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3,6

sur 455 notes
J'ai toujours un livre dans mon sac.. mais parfois il arrive que j'ai oublié celui-ci alors je suis parfois obligée de me rabattre dans un kiosque a journaux ou autres afin de pouvoir occuper mon temps dans les transports.. ce fut le cas il y a quelques jours ou j'ai choisi ce roman pour la simple et bonne raison que j'ai une grande sympathie pour Wallander et sa fille Linda.

J'ai encore une fois apprécié l'enquête de Kurt , même si cette fois elle démarre de manière moins formelle.
J'aime beaucoup cet auteur qui a toujours les mots juste pour nous mener jusqu'au bout de ses romans sans dévoiler l'intrigue. mais également il arrive a nous toucher grâce a façon de traiter "l'étranger", le racisme ou encore l'injustice de façon discrète mais tellement présente.

J'ai aussi beaucoup aimé en fin de roman le petit mot de Mankell nous expliquant la création de son personnage Kurt wallander.
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Octobre 2002. L'automne s'est bien installé en Scanie apportant son lot de vent et de pluie. Après une semaine éprouvante au boulot, Wallander, au bout du rouleau, peut enfin respirer et aspirer à un peu de tranquillité dans l'espoir de pouvoir se mettre en congés. Déjà plus de 30 ans qu'il exerce ce métier et il se rend compte aujourd'hui à quel point les choses ont changé, pas toujours dans le bon sens d'ailleurs. Alors qu'il comptait profiter de sa journée de repos, son collègue, Martinsson, l'appelle à son domicile tôt le matin. Non pas pour le boulot mais pour l'informer qu'un membre de sa famille mettait sa maison en vente et que celle-ci pourrait bien l'intéresser. Une belle occasion pour Wallander qui rêve de quitter son appartement et devenir propriétaire. Surtout que sa fille Linda est venue emménager avec lui il y a plus d'un an. Il décide d'aller visiter la demeure qui se trouve être non loin d'où habitait son père. Après avoir jeté un oeil dans la bâtisse, il se rend dans le jardin. Alors qu'il croit avoir trébuché sur un vieux rateau, il se rend compte qu'il s'agit des restes d'une main humaine...

Wallander, pourtant fatigué par sa vie et son métier, quelque peu désabusé et mélancolique, ne se laisse guère aller dans cette nouvelle de Mankell. Les inconditionnels de ce flic seront ravis de le retrouver dans une ultime enquête (aux dires de son auteur). Encore une fois, Mankell ne ménage pas son héros. En proie aux doutes, se posant beaucoup de questions sur la société et sur sa propre vie, Wallander reste un personnage incroyablement ordinaire mais terriblement attachant. Dans cette enquête, l'auteur revient sur l'histoire de la Scanie lors de la guerre, l'immigration mais aussi sur le passé de Wallander. L'on prend toujours un certain plaisir à recroiser la route de ce flic profondément humain avec ses maladresses et son sale caractère.
A noter une dernière partie intitulée "Wallander et moi" où l'auteur parle de ces rapports avec son héros et explique comment il l'a fait évoluer tout au long de ces 20 années, aussi bien au niveau historique que personnel. Intéressant...

Une main encombrante.. attention Mr Wallander!
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Enfin, je découvre Kurt Wallander, et avec lui un flic humain.
Ma première lecture de Henning Mankell, de même.
C'est l'automne, novembre et la pluie et la neige...
À la recherche d'une maison pour ses vieux jours qui approchent à grands pas, Wallander trouve une main, puis le squelette entier, puis encore un autre squelette!... Des morts d'il y a longtemps, des années 1940. Pas du gâteau pour le commissaire et ses équipiers, de trouver de qui étaient ces ossements qui sont remontés du sol.
Mais ce flic a du métier et des gens qui vont l'aider à trouver.
Ce la débouchera sur une histoire triste, et un passage de Wallander très-très près de la mort.
L'histoire est courte et sans gras inutile. Elle m'a fait découvrir un nouveau personnage, de nouveaux personnages attachants que je retrouverai volontiers et confiant dans d'autres enquêtes. Promis!
De plus, une heureuse surprise m'attendait après Une main encombrante:
Wallander et moi, où Henning Mankell m'a profondément touché en me contant la genèse de Kurt Wallander et ses rapports avec sa création. Il y établit même une sorte de parallèle avec Conan Doyle. Passionnant.
Alors, pour Horusfonck et son univers-polar qui ne cesse de grandir, ce sont cinq étoiles pour la constellation Mankell. Pas moins!

