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3,94

sur 324 notes
Ce livre , c'est " noir, c'est noir et il n'y a plus d'espoir ...." Vous n'aimez pas le sang , la privation de liberté, l'incompétence de la police , l'exploitation sexuelle des femmes , l'injustice , la violence , l'hypocrisie , le mensonge , un seul conseil , " passez votre tour ". Je sais que certain(e)s ami(e)s babeliotes se détourneront de cette histoire qui ne leur conviendra pas et c'est cela , Babelio , inciter à lire mais prévenir aussi des " amis " pour qui il pourrait y avoir de la réticence.
Personnellement , j'ai choisi en connaissance de cause , attiré par la couverture , intrigué par la quatrième , conseillé par mon libraire , séduit par les critiques des ami(e)s babeliotes...et j'ai adoré.
Pas de temps mort dans cet ouvrage , de l'action , de l'action , de l'action , de la vengeance , des fausses pistes , du suspense , les pages se tournent vite , et si quelque chose est " sur le feu ", il est plus sage de déléguer la surveillance de la cuisson à un tiers de confiance!!!!! Pour info , les pompiers , c'est le " 18 ".
Hunter...c'est le titre...couloir de la mort , évadé...Louise , enlevée et décrétée morte...Freemann , père de Louise , ex flic , en chasse...Marty , un rouquin , Hackman , un shérif , intraitable , Denise , Thelma...sont les héros ou anti - héros, comme on voudra , de ce roman vif , alerte , brutal...Un roman construit avec beaucoup d'intelligence malgré , il faut l'avouer , quelques situations un peu " poussées " . Ça va vite , c'est addictif et j'ai aimé . le cadre est" noir , glacial ".Les personnages sont " noirs , glacials ou glaciaux , comme on veut ", la situation désespérée ou presque . Je vous l'ai dit , c'est noir...
Bon , avec le célèbre et extraordinaire " Soulages " , on peut avoir du" noir brillant, du noir étincelant, du noir éclatant " , oui , d'accord , mais là, vraiment , c'est du "noir noir ", du noir authentique , du noir charbon , du noir deuil , du vrai noir , quoi. Les amateurs du genre vont adorer , les âmes plus sensibles ( et c'est on ne peut plus légitime ) vont détester ou renoncer. Un noir qui ne " soulage " vraiment ,mais vraiment pas . Et pas de fin " mode bisounours " , non...Je vous l'ai dit , " il n'y a plus d'espoir". A bientôt , cher(e)s ami(e)s , à bientôt , peut - être. Un dernier conseil : couvrez vous chaudement , c'est ...glacial ...Oui ,bon , ça va , je vous l'ai déjà dit , alors , bonne chance....
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J'ai fait de moi une vraie abeille.

J'avais arrêté cette lecture pour aller butiner vers un autre livre, pensant y trouver mieux.

Après une brève pause d'une semaine, j'y suis revenu, pour ne plus le lâcher.

En fait, c'est le livre qui ne m'a pas lâché.
À 27% de la lecture, on connait déjà le vilain.
À 50% on connait ses motivations.
De 51% à 99%, on angoisse
À 100% on anticipe.

