Mary Manning/5
8 notes
Résumé :
L'histoire de Mary commence de façon ordinaire et heureuse. Jusqu'à ce qu'un cancer emporte son père et que sa mère se remarie. Au début, son beau-père est gentil et lui apporte son soutien dans les moments difficiles.
Mais progressivement, Mary subit des attouchements et, à l'âge de douze ans, elle est violée. « Si tu parles, personne ne te croira », lui répète sans arrêt son beau-père. Et en effet, personne ne peut admettre cette histoire horrible, même pas... >Voir plus
Mais progressivement, Mary subit des attouchements et, à l'âge de douze ans, elle est violée. « Si tu parles, personne ne te croira », lui répète sans arrêt son beau-père. Et en effet, personne ne peut admettre cette histoire horrible, même pas... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Tout au long du livre, l'autrice m'a fait ressentir tantôt de la colère, de la tristesse, de l'accablement. J'ai réellement été accablé de voir que personne ne l'aidait, malgré les preuves flagrantes d'une relation abusive. Une enfant de seize ans, enceinte, alors que la majorité sexuelle est à 17 ans, cela ne choque personne, après tout elle était sûrement consentante... Je veux bien qu'elle parlait peu de ce qu'elle vivait, consumée et réduite au silence par la honte, mais elle a quand même fini par en parler à des personnes qui auraient dû l'aider, qui se devaient d'agir, et qui n'ont rien fait.
Les émotions de Mary sont divinement retranscrites. Je trouve que ses mots débordaient de ses maux, de ses pensées. Je sentais bien à quel point écrire son histoire, si longtemps cachée, lui a coûté. Et je crois que c'est cela le plus poignant. le fait que les victimes de viol, de pédophilie, de relations abusives, d'inceste, se sentent coupables. Au lieu de blâmer le ou la véritable coupable, les victimes se sentent fautives...
Le seul point négatif concerne certaines incohérences présents dans le livre. Concernant le temps, principalement. Quelques fois, par exemple, l'âge des enfants varie entre deux phrases.
Lien : https://rebookiem.blogspot.c..
Les émotions de Mary sont divinement retranscrites. Je trouve que ses mots débordaient de ses maux, de ses pensées. Je sentais bien à quel point écrire son histoire, si longtemps cachée, lui a coûté. Et je crois que c'est cela le plus poignant. le fait que les victimes de viol, de pédophilie, de relations abusives, d'inceste, se sentent coupables. Au lieu de blâmer le ou la véritable coupable, les victimes se sentent fautives...
Le seul point négatif concerne certaines incohérences présents dans le livre. Concernant le temps, principalement. Quelques fois, par exemple, l'âge des enfants varie entre deux phrases.
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difficile ce livre ! Ce "don" qu'ont les bourreaux de tenir leur proie en leur disant de ne rien dire ! Sérieusement je trouve ça lamentable et abusé 😥 j'ai tellement mal au coeur pour les victimes 😥 bon courage pour la lecture de ce témoignage vraiment pas facile ...
Quand la petite Mary est agressée par son beau-père à l'adolescence, on comprend aisément qu'en parler à quelqu'un n'est pas simple.
Par contre, au fil des pages on se demande toujours « pourquoi n'en parle-t-elle pas ? »
Que ce soit à sa famille, sa voisine, etc… pourquoi a-t-elle attendu si longtemps ? Il a quand même eu le temps de lui faire cinq enfants !
Et petit à petit, on découvre l'emprise psychologique que McDarby a sur Mary. Outre les violences répétées, les mots qu'il lui assène sont terribles pour une jeune fille si fragile et malléable.
Son livre retrace son parcours et son combat pour avancer dans la vie, s'en sortir. Elle a fait de bonnes rencontres qui l'ont aidée à faire des choix, mais rien ne lui a été épargné.
Pour les autorités (in)compétentes, elle n'était qu'un cas parmi tant d'autres…
Son témoignage est bouleversant de sincérité, criant d'impuissance.
Lien : https://clairestoriesblog.wo..
Par contre, au fil des pages on se demande toujours « pourquoi n'en parle-t-elle pas ? »
Que ce soit à sa famille, sa voisine, etc… pourquoi a-t-elle attendu si longtemps ? Il a quand même eu le temps de lui faire cinq enfants !
Et petit à petit, on découvre l'emprise psychologique que McDarby a sur Mary. Outre les violences répétées, les mots qu'il lui assène sont terribles pour une jeune fille si fragile et malléable.
Son livre retrace son parcours et son combat pour avancer dans la vie, s'en sortir. Elle a fait de bonnes rencontres qui l'ont aidée à faire des choix, mais rien ne lui a été épargné.
Pour les autorités (in)compétentes, elle n'était qu'un cas parmi tant d'autres…
Son témoignage est bouleversant de sincérité, criant d'impuissance.
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Citations et extraits (12)
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Je suis sentimentale et je ne cesse de craquer. Il est possible qu’une réalité soit en train de prendre forme. Je veux dire que ce que j’écris va constituer, dans quelques mois, un véritable livre qui pourra garnir les rayonnages des librairies. Quelqu’un le prendra et pourra en feuilleter les pages. N’importe qui.
J’ai peur d’être jugée. J’ai cette angoisse que les gens que je pourrais croiser penseront que j’aurais pu faire mieux. Ils pourraient estimer que j’aurais dû trouver des moyens d’arrêter ce violeur il y a des années. La honte est aussi vive, aujourd’hui, que ce maudit après-midi de novembre, lorsque je n’étais qu’une enfant.
J’ai peur d’être jugée. J’ai cette angoisse que les gens que je pourrais croiser penseront que j’aurais pu faire mieux. Ils pourraient estimer que j’aurais dû trouver des moyens d’arrêter ce violeur il y a des années. La honte est aussi vive, aujourd’hui, que ce maudit après-midi de novembre, lorsque je n’étais qu’une enfant.
Le monde se refermait autour de moi. C’était probablement pire depuis que j’avais goûté à la liberté en Amérique, parce que je savais à présent ce que je ratais, même si je ne m’étais jamais sentie totalement en sécurité et en liberté de l’autre côté de l’océan. Mon passé était attaché à mes chevilles comme un boulet, et il m’entraînait vers le bas.
Le bébé dans mon ventre était une nouvelle preuve de ma faiblesse et du fait que j’étais incapable de laisser cet homme abuser de moi. J’avais tellement honte que je ne voyais aucun soulagement à l’idée que toute l’histoire, au moins en partie, se voyait au grand jour. J’avais honte de penser que les gens puissent être au courant de ce qu’il m’avait fait. J’avais laissé tomber tout le monde. Je m’étais laissé violer et, à présent, j’avais dénoncé le coupable. On ne pouvait pas me faire confiance. J’avais l’impression d’avoir provoqué tout ce malheur autour de moi, parce que je n’avais pas été capable d’empêcher cet homme de faire ce qu’il voulait de moi, chaque fois qu’il le voulait.
Le suicide n’était pas une solution ; cela ne constituait pas une issue dans ma situation. Partir pour l’Amérique, c’était une fuite, mais si elle pensait vraiment que je pouvais attenter à ma vie, pourquoi s’est-elle contentée de remonter dans sa voiture pour s’éloigner, me laissant me débrouiller avec McDarby et les enfants ?
Personne ne s’aperçut de mon ventre rond parce que je me cachais le plus souvent possible, de honte et de crainte. Je passais des heures chaque jour postée devant la fenêtre de ma chambre, un pied sur le genou de l’autre jambe, comme un flamant, à regarder les passants de la grande rue. Je voyais tout.
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Mary Manning on How She Finally Broke Free
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