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Critique de Polars_urbains


Fin de carrière crépusculaire pour Kurt Wallander, malade et de plus en plus seul, confronté à de nouvelles criminalités en Suède : un tueur en série qui n'aime pas les gens heureux (Les morts de la Saint Jean), la cybercriminalité (La muraille invisible), les séquelles et les réminiscences de la guerre froide (L'homme inquiet). Des enquêtes où il avance lentement, souvent en solitaire, avec ce mélange d'intuition et de travail scientifique que Mankell excelle à décrire.

Mankell se livre à des considérations de plus en plus sombres sur les transformations que connait un pays qui fut un temps un modèle politique, économique et social et qui se trouve confronté aux maux du monde moderne. Mais c'est surtout du propre déclin de Wallander dont il est question tant celui-ci a de mal à faire face à un monde qu'il ne reconnait plus et qui s'écroule autour de lui ; même si l'affection de sa fille Linda et la naissance d'une petite-fille peuvent parfois le soutenir. Les titres des deux deniers romans peuvent ainsi être lus comme une évocation de la condition physique et mentale d'un Wallander qui ne mènera plus d'enquêtes. Tous les héros ne meurent pas (une exception pour Morse, de Colin Dexter) et la figure de Wallander s'estompe doucement alors que l'obscurité l'envahit.
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