vos genoux, manque plus que la pipe (mais bon je ne fume pas), faudra que je trouve autre chose ... Bref le temps s'arrête et le nectar coule à flot. La paix, la sérénité et le bonheur sont là.
Près Ystad au sud de la Suède, un habitant d'un petit hameau se réveille bien avant l'aube. Bizarrement il n'a pas entendu le cheval de ses voisins. Il se lève et avec sa femme constatent qu'un des carreaux de la maison voisine a été fracassé. A reculons il ira vérifier si tout va bien : l'homme est mort, la femme ne vaut guère mieux.
Henning Mankell se sert de son anti-héro, Kurt Wallander, pour exposer la dérive de ses contemporains vers un racisme de plus en plus ordinaire. Une enquête ou l'on découvre un Wallander entouré de sa famille qui lui échappe complètement :
- Sa femme vient de le quitter, fait qu'il ne supporte pas ;
- Son père peint inlassablement le même tableau, et devient de plus en plus sénile et irascible ;
- Sa fille, se dérobe constamment.
A ceux qui n'ont pas le polar dans les veines, je conseille celui-ci. Vous avez juste à lire le premier chapitre, Soit vous accrochez, faisant de vous un converti, soit vous n'accrochez pas, vous pourrez le refermer en attendant un autre moment et un autre auteur pour vous conquérir.
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Que diriez vous d'une petite balade en Scanie pour échapper à la chaleur estivale et participer à la première enquête de l'inspecteur Kurt Wallender ?
Je viens de finir " meurtriers sans visage " de Henning Mankell.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas l'homme, ne vous attendez pas à des courses poursuites échevelées, quoique. Kurt Wallender n'est pas ce genre de flic bourré de testostérone, tombeur de jolies filles au volant d'une super voiture de sport, non, notre policier suédois est un homme en proie aux doutes, un homme fragile comme un meuble Ikea et qui roule en Peugeot comme l'inspecteur Colombo, bref un anti héros comme je les aime.
Un couple de paysan à la retraite est retrouvé assassiné dans leur ferme.
Un crime raciste est commis dans un centre de réfugiés. Wallender et son équipe ont du pain sur la planche. Outre les enquêtes Kurt a quelques soucis avec son père , la récente séparation avec son épouse Mona ou l'indifférence de sa fille Linda pour son père. Beaucoup de pressions sur ses épaules fragiles.
Entre des enquêtes qui tournent en rond et ne mènent nulle part et les fausses pistes, une belle découverte même si j'avais déjà fait la connaissance avec l'inspecteur Wallender grâce à la série sur Arte il y a quelque temps maintenant.

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Un roman policier banal, tendance thriller, avec pour victimes un couple d'agriculteurs suédois dont le mari est torturé et mis à mort, et pour indice un mystère sous la forme d'un mot qui sort de la bouche de son épouse mourante : « étranger « , un émigrant exécuté en pleine rue, un inspecteur de police qui mène son investigation en Scanie, policier taciturne et complexé (ce n'est pas rare dans les roman de ce style) qui se bat contre ses collègues, contre les autorités, un homme qui malgré tout, n'a pas froid aux yeux, une enquête qui patauge…

Rien d'original. Cela n'empêche tout de même pas de passer un moment de lecture pas très « épicé ». Peut-être ai-je trop lu de policiers, peut-être le suspens fait-il défaut à ce récit ? Pour finir, je referme ce livre avec plus de questions que de réponses, car la fin me paraît sans saveur ni surprise.

Ce roman ne me laissera pas une souvenir impérissable, ce qui ne m'empêchera pas d'essayer de lire un autre roman d'Henning Mankell. Ce livre ne m'a pas interpellée, c'est tout.
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Si je suis aujourd'hui ce que l'on peut appeler un lecteur compulsif, je le dois en partie à Henning Mankell et en particulier à sa série Wallander.
Comme beaucoup d'autres , je me suis attaché à ce anti héro suédois, divorcé, un peu alcolo, ayant une hygiène de vie déplorable, s'occupant de son père, cherchant l'amour et devant composer avec ses partenaires de travail. Un être humain en fait, loin de ces flics américains tirant sur le super héro. Wallander est sans doute l'un des précurseurs du polar nordique.
A l'époque , soumis aux caprices de l'éditeur, impossible de lire la saga dans l'ordre.
