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sur 604 notes
Yeruldelgger ! Retrouver ce flic mongol sympathique et attachant, sous la plume délicieuse de Ian Manook, a été un vrai plaisir !
Autant j'avais été emballé par le premier opus de la trilogie, intitulé sobrement Yeruldelgger, autant le second, Les temps sauvages, m'avait un peu déçu car trop embrouillé.
Ici, avec La mort nomade, Patrick Manoukian qui signe ses polars Ian Manook, a retrouvé la grande forme, j'ai envie d'écrire la plénitude pour mettre un terme à sa trilogie.
L'âge aidant et assez désabusé par toutes les vicissitudes de la vie, par le nombre de morts jalonnant son parcours aussi, Yeruldelgger s'est retiré seul, dans les steppes mongoles, sous sa yourte.
Pas très loin de lui, quatre artistes dont un Français, Erwan, croquent les paysages quand ils tombent sur le premier cadavre, nu, attaché sur une pierre ronde, le corps désarticulé.
Insensiblement, la pression monte mais l'ami Yeruldelgger s'offre une belle nuit avec Tsetseg, une cavalière qui cherche sa fille, Yuna, disparue. Arrive une autre femme, plus jeune, Odval, elle aussi à cheval, et je comprends bien que c'en est fini de la tranquillité pour notre héros !
On monte vite d'un cran avec quatre cadavres écrabouillés sous une bâche, sur une piste, un peu comme le faisait le fameux Gengis Khan avec les traitres. À partir de là, tout s'enchaîne à un rythme soutenu avec la présence des ninjas, ces chercheurs d'or solitaires qui creusent des puits un peu partout. Mais le plus grave et le plus instructif arrive avec ces multinationales australienne et canadienne qui exploitent le sous-sol des steppes, creusent d'immenses mines à ciel ouvert, font travailler des centaines de mineurs, mettent en place des bordels rapportant gros et faisant le malheur de nombreuses filles chinoises et mongoles.
Avec les luttes politiques, les compromissions, les pots-de-vin, la corruption qui règne au plus haut niveau de l'État, j'ai beaucoup appris sur le saccage organisé d'un pays pour le profit maximum de quelques-uns. Tous ces minéraux, ces terres rares dont nous sommes friands, sont exploités au maximum sans tenir compte des dégâts humains et écologiques irréversibles.
À Oulan-Bator, Solongo, la légiste chère à Yeruldelgger, est toujours là. Elle oeuvre avec Bekter et Fifty (Meredith), deux flics, anciens collègues de Yeruldelgger quand, soudain, l'auteur m'emmène à Manhattan, puis à Perth (Australie) et même au Canada. Au Québec, je retrouve un compatriote découvert dans Les temps sauvages : Zarzadjian, qui oeuvre pour les services secrets.
La mort nomade est un polar riche en enseignements, captivant par son réalisme et ses descriptions précises non dénuées de poésie, émoustillant avec des scènes de sexe bien troussées. Mais l'auteur va bien plus loin en dénonçant toutes les compromissions, tous les arrangements politiques et commerciaux faits sur le dos des populations avec des conséquences irréversibles pour l'humanité toute entière.
Sans vouloir en dire davantage, je peux ajouter que La mort nomade rôde toujours, que Ian Manook excelle à faire saliver son lecteur en détaillant à plaisir les repas de ses principaux personnages.
Enfin, se terminent ces aventures palpitantes en Mongolie où j'ai découvert tellement de belles traditions à l'époque où les humains savaient vivre en harmonie avec la nature. Maintenant, les cours d'eau sont détournés, les sables du désert de Gobi avancent inexorablement et, je dois abandonner Yeruldelgger à regret…

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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J'ai retrouvé la steppe Mongole avec plaisir.. et bien sur Yeruldelgger cet ex flic qui garde toute sa violence malgré une retraite pour méditation. Mais un flic restera toujours un flic et les ennuis et les cadavres lui colle à la peau.

Ce troisième volet a un ton légèrement différent des autres, il nous plonge encore plus au coeur de la Mongolie, dans les mines de ce pays sauvage. L'auteur a su monter une trame qui ne laisse aucune chance au lecteur car en plus d'être un policier , il ajoute l'espionnage et les malversations politico-écologique.
J'ai également beucoup apprécié les petites touches d'humour disséminées un peu partout. Malgré ce sujet lourd et brûlant on arrive encore a sourire et c'est ce qui montre le grand talent de Ian Manook.