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Court roman qui devait être la dernière enquête du policier cher à Mankell .
A la recherche de sa future maison, Wallander se prend les pieds dans ce qu'il prend pour un râteau et qui s'avère être une main ...
Débute alors une remontée dans le temps pour trouver a qui peut bien appartenir ce squelette enterré 60 ans plus tôt et dont la mort n'a rien de naturelle, et éventuellement trouver le coupable.
Un petit plaisir de lecture comme on aime s'en offrir sans modération...
Monsieur Mankell, votre roman, vous auriez dû le faire plus long...
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Cette enquête policière est une des dernières de l'inspecteur Wallander.
C'est un homme fatigué, à bout de souffle, usé par les ans et par son métier qui va effectuer cette enquête, qui, elle aussi, semble avoir bien du mal à décoller.

Le roman est court, environ 150 pages et l'intrigue est intéressante même si elle est lente, à l'image de notre héros qui n'en peut plus et qui n'aspire désormais qu'à prendre sa retraite.
Son rêve, car il a encore un peu d'énergie pour rêver, serait d'avoir une maison et un chien.

C'est d'ailleurs en allant visiter une ferme qu'il fait une découverte macabre.
J'ai beaucoup aimé cette histoire très réaliste et le fait que l'enquête avance si lentement la rend très crédible, car tout ne se résout pas toujours en 24 heures chrono !

A la fin du livre, l'auteur, Henning Mankell nous raconte comment il a décidé de créer ce personnage, comment il l'a fait évoluer et comment également il a décidé qu'il était temps de le libérer en arrêtant la série.
Ces quelques pages sont très intéressantes et montrent l'attachement de l'auteur à suivre l'évolution de la société par le biais d'un personnage plein de failles.
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Il en a marre, Wallander ! marre du métier, marre des gens, marre de vieillir, marre de cette société qu'il ne comprend plus, marre de la ville aussi. Il se cherche une maison à la campagne où il pourrait passer une retraite bien méritée avec le chien qu'il adoptera. Voilà qu'un de ses collègues, Martinsson, lui propose d'acheter la maison de son beau-père qui vient de mourir et lui en confie les clés pour qu'il aille la visiter. Et dans le jardin, Wallander trébuche sur quelque chose : le squelette d'une main !
***
Comme souvent chez Henning Mankell, l'enquête avance lentement. Amitiés et inimitiés influent sur son déroulement et les policiers disposent de peu de moyens. On est au plus près du travail de la police : tâtonnements, fausses pistes, déception et frustration avant que tout ce travail ne porte enfin ses fruits. de plus, Wallander est un peu déstabilisé par le fait que sa fille travaille dans le même commissariat que lui. Comme elle vit toujours chez lui, ils partagent deux solitudes et se côtoient avec prudence. Chacun aime l'autre, mais l'autre l'exaspère fréquemment… L'enquête oblige le policier à remonter loin dans le temps, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Elle met en lumière la société suédoise de cette époque et, entre autres, sa frilosité envers les étrangers.
***
Une bonne surprise que ce court roman. Il s'agit en fait d'une nouvelle que l'auteur a remanié après son adaptation télévisée. Mankell, dans un avant-propos, nous précise que Une main encombrante se place chronologiquement en avant-dernière position de la série, juste avant L'Homme inquiet, et nous avertit qu'il n'y aura pas d'autre enquête avec Kurt Wallander. Dans une passionnante postface intitulée « Wallander et moi », l'auteur nous explique quelles sont ses relations avec son personnage, mais aussi avec certains de ses lecteurs. Il nous confie ce qui, selon lui, a fait le succès de Wallander et donne des indices de ce qui motive son évolution psychologique. Un éclairage inhabituel qui me fait réaliser qu'ils me manquent tous les deux…
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Après trente ans dans la police notre ami Wallander se sent fatigué. Il aspire à sa retraite. Notre ami rêve d'une maison dans la campagne avec un chien. En train de visiter une ancienne ferme, il se dit que celle-ci serait parfaite pour réaliser son rêve. Refaisant le tour du jardin tout à fait défraichit, il trébuche pense-t-il sur une racine mais en regardant de plus près il s'aperçoit que c'est une main. Son rêve se brise au lieu d'une maison il va enquêter avec sa fille Linda sur les os retrouvés dans ce jardin. Ils vont devoir remonter dans le passé, oui mais jusqu'où vont-ils remonter. En fin du livre Henning Mannkell nous dévoile comment il a créé le personnage de Wallander. Très beau récit de notre auteur.