Meurtriers sans visage n'est pas le meilleur opus de la série, derrière le guerrier solitaire par exemple ou les feux de la Saint Jean mais il en contient les grandes caractéristques et pour les fans , il permet de côtoyer Rydberg, celui qui deviendra le mentor de Kurt. D'où l'intérêt de lire la série dans l'ordre chronologique. je n'ai jamais compris que des éditeurs puissent infliger cela aux lecteurs.
L'énigme est somme toute banale, deux vieux se font trucider pour une raison inconnue. Il n'y a aucun indice . La police d'Ystad est dépourvue mais la suspicion des "étrangers" va entraîner des représailles.
Comme souvent, le livre sert de base à une profonde réflexion sur la mutation de la société suédoise, dans une paisible campagne loin de Stockholm. Ici, le thème de l'immigration est abordé et les thèmes évoqués , on est 1990, n'ont pas bougé d'un iota 30 ans plus tard.
Les énigmes de Henning ne sont sans doute pas les plus haletantes, les plus sexy ou macabres mais elles ont cette part d'humanité qui nous rapprochent forcément de son héro. Je ne saurais trop vous conseiller cette série si vous vous intéressez au genre .
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Citations et extraits (101) Voir plus Ajouter une citation
"Un procureur doit être obstiné. Sinon, que deviendrait la justice de ce pays ?
- C'est une question que pourrait également poser le dernier des membres de la police judiciaire, dit-il. Il y eut un temps où je pensais que la police était là pour assurer la sécurité des personnes et des biens de tous, sans distinction. Et je le pense toujours, en fait. Mais j'ai également vu la justice se dégrader. J'ai vu plus ou moins encourager des jeunes ayant commis des délits à continuer. Personne n'intervient. Personne ne se soucie de ce que deviennent les victimes d'une violence qui ne fait que croître. Ca va mal en pis. Je suis peut-être conservateur. Mais je n'en démords pas. Je dois dire qu'il y a des fois où je comprends que les gens prennent eux-mêmes les choses en main.
- Tu irais peut-être même jusqu'à comprendre que des cerveaux un peu fragiles tuent un réfugié innocent ?
- Oui et non. L'insécurité ne fait qu'augmenter, dans ce pays. Les gens ont peur. Surtout à la campagne, comme dans cette région. Tu ne vas pas tarder à t'apercevoir qu'il y a un grand héros, en ce moment, par ici. Un homme qu'on approuve en secret, derrières les rideaux tirés. Celui qui a pris l'initiative d'un référendum communal interdisant aux réfugiés de venir s'installer dans la localité de Sjöbo.
- Qu'est-ce qui se passerait si on se plaçait au-dessus des lois votées par le Parlement ? Nous avons une certaine politique, sur le chapitre des réfugiés, et il importe de l'appliquer.
- C'est faux. C'est au contraire l'absence d'une véritable politique, sur ce point, qui est à l'origine de ce chaos. En ce moment, nous vivons dans un pays où n'importe qui peut pénétrer n'importe où, n'importe quand, de n'importe quelle façon et pour n'importe quelle raison. Il n'y a plus de contrôles aux frontières. Les douanes sont paralysées. Il existe tout un tas de petits aérodromes non surveillés sur lesquels on débarque chaque nuit des immigrants en situation irrégulière ainsi que de la drogue.
Il sentait qu'il commençait à s'emporter. Le meurtre de ce Somalien était un crime qui était loin de revêtir un seul aspect.
- Rune Bergman doit naturellement se voir appliquer la peine la plus sévère possible. Mais le service de l'Immigration et le gouvernement doivent également assumer leur part de responsabilités.
- Cesse de dire des bêtises.
- Vraiment ? Alors laisse-moi te dire qu'en ce moment il y a des gens qui ont appartenu aux services de sécurité fascistes de Roumanie qui commencent à demander l'asile ici. Tu es d'avis qu'il faut le leur accorder ?
- Le principe du droit d'asile ne doit pas être remis en question.
- Vraiment ? Jamais ? Même quand il n'est pas justifié ?
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Il a oublié quelque chose, il le sait avec certitude en se réveillant. Il a rêvé de quelque chose au cours de la nuit. Il faut qu'il se souvienne de quelque chose.
Il tente de se rappeler. mais le sommeil ressemble à un trou noir. Un puits qui ne révèle rien de ce qu'il contient.
Je n'ai pourtant pas rêvé des taureaux, se dit-il. Dans ce cas-là, je serais en sueur, comme si j'avais eu pendant la nuit un accès de fièvre se traduisant par des douleurs. Cette nuit, les taureaux m'ont laissé en paix.