Et puis la Mongolie ce pays qui ne se laisse pas dompter comme ça, qui reste sauvage et qui en même temps est si traditionnaliste , donne tout simplement envie qu'on y voyage... même si personnellement je reste sceptique sur l'alimentation locale.
Une magnifique immersion en terre inconnue.
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Thriller captivant dans une Mongolie où la vie traditionnelle des nomades est menacée par l'exploitation minière.

Un polar dans lequel on trouve un peu de tout : des cadavres dans la steppe, des légendes anciennes et des châtiments à la manière de Gengis Khan, des ramifications de complot à New York et en Australie, des artistes vagabonds et des amours nomades.

Yeruldelgger n'est plus policier, il s'est retiré dans la nature pour méditer. Mais il n'a pas besoin de chercher les ennuis pour qu'ils lui tombent dessus! Bien loin de la capitale et de sa chère Solongo, il se retrouve sans le vouloir au coeur de conflits meurtriers. Entreprises multinationales, corruptions politiques, drames écologiques et populations sacrifiées, le « khan Delgger » aura bien du mal à faire la paix avec lui-même et à affronter les morts qui l'entourent.

Un bon suspens qui conjugue le dépaysement des traditions mongoles et les enjeux de l'industrie et de l'écologie.
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Ian Manook aura créé une saga mongole inoubliable, en seulement trois romans. Grain de sable après grain de sable, steppe by steppe. La mort nomade est une conclusion digne des deux précédentes enquêtes Yeruldelgger.

Un troisième opus à nouveau centré sur ce commissaire atypique, qui pensait naïvement pouvoir prendre sa retraite. Une histoire à l'image du personnage, insufflant parfois son calme ou crachant sa colère. Un homme qui n'aspirait qu'à une retraite paisible et qui se retrouve embringué dans de sombres affaires. Yeruldelgger et paix.

La mort nomade est un thriller différent, par son ton, par son histoire. Une explosion de (bons) mots, de moments inattendus aux côtés d'un Yerul qui parcourt l'immensité mongole. le commissaire qui se retrouve accompagné d'une vraie caravane hétéroclite de personnages secondaires étonnants, qui ne le lâchent pas d'une semelle, à pied ou à cheval. Un vrai stepper.

Et là où cet homme passe, rien n'est plus jamais pareil, à son corps défendant. Au point que la steppe en devient parfois un vrai bordel en technicolor. Une preuve ? Un des nouveaux personnages déclare : « Tu n'es pas un mauvais homme Yeruldelgger, bien au contraire, mais tu es le plus productif, le plus créatif, le plus prolifique fouteur de bordel que je connaisse ! ».

Ce troisième tome marque une mutation dans les aventures du commissaire et de ses acolytes. Nouvelle intrigue, mais avec des thématiques récurrentes. Une écriture qui a évolué également.

Durant cette lecture, j'ai ri, j'ai ouvert de grands yeux étonnés, j'ai eu envie de vomir aussi face à cette intrigue comme une confirmation que le monde ne tourne plus rond.

Oui j'ai ri. Il faut dire que Ian Manook a avalé un clown durant certains passages de ce roman, des morceaux de franche rigolade bien senties. L'auteur fait montre d'une verve irrésistible avec des dialogues particulièrement savoureux.

Une ambiance tragi-comique comme pour mieux faire passer la pilule. Parce que le sujet de fond du roman est juste intolérable. Une thématique qui ne fait pas que toucher la lointaine Mongolie, bien au contraire.

Un vrai viol écologique, selon les propres mots de l'auteur (décidément, le viol revient souvent tout au long de cette trilogie). Un problème qui met en lumière une situation géopolitique révoltante et le changement de paradigme de nos sociétés contemporaines.

Un troisième roman comme une petite mort, jouissif et exténuant, tant il prend parfois aux tripes. A l'image de ce titre très bien trouvé et du passage qui explique comment le rituel mongol autour de la mort est en train de se perdre.

A la fois différent et un prolongement logique des deux premières aventures de Yeruldelgger, La mort nomade clôt avec brio une trilogie mémorable.

J'en sors triste de devoir quitter cette Mongolie si attachante et ces personnages qui le sont tout autant. J'en sors également rempli d'émotions et raccordé différemment au monde qui m'entoure. Ian Manook est décidément un auteur unique en son genre.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Troisième opus des aventures de Yeruldegger dans les steppes mongoles, La mort nomade est un polar écologique tragi-comique.

Même si j'ai passé un bon moment en le lisant, j'avoue que le côté Monty Python sous la yourte était too much pour moi... Ian Manook s'est à mon sens un peu trop laissé porter par ses fantasmes, ici appelées amours nomades, et par ses délires complotistes à la sauce 'tous pourris, sauf les nomades'.

