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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un bel hommage aux marins pêcheurs de Paimpol, à tout ce qu'ils ont pu endurer lors de leurs campagnes de pêche à la morue du côté de l'Islande. J'ai été déçu à la lecture de certains passages qui relevaient pour moi plus du reportage que du roman, voire du guide touristique quand il s'agit de parler de l'Islande avec son histoire,son peuple,sa météo,cuisine,faune et flore...
L'action de ce livre se déroule néanmoins dans une période intéressante en ce début du XX siècle. Loi de séparation des Églises et de l'État, les avancées dans la recherche médicale.
Les histoires d'amour en arrière fond dans ce climat rude n'apportent rien.
Tout ceci mixé ne prend pas vraiment avec moi et pourtant je suis allé jusqu'au point final.
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Au début du 20° siècle de nombreux hommes de Paimpol s'engagent pour aller pêcher la morue au large des côtes islandaises. On les appelle les Islandais. Sur le bateau le travail est dur, les accidents fréquentes et les conditions d'hygiène innommables : pas de toilettes, chacun fait ses besoins sur le pont puis rince d'un seau d'eau ou pas-; les marins couchent à deux dans de petits espaces et les éventuelles maladies contagieuses s'en donnent à coeur joie. Tout ceci pour le plus grand profit des armateurs qui ont bâti une légende qui dépeint les Islandais en hardis chevaliers des mers afin de flatter ces hommes et d'éviter qu'ils ne se révoltent.

Quand le Catherine fait naufrage à l'est de l'Islande près du fjord de Fáskrúdsfjördur les blessés sont soignés à l'hôpital français installé là. En cette année 1904 le gouvernement français vient en effet de reprendre la charge des soins aux pêcheurs français, confiée jusqu'à présent aux congrégations religieuses.

Rescapés du naufrage les marins Lequéré et Kerano s'installent à Fáskrúdsfjördur pour quelque temps. Lequéré est révolté contre le sort des Islandais et voudrait que ses collègues se syndiquent. Kerano, instituteur de profession est un inadapté sur un bateau. Il fait la connaissance d'Eilin, l'institutrice locale.Il y a aussi Marie, infirmière française qui vient d'arriver en Islande, professionnelle mais un peu rigide, et soeur Elisabeth, une religieuse danoise.

C'est un roman dont j'ai plutôt apprécié la lecture avec des passages qui tiennent en haleine, très romanesques, comme la tempête du début et le naufrage du Catherine. L'auteur apporte de nombreuses informations sur les conditions de vie de ces marins, que j'ignorais totalement et qui m'ont intéressée. J'aimerais bien en savoir plus sur les relations historiques entre la France et l'Islande. Par contre j'ai trouvé que les informations étaient souvent amenées de façon maladroite, comme une leçon qu'un personnage fait à un autre. Cela ne fait pas très naturel.

J'ai apprécié aussi les descriptions des beaux paysages islandais.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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J'ai bien aimé mon expérience de lecture bien que ce ne soit pas un coup de coeur. Ce roman raconte l'histoire des pêcheurs français qui allaient pêcher sur les bancs de morues en Islande au début du 20e siècle. On va y apprendre les conditions extrêmes auxquelles ces pêcheurs faisaient face lors de leurs périlleux et parfois mortels périples pour finalement enrichir quelques armateurs français avec le lucratif marché de la morue.

J'ai surtout eu de la difficulté à embarquer dans l'histoire au début, car la traduction française est en français plutôt soutenu avec des mots provenant souvent du vieux français. Je passais donc beaucoup de temps à chercher des mots dans le dictionnaire, ce qui me faisait fréquemment perdre le rythme de ma lecture. Sans compter que plusieurs termes de pêche souvent utilisés m'étaient totalement inconnus.

Par contre, j'ai beaucoup aimé en apprendre sur l'histoire de ces pêcheurs qui vivaient des conditions presque inhumaines ainsi que sur les Islandais qui les recueillaient quand ils faisaient naufrage ou devaient être soignés par eux parce qu'ils étaient atteints de maladies très contagieuses. Manook semble avoir un don incroyable pour nous faire voyager. Ses images de l'Islande sont absolument sublimes. J'ai vraiment voyagé en Islande à peu de frais grâce à lui. Il m'a encore plus donné le goût de visiter ce pays qui semble hors du temps.
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Un début ébouriffant ! Sur un sujet ou Pierre Loti a bâti une part de sa réputation, l'auteur nous apporte sa version de la pêche à la morue menée de main de maitre avant de s'effondrer dès qu'il rentre dans le romanesque. Parfaitement documenté (trop ?) et de ces riches informations, l'auteur tire un plaidoyer contre cette forme de pêche qui ignore la valeur humaine. Cela tient plus de la boucherie que de la pêche. Nous sommes rapidement convaincus et les dialogues deviennent alors vite lourds, redondants. Certes il y a une petite action, mais il cherche avant tout à nous convaincre de la barbarie des armateurs. C'est bon, mais ensuite... on a envie que cela cesse pour passer à la suite de son roman sur l'Arménie, plus convaincant ! Ce roman-là a presque un siècle de retard pour faire le "job" !!.
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Une fresque instructive sur la véritable condition des pêcheurs d'Islande. On suit avec plaisir l'évolution des personnages, deux pêcheurs naufragés, une institutrice islandaise, une infirmière française... Quelques facilités et parfois un peu trop didactique mais l'ensemble fonctionne.
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