Je reprends actuellement mon souffle, pour commencer un autre chapitre de cet auteur, aux multiples pseudonymes.
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Les Appalaches, vous connaissez ?
Ça a l'air sympa.
Si vous aimez le froid et la neige, bien sûr,  et si vous n'avez pas peur de croiser l'orignal lors d'une sortie raquettes.
C'est là qu'Hunter est revenu.
Hunter, évadé du couloir de la mort dans lequel il se morfond depuis douze ans, suite à sa condamnation pour les meurtres de cinq hommes et l'enlèvement de leurs épouses à jamais disparues.
Hunter revient sur les lieux de son forfait, mais il n'est pas seul. Freeman, ex-flic black, (ex-flic, parce que black, il l'est toujours, je précise) père d'une des jeunes femmes, est à ses trousses.
Et là,  la région va vous devenir nettement moins sympathique.
Parce que Roy Braverman va vous entrainer dans un tourbillon, non pas de neige, mais de crimes en série...
Putain (oui, je sais, parfois le lecteur est grossier, mais il n'arrive pas toujours à se maitriser, soyez indulgent ), mais comme je me suis noué les tripes à chaque page. C'est ouf (le lecteur a le droit d'utiliser un langage contemporain pour exprimer son sentiment).
Mais si il n'y avait qu'Hunter à chasser. Mais non, faut organiser une battue. Il doit y avoir un nid. Un nid de tueurs. Si Hunter est une guêpe,  les autres sont des frelons asiatiques.
Braverman (m'énerve Manoukian à ne pas vouloir s'assumer et à se cacher derrière des pseudos...je dis ça sur le ton de la plaisanterie,  bien sûr...quoi que...) maîtrise totalement son art. Oui, art, je dis bien. Parce que pour me faire lâcher ce bouquin c'était pas facile, me suis demandé s'il n'avait pas mis de la cyanolite pour qu'il me colle aux mains comme ça.
Bref, un thriller addictif (Ça y est j'ai lâché la phrase bateau, mais bon elle est tellement adaptée à cette lecture).
Je ne vais pas vous faire le descriptif de tout ce qu'a mis l'auteur dans son livre, juste vous dire qu'il multiplie les rebondissements, juste vous dire que vous connaissez les tueurs, juste vous dire que vous tremblez à chaque nouveau chapitre, juste vous dire qu'il vous colle son poing dans la figure au moment où vous êtes le plus concentré, juste vous dire qu'il fait le boulot, quoi.
Dans quelques semaines j'irai Braver Man(oukian) sur un salon, je garderai mes distances, on ne sait jamais avec ce genre d'individu,  mais je sais qu'on aura un échange intéressant.
Quant à vous amis lecteurs, faites vous plaisir plongez dans les neiges américaines et partez à la chasse au Hunter, et qui sait...vous aurez peut-être une surprise, derrière les apparences...........


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Si vous avez des envies de neige, si la montagne vous gagne et que le soleil vous réchauffe trop la couenne, un conseil, évitez à tout pris le patelin de Pilgrim's Rest !

Non seulement, Pilgrim's Rest, c'est le trou du cul du trou du cul de l'anus des Appalaches, mais en plus, il y fait plus dangereux s'arrêter que dans villes les plus dangereuses du monde, sans compter que certains habitants ont des esprits plus petits que la bistouquette d'une moule fossilisée et plus étroit que… le chas d'une aiguille (vous avez eu peur, hein ?).

Pourtant, c'est apparemment la destination de Freeman (pas Morgan, même s'il a la même couleur de peau) et celle de Hunter (pas Rick Hunter le flic de la série), tueur en série qui s'est échappé du couloir de la mort. Freeman veut lui faire la peau et accessoirement lui faire dire où il a enterré sa fille, disparue il y presque 15 ans.

C'est l'hiver, la neige tombe dru et les températures vous gèlent tout ce qui dépasse, s'il dépasse encore un truc… Quand je vous dis qu'il ne fait pas bon s'arrêter à Pilgrim's Rest, je ne vous ment pas !

Pourtant, le voyage, s'il fut éprouvant, valait la peine d'être effectué parce qu'il était des plus adrénalitiques (j'invente des mots, et alors ?) !

Si je devais résumer ce roman, je dirais que c'est une sorte de ©Kinder Surprise avec une coquille d'oeuf en véritable chocolat digne de cette appellation et des surprises dans la surprise générale. Un Kinder Surprise qui aurait été croisé avec une matriochka, en quelque sorte…

L'avantage c'est que tu ne dois pas attendre minuit pour la première surprise, ni le premier coup d'adrénaline. Ensuite, tu apprends des choses que les protagonistes du roman ne savent pas et hop, bardaf, une surprise dans la surprise.

Mieux que le Kinder, je te le dis ! Avec, en prime, des sueurs froides, du sexe (y'en a qui n'ont pas froid au cul), de la violence, des crimes, des énigmes, du mystère, du suspense, une enquête de dingue, un ancien flic têtu et borné, un shérif qui a la gâchette facile, un commando, un agent du FBI crétin et du serial killer que tu sauras plus pour finir qui vient de tuer qui…

Serres les fesses, ami lecteur ou lectrice, tu sauras tout au fur et à mesure, même parfois avant les flics à tel point que tu auras envie de leur gueuler la solution, tant ceux du FBI ne sont pas les plus dégourdis, surtout le mec !