Au point que j'ai envie de faire des plaisanteries politiquement incorrectes sur les Mongols dans ce commentaire ! Pas sur les habitants des steppes ou sur les ninjas chercheurs d'or, toujours aussi attachants. Mais sur l'auteur devenu lui-même un peu Mongol à trop fumer de la crotte de jument séchée...

Cela dit, si on passe outre les femmes qui se mettent nues toutes les cinq pages et les aberrantes machinations internationales à quarante ans, on se retrouve avec polar sympa et bien ficelé, matiné d'un rappel fort des ravages de l'impérialisme sur la nature et les traditions.
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Il est en « retraite » dans le désert de Gobi. Il a tout lâché pour méditer… Yeruldelgger, bon sang, reprends-toi ! Il ne veut plus rien avoir à faire avec son ancien métier de flic. Il veut la paix et la sérénité. Yeruldelgger, ne sens-tu pas gronder ta chère Mongolie ? Il croit encore pouvoir vivre longtemps comme au temps de ses ancêtres. Yeruldelgger écoute la steppe avant qu'il ne soit trop tard !

Les rapaces sont là, ils rôdent et ne lâcheront rien. Même si tu ne veux plus rien savoir, Yeruldelgger, tu vas être rattrapé par le grondement du monde, qui n'est pas très joli, joli, ça c'est le moins que l'on puisse dire. Yeruldelgger, tu n'en sortiras pas indemne, ni la Mongolie. Alors quoi ! Qu'est-ce que l'on peut faire pour ne pas en arriver là ? D'ailleurs est-il encore temps ?

Beaucoup d'humour, de dérision mais tout au long de ce roman, j'ai ressenti une oppression dans la poitrine, également un sentiment pernicieux de désastre se profilant à l'horizon. de la noirceur dans ce 3ème opus qui scellera le destin de Yeruldelgger.

A ne surtout pas manquer !
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Vous doutiez que les héros de vos romans préférés soient des hommes comme les autres ?
Vous les imaginiez super-héros ?
Dans La mort nomade, Ian Manook casse le mythe.
Tout d'abord ,Yeruldelgger, son policier, qui est à la Mongolie ce que Bosch est à Los Angeles chez Connelly, Yeruldelgger, donc, est en train de soulager un besoin naturel derrière un rocher, quand arrive une femme qui vient lui demander son aide pour retrouver sa fille disparue.
Avouez qu'on a du mal à s'imaginer notre ex-flic les fesses à l'air avant de nous entrainer dans de nouvelles aventures.
Il fallait oser, Manook l'a fait.
Si j'osais à mon tour (oui, bien sûr,  je vais le faire) je dirais que, pour notre nouveau retraité, les emmerdements ne font que commencer...
Dans ce roman, Yeruldelgger n'est pas le personnage principal, on le retrouve régulièrement mais il y a plein d'autres protagonistes et de toutes nationalités.  Des Mongols, évidemment, des Français,  des Américains,  des Australiens ou des Chinois.
Là-dedans, vous avez pêle-mêle des victimes, des criminels, des flics, des putes, des ministres, des journalistes, des écolos, bref tout ce qu'il faut pour faire un monde où les riches cherchent à être toujours plus riches, où les pauvres sont exploités,  où les dirigeants sont corruptibles et corrompus où les policiers sont impuissants ou corrompus eux aussi et où certains tentent de renverser des montagnes pour se faire entendre.
Ce livre est un polar avec tous les ingrédients, de l'action et du suspense notamment , mais ce troisième volet consacré à Yeruldelgger est aussi un plaidoyer pour la Mongolie, sur les dangers de l'exploitation, par des multinationales sans scrupules, d'un sous-sol riche en matières premières.
Manook vous invite à rentrer sous la yourte, pour vous imprégner des traditions. Attention, si l'Urga est planté à l'entrée, n'en franchissez pas le seuil, au risque de rougir en entrant dans l'intimité de ses occupants.
Si j'ai été scotché pendant les trois quarts de ce roman, j'avoue que la fin, m'a un peu chagriné.  Pas tout à fait la fin d'ailleurs, puisqu'elle est plutôt réussie. Non, mais quelques pages avant, au moment des explications. Ça m'a rappelé ces "grands débats " auxquels on assiste en ce moment, qui sont censés vous donner la clé d'un monde meilleur mais qui vous perdent en route parce que trop long.
Bien sûr l'auteur s'en défendra, prétextant un discours nécessaire, il a sans doute raison, j'ai trouvé, pour ma part, que cela cassait le rythme du récit.
En tout cas, ce que je retiendrais c'est le plaisir que m'a procuré cette lecture.
Je continuerais de lire Manook, ou quel que soit le nom qu'il se donne.
P.S. : Urga, est aussi le titre d'un magnifique film de Nikita Mikhalkov aux multiples récompenses que je vous invite à découvrir si vous ne l'avez déjà fait.