Il reste couché dans l'obscurité, sans bouger, et tend l'oreille. La respiration de sa femme est si faible, à côté de lui, qu'il la perçoit à peine.
Un matin, je la retrouverai morte près de moi sans que je m'en sois aperçu, se dit-il. Ou bien l'inverse. Il faudra bien que l'un de nous meure avant l'autre. Un jour, l'aube impliquera que l'un des deux est désormais seul.
Il regarde le réveil posé sur la table, près du lit. Ses aiguilles phosphorescentes indiquent cinq heures moins le quart.
Pourquoi me suis-je réveillé ? se demande-t-il. D'habitude, je dors jusqu'à six heures et demie. Ça fait plus de quarante ans que c'est ainsi. Pourquoi est-ce que je suis réveillé à cette heure-là ?
Il tend l'oreille dans le noir et soudain il est parfaitement conscient.
Il y a quelque chose qui a changé. Quelque chose n'est plus comme d'habitude.
Il étend prudemment la main jusqu'à toucher le visage de sa femme. Du bout des doigts, il sent la chaleur de son corps. Ce n'est donc pas elle qui est morte. Aucun des deux n'a encore laissé l'autre seul.
Il tend l'oreille dans le noir.
La jument, se dit-il. Elle ne hennit pas. C'est pour cette raison que je me suis réveillé. D'habitude, elle pousse des cris, pendant la nuit. Je l'entends sans me réveiller et, dans mon subconscient, je sais que je peux continuer à dormir.
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Kurt Wallander se fit de nouveau la réflexion que quelque chose d'important était en train de se passer en Suède. Il eut même fugitivement l'occasion de constater qu'il nourrissait personnellement des opinions parfois bien contradictoires quant à certains arguments hostiles aux immigrés qui furent agités dans la presse ou dans le débat public au moment du procès. Le gouvernement et le service de l'Immigration étaient-ils vraiment bien informés quant à l'identité des gens qui arrivaient en Suède ? Qui méritait d'être qualifié de réfugié et qui n'était qu'un aventurier ? Était-il même possible de faire vraiment la différence ?

Combien de temps pourrait-on continuer à pratiquer une politique libérale en matière de droit d'asile sans risquer d'abouti au chaos ? Existait-il une limite à ne pas dépasser ? Kurt Wallander effectua diverses tentatives assez peu convaincantes en vue de s'informer sur ces questions. Il comprit alors qu'il nourrissait les mêmes inquiétudes diffuses que tant d'autres gens envers l'étranger, envers ce qu'il ne connaissait pas.
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"- C'est faux. c'est au contraire l'absence d'une véritable politique, sur ce point, qui est à l'origine de ce chaos. en ce moment, nous vivons dans un pays où n'importe qui peut pénétrer n'importe où, n'importe quand, de n'importe quelle façon et pour n'importe quelle raison. Il n'y a plus de contrôles aux frontières. La douane est paralysée. Il existe tout un tas de petits aérodromes non surveillés sur lesquels on débarque chaque nuit des immigrants en situation irrégulière ainsi que de la drogue"
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Chaque fois qu'il pénétrait dans un nouvel appartement, il avait l'impression d'avoir devant les yeux la couverture d'un livre dont il venait de faire l'acquisition. L'appartement lui-même, les meubles, les tableaux, les odeurs, tout cela constituait le titre. Maintenant il allait se mettre à lire. Mais l'appartement d'Ellen Magnuson était dépourvu d'odeurs. Kurt Wallander avait l'impression de se trouver dans un logement inhabité, respirant une sorte de désolation, de résignation de couleur grise.
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Vidéo de Henning Mankell
https://www.laprocure.com/product/1407882/nesbo-jo-une-enquete-de-l-inspecteur-harry-hole-eclipse-totale
Jo Nesbø Éclipse totale, une enquête de l'inspecteur Harry Hole Éditions Gallimard
« Voici le grand retour de Harry Hole, l'inspecteur préféré de Jo Nesbø qui est, comme on le dit toujours, le digne héritier de Henning Mankell. Voilà ça fait treize ans que ce héros existe qui lutte contre les psychopathes et autres, il est assez spécialisé dans le genre. Ici, on le retrouve un peu comme d'habitude au bout du rouleau, au fond du trou, plus alcoolique que jamais. Il va faire la connaissance d'une actrice qui a un gros gros besoin d'argent, qui est poursuivie, qui est menacée de mort et il va quelque part se rendre lui aussi victime de cette mafia... » ©Marie-Joseph Biziou, libraire à La Procure de Paris.
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