Avant d'oublier, il y a aussi une touche d'humour un peu décalé, comme je l'aime et ça fait vraiment un souffle de chaud sur tout ce froid. Ou alors, ça donnera un coup encore plus froid à ceux qui y sont imperméables…

Une écriture sèche, rapide, sans temps mort, avec des pointes d'humour ou de sexe dans toute cette violence, un côté un peu surjoué à l'américaine, qui ne dénote pas du tout dans cette ambiance survoltée tant on a l'impression que le roman a été écrit par un amerloque pur jus ayant enclenché le bouton « sadisme envers le lecteur » pour écrire ce roman qu'on a pas envie de lâcher avant la fin.

Après ça, tu as envie d'un peu de calme et c'est l'heure de se revoir un petit Julie Lescaut bien tranquille ou même, un Derrick, juste pour calmer le jeu et le cardiofréquencemètre qui vient de piquer un sprint et faire redescendre votre tension.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Définitivement conquise par cet auteur,quel que soit le pseudo sous lequel il écrit! J'avais adoré sa trilogie éditée sous le nom de Ian Manook,je suis aussi séduite par le tome 1 du nouvel univers(une vallée perdue dans les Appalaches),que je viens de découvrir.
J'ai eu froid dans un paysage glaçant et glacé,au côté des habitants tous très ancrés dans leur réalité,qu'ils soient bourreaux ou victimes,ou un peu les deux.Séquestration,syndrome de Stockholm,souffrances morales et (ou) physiques ,manipulations,humanité perçant parfois sous la monstruosité,défaillances des institutions si respectées en Amérique......Un style très abouti,un univers traumatisant à souhait.
Pour conclure,je ne saurai que vous dire:LISEZ LE!
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Roy Braverman, alias Ian Manook, Paul Eyghar, Jacques Haret, de son vrai nom Patrick Manoukian (un jeu des sept familles à lui tout seul presque) signe avec Hunter le premier tome d'une nouvelle trilogie qui se déroule aux États-Unis. C'est ma première lecture de cet écrivain pluripseudonyme et ce que je viens de lire m'incite grandement à aller voir du côté de sa série en Mongolie en attendant de nouvelles aventures en Islande.

Mais retour à Hunter. Les Appalaches sous la neige, ça fait très carte postale qui vend du rêve (quand on aime le froid). le hameau paumé de Pilgrim's Rest, quant à lui, pourrait devenir synonyme de cauchemar. L'endroit fut le point d'achèvement une douzaine d'années auparavant du parcours sanglant d'un monstrueux tueur en série. Terminus de ce que les journalistes appelèrent le Murder Drive, là fut arrêté un jeune métis indien, Hunter, accusé du meurtre de six hommes et de la disparition de la compagne de ceux-ci. Six femmes comme disparues de la surface de la Terre. Parmi elle, Louise, 17 ans à l'époque, la fille de Freeman, ex-flic noir de Brooklyn qui voue chaque instant de sa vie à suivre enquête, comparutions au tribunal, etc. Alors quand Hunter s'évade, forcément, il est sur le front.

Roy Braverman offre un thriller terriblement efficace avec ce premier tome. Bien qu'il révèle rapidement des faits qui m'ont laissée bouche bée, le suspense ne retombe pas, bien au contraire. Dans ce coin perdu secoué par de violentes bourrasques de neige, les personnalités se mettent à jour et ce n'est pas forcément très beau à regarder. Un racisme profond imprègne une bonne part de la population.

Les personnages de Freeman et de Denise résidente du hameau, dont la petite soeur fait partie des disparues, m'a tout particulièrement touchée. Réunie par le chagrin et la haine envers l'homme cause de leurs malheurs, ils n'en perdent pas pour autant toute humanité et représente une lueur dans les ténèbres qui entourent les secrets de Pilgrim' Rest.