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C'est d'abord un inventaire mongol à la Prévert : l'aïrag, le deel, l'urga, la larmadjoun.
Puis un inventaire de morts nomades : un corps enroulé à l'envers sur une pierre ronde, quatre hommes enveloppés et piétinés par des chevaux comme le faisait Gengis Khan pour les traitres, un géologue étudiant la tectonique des plaques, un livreur de larmadjouns (pizzas arméniennes), un jeune homme au crâne troué extrait d'un puits, un riche mongol passé à travers une fenêtre blindée au 27ème étage de son appartement new yorkais, un cadre d'une société minière les mains liées dans le dos dans un marais australien, un infirme avec des béquilles noyé dans 20 cm d'eau, un homme tombé d'un pont à qui il restait plus d'alcool dans le corps que de sang sous les roues d'un semi-remorque... et d'autres encore.

La comparaison avec un film de Jim Jarmusch est assez pertinente, c'est en effet une sorte de balade au rythme lent de la steppe.
Mais beaucoup trop de thèmes sont mêlés avec la volonté de complexifier : ainsi Sue Ellen dont on a intégré le nom est ensuite nommée Chagdarsüren Djüderdemidiin Bilegt.

Ce roman clôture un cycle de trois avec Yeruldelgger en flic qui aspire à la zénitude. Peut-être me manquait-il les clés des deux précédents pour relier des fils trop nombreux à mon goût ?

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il s'agit d'un troisième volet d'un roman policier que nous avions énormément défendu à sa sortie et qui nous amène sur des contrées particulièrement exotiques et dépaysantes..

Le premier Yeruldegger, oeuvre d'un auteur à l'époque inconnu dénommé Ian Manook ( pseudonyme de Patrick Manoukian, ancien journaliste de 65 ans qui a déjà écrit sous d'autres pseudos) était un roman haletant, original et parfaitement dépaysant,puisqu'il avait pour décor la Mongolie, un pays peu usité par la littérature, policière ou générale.

Après un second volet de bonne facture, on retrouve pour la troisième fois avec plaisir le commissaire Yeruldelgger qui donne son nom à la série, dans la Mongolie des nomades et des chamanes

Retiré dans les plaines mongoles, loin d'Oulan-Bator, notre cher commissaire pensait pouvoir trouver la paix, mais c'était sans compter ces 2 femmes nomades , trainant dans leurs sillons une multitude de crimes commis dans différents endroits du globe, de New York, à Knowlton au Canada ou encore à Perth en Australie.

L'enquête policière est toujours chez Yeruldegger passionnante et pleine de surprise, et l'on retrouve avec plus de plaisir encore les descriptions des paysages et les spécificités de cette culture si différente de la notre sur pas mal de points.

Traversé, comme les précédentes enquêtes de Yeruldelgger, par de passionnantes réflexions géopolitiques et scientifiques, Manook n'en a pas finit de nous montrer une Mongolie partagée entre valeurs ancestrales et développement économique trop radical.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Toujours aussi efficace, le père littéraire du belliqueux ex-policier mongol!

Ian Mannok reprend une formule romanesque qui gagne, par le dépaysement, le sens du dialogue qui fait mouche (on peut d'ailleurs lui reprocher un certain excès dans l'outrance) et la noirceur de l'enquête. La confrontation des traditions séculaires et de la modernité mortifère de la Mongolie est encore une fois l'ossature de ce polar des steppes, construit par chapitres courts et nerveux, possédant chacun un événement percutant.

Pas de temps mort donc, dans les pas de Yerruldelgger qui sort, contraint et forcé d'une improbable retraite de policier un brin chaman, pour croiser la piste de quelques macchabées. Son implication dans les événements va d'ailleurs être plutôt négligeable.

L'essentiel se passe ailleurs: autour de lui s'organise une danse macabre de pas moins de 22 cadavres, en cercles concentriques de coups de mains nerveux et raffinés dans leur exécution.
Les infos nous arrivent de tous côtés, par de multiples personnages et imposent de la concentration et de la patience pour que le puzzle se mette en place. Se dessine une toile sauvage en filigrane, sur fond de nationalisme, corruption, enjeux stratégiques, géologiques et écologiques.
Mauvais temps pour le nomade mongol !
Et triste constat pour notre civilisation avide de profit.

La mort nomade conclut brillamment une trilogie dépaysante et bien ficelée.
Delgger Khan erre pour longtemps dans les sables chantants du désert de Gobi.

4/5 étoiles
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