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Kurt Wallander aspire à la tranquillité, une maison à la campagne, un chien... une nouvelle vie avec une femme à ses côtés.
C'est un Wallander plus émouvant que jamais que nous retrouvons ici: dépité, dépassé et toujours pas apaisé...
Alors qu'il effectue, un dimanche d'octobre, la visite d'une ferme pour en envisager son acquisition, il tombe sur les restes d'un corps humain, une main qu'il interprète comme un signe.
Sollicitée et convoquée sur le champ, toute son équipe se mets progressivement en mode action-activation pour élucider " l'énigme du jardin de la mort".
A la fin de ce volet, pour notre plus grand plaisir, les lecteurs découvriront "les confessions" de Henning Mankell expliquant son cheminement d'auteur créateur qui a abouti à cette série ou "le roman de l'inquiétude suédoise".
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Un livre court pour mieux montrer l'essoufflement du commissaire Kurt Wallander; qui doit gérer ses soucis de santé, son diabète, avec les exigences d'une enquête difficile. Sur le point d'acheter une maison en Scanie et plus particulièrement dans l'Osterlen, région sud-est de la Scanie très prisée pour ses paysages, le commissaire découvre une main de squelette dans le jardin de ladite maison; d'où le titre du livre.
L'enquête va l'emmener soixante ans en arrière, à la fin de la deuxième guerre mondiale, au moment où des réfugiés affluent sur le territoire suédois.
Une enquête difficile mais qu'il va mener avec sa fille Linda, qui fait son arrivée dans le monde de la police.
On reconnaît bien le style de Mankell, la profondeur psychologique des personnages, les atermoiements..
Le livre est court mais intense.
A lire aussi absolument la postface où Mankell explique les raisons qu'il donne au succès du personnage du commissaire Kurt Wallander.
Une raison qui apparaît en premier lieu est que ces livres reflètent les préoccupations des Européens dans les années 1990 et 2000: les événements survenus en Europe après la chute du mur de Berlin sont largement évoqués dans le roman "Les chiens de Riga", la situation en Afrique du Sud après Mandela est largement évoquée dans "La lionne blanche", et on pourrait citer aisément d'autres exemples. Ces livres témoignent d'un développement de nouvelles formes de criminalité, à mesure que s'intensifient les échanges internationaux.
Comme dans les autres romans de la série, le commissaire, tout en gérant comme il peut ses faiblesses, évolue constamment, mentalement et physiquement, la raison essentielle de son succès auprès des lecteurs, selon l'auteur.
Ce livre marquera la fin de la série des Wallander, selon les dires de Mankell qui préfère arrêter la série "pendant que cela l'amuse encore".
"La main encombrante" sera donc le dernier de cette série que l'auteur nomme "le roman de l'inquiétude suédoise".
Pas seulement suédoise je dirais...
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« Une main encombrante » est une nouvelle signée par Henning MANKELL. Persiste et signe, pourrait-on dire. En effet, un premier jet d'encre avait donné naissance à une mouture dont la BBC s'était emparée pour en tirer un épisode de la série ‘Wallander' avec Kenneth Branagh dans le rôle du commissaire. MANKELL, ayant vu cet épisode, a relu la nouvelle, lui a trouvé assez de corps et a décidé d'en proposer une nouvelle version enrichie.
Chronologiquement, dans la vie de Kurt Wallander, ce récit se situe juste avant le roman « L'homme inquiet » qui sera le dernier de la série policière.
Le schéma est limpide. Commissaire fatigué et inquiet devant le tour que prend la criminalité, Wallander aspire à la retraite et rêve d'une maison à la campagne et d'un chien pour compagnon. Il s'emballe pour une ancienne ferme, la visite et se montre désireux de l'acheter. Mais, alors qu'il déambule dans le jardin avant de confirmer son choix, son pied heurte un obstacle, c'est le squelette d'une main qui sort de terre. Mankell attendait un lieu de retraite, il écope d'une nouvelle enquête…
Il la mènera à sa manière, sans précipitation, avec son équipe et, comme toujours, il ira jusqu'au bout. Au bout de quoi ? Allez savoir ! A vous de lire pour le savoir.
Le genre ‘nouvelle' nécessite des raccourcis et des sauts dans le récit, c'est la loi du genre et MANKELL y maîtrise sa plume et son sujet. Néanmoins, je l'avoue, je préfère le romancier au nouvelliste. Les intrigues, le caractère de ses personnages y sont davantage développés pour une tension plus grande et une lecture plus palpitante. Reste qu'il m'a été très agréable de lire « Une main encombrante », au bord ensoleillé d'un lac de Serre-Ponçon qui a pris ses habits d'automne.
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