Prise par l'intrigue et le rythme haletant des courts chapitres, j'ai dévoré le roman dans la journée. Impossible de le lâcher. C'est très noir, désespérant sur plusieurs points, nerveux et perturbant mais qu'est ce que c'est bien! le dernier chapitre n'incite qu'à une chose : entamer le plus rapidement possible Crow, le second volet de la trilogie.
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Patrick Manoukian aime décidément les pseudonymes et il s'en explique dans la brève préface de Hunter. Ian Manouk faisait évoluer son commissaire Yeruldelgger, éponyme de son passionnant roman, en Mongolie. Roy Braverman situe Hunter aux États-Unis. Mais quel que soit le pseudo qu'il utilise, Patrick Manoukian maîtrise l'art du récit. Je le reconnais bien volontiers même si cette fois, je ne l'ai pas suivi jusqu'à la fin…
***
Les chapitres 1 et 2 présentent très brièvement deux des personnages principaux et le troisième nous propose une incroyable scène « Où un terrible chaos naît de la vengeance », scène qui oblige, je crois, n'importe quel lecteur à se la représenter visuellement. Pour ma part, grâce au rythme et à la précision des détails, je me suis retrouvée dans un film. Imaginez : pendant une tempête, un chasse-neige sans conducteur dévaste d'abord le parking et les voitures qui s'y trouvent avant de s'attaquer au restaurant pour finir par une voie de chemin de fer. Autre particularité de cette même scène, les commentaires lapidaires d'un des spectateurs passablement défoncé (une sympathique gradation : Méga cool ! Whaouuu ! Cosmique, mec ! Galactique ! Ultra spatial !) réussissent à provoquer le rire sans faire baisser la tension dramatique. Ça commence très fort, donc…
***
Malheureusement, malgré le rythme trépidant et (à cause ?) de nombreuses surprises, j'ai lâché à la page 125, continué en diagonale jusqu'à la page 193 et finalement abandonné : beaucoup trop d'invraisemblances, d'incohérences, de grosses ficelles, de clichés, de facilités, etc. La plupart des personnages sont outrés : du vieux flic black (pas noir, hein, black), au shérif meurtrier (je ne dévoile rien, on le sait dès le début), flanqué d'un petit frère simplet, en passant par la droguée obsédée sexuelle jusqu'au sang-mêlé (oui, oui) chasseur émérite, comme son nom l'indique, condamné injustement. On aura forcément droit à une évocation d'enfances malheureuses et à une débauche de majuscules, comme en anglais, je suppose. Bref, je suis déçue : je ne lirai plus de Roy Braverman, mais j'essaierai volontiers un autre Ian Manook ! Et comme toujours, ce qui m'a déplu enchantera d'autres lecteurs, et c'est parfait comme ça !
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Impossible de ne pas relever que derrière ce nouveau pseudo de Roy Braverman se cache (sans vraiment se cacher) Patrick Manoukian, alias Ian Manook, papa de Yeruldelgger. Voilà, c'est dit, parlons maintenant de ce (futur) fameux Roy.

Hunter va vous secouer, vous prendre aux tripes (et ailleurs parfois), vous bousculer. Après la Mongolie et le Brésil, place aux Appalaches, dans un des trous du c… des États-Unis. Voilà un thriller à l'américaine, noir, très noir. de l'action pure et dure, avec la différence qui le fait sortir du lot : le talent.

L'auteur caméléon, a décidément une capacité hors norme à enfiler un nouveau costume, à se fondre dans son nouvel environnement comme s'il y avait toujours vécu. C'est assez impressionnant de le voir ainsi toujours trouver sa propre voix dans ses multiples voies.

Hunter, est un thriller d'action survitaminé. Étouffant, violent et sexuellement explicite (certains personnages ont le feu aux fesses, malgré les températures glaciales).

Les récits hyper testostéronés ne sont pas toujours ma tasse de thé, l'environnement remuant et brutal ne laissant jamais le temps de respirer un tant soit peu (mais l'auteur maîtrise l'art de ces breuvages, rappelons-nous le thé au beurre salé mongole) Et pourtant, j'ai plongé la tête dedans (dans la neige et dans l'intrigue) sans jamais la relever, prenant un vrai plaisir (sadique) à cette lecture.

Les mots de Braverman sont comme des images. Il a une capacité étonnante à donner vie à ses scènes. Lorsque les personnages croisent un majestueux orignal sur leur route, vous avez l'impression de le voir de vos yeux, de sentir le souffle chaud de l'animal sur vous. Étonnant.

Même s'il surjoue parfois (c'est le genre qui veut ça), se retrouver coincé quelques jours dans ce patelin paumé est une expérience de lecture aussi stressante que prenante.

La cerise sur le glaçage du gâteau, c'est l'humour qui apporte un décalage à certains dialogues franchement jouissifs. C'est pour mieux se prendre un nouveau coup de pelle dans la tronche, juste après. Braverman joue avec nous (et on aime ça).

Accrochez-vous aux branchages, le blizzard Roy Braverman n'est pas prêt de s'arrêter de souffler, Hunter étant le premier thriller oppressant d'une trilogie. Si vous croisez sa route (au livre), surtout arrêtez-vous !
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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« Hunter » de Roy Braverman - La chronique qui a tué un chasseur !

Bienvenue dans votre ciné-club du vendredi ! Prenez place ! La séance qui va débuter va décoiffer les plus sages d'entre vous. Fini la coupe au bol, c'est à l'iroquoise que vous vous baladerez désormais dans votre centre-ville. 
Oui, décoiffée est la sensation qui imprègnera votre esprit lorsque que vous refermerez le bouquin. Car tout est huge ici, bigger than life (NDLR : le chroniqueur veut dire « énorme » en se la pétant avec son langage de geek !), l'action, les situations, les personnages...

« Hunter » est un pur actionner, une sorte de film où les images sont remplacées par des mots. Des mots puissants, suffisants pour visualiser instantanément dans votre cerveau une série B d'action maîtrisée de main de maître.

Que de superlatifs pour un premier roman et un auteur inconnu, Roy Braverman. Premier roman vraiment ? Bon, beaucoup d'entre vous le savent déjà et pour les autres, une petite précision s'impose : Roy Braverman = Ian Manook ! Soucieux de ne pas s'endormir sur les lauriers du sémillant « Yeruldelgger », Patrick Manoukian (de son vrai nom) délaisse pour quelque temps son identité mongole de Ian Manook pour endosser celle plus américaine de Roy Braverman. Et ça change tout ! La patte est plus sèche, plus abrupte, plus nerveuse ici. Bref plus resserrée.

Et ça commence dès les premiers chapitres avec une introduction cataclysmique, décrite avec une écriture cinématographique, cristallisant l'événement dans vos rétines rétives. le ton est donné et une incroyable intrigue faite de faux-semblants, de meurtres sanguinolents et de rebondissements inattendus va débuter et vous plonger le nez dans un roman écrit à la superglue tant on n'arrive pas à se détacher des pages !

Braverman construit des personnages comme on construit des ponts : solides, consistants, pittoresques et forts en gueule (NDLR : il faudra que le chroniqueur nous indique où il a vu de tels ponts !). D'ailleurs, l'auteur ne se donne pas la peine de nous les décrire préférant se concentrer sur leurs attitudes et les affuble de noms d'acteurs pour que nous les visualisions instantanément dans notre imaginaire. Efficacité garantie !

Plus grivois qu'à son habitude, l'auteur a trempé sa plume dans l'encre d'Eros tant il règne, dans cet univers badass et brutal, un parfum de sensualité léger comme une fragrance empreint d'un magnétisme animal.

« Hunter » affiche un côté outrancier à la Bourbon Kid pas déplaisant dans la description graphique de ses meurtres et de ses personnages. Ce brave Braverman (NDLR : nous présentons toutes nos excuses aux lecteurs pour le style redondant qui redondit du chroniqueur - rassurez-vous, on ne le paie pas !) nous nourrit avec la générosité d'un papa poule donnant la becquée à ses oisillons affamés.

Comme toujours, lire un roman de Patrick Manoukian (Ian Manook, Roy Braverman...) est une promesse de voyage et de dépaysement. « Hunter » n'échappe pas à la règle. Bonne nouvelle, il s'avère que les suivants le seront aussi !

PS : un grand merci à Babelio et Hugo Thriller
Lien : https://cestcontagieux.com/2..
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Une histoire terrible, dans un décor majestueux... Les Appalaches, des journées de tempête de neige... Tout est figé par la neige... tout, sauf la crainte et la peur des gens.. Parce que Hunter est de retour !! Ayant tué de sang froid de nombreux hommes et fait disparaître leurs femmes, il est condamné à mort... Mais des années plus tard, échappé du couloir de la mort, il revient hanté les habitants de Pilgrim's Rest... Heureusement qu'un vieux flic à des comptes à régler avec lui. C'est qu'il veut savoir où est sa fille, enlevée par Hunter. Glaçant se face à face !!! Mais Hunter est-il vraiment celui que l'on croit ? Cette chasse à l'homme dévoilera bien plus que ce à quoi nous nous attendons... Ce bouquin est très addictif, un véritable page turner !!! Je ne peux que vous en conseiller la lecture !
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