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2,66

sur 208 notes
Retour au Brésil après trente ans d'absence pour Jacques Haret, écrivain parisien. Il est convié à Petropolis pour présenter son dernier ouvrage, 'Roman brésilien' - croit-il. La véritable raison de l'invitation est un chouïa plus complexe, et surtout beaucoup moins agréable qu'une rencontre littéraire.

Ayant eu de bons échos de la trilogie mongole de Ian Manook, ayant entendu/vu l'auteur la présenter, j'attendais de découvrir le Brésil sous sa plume, tout en redoutant le côté aventure et l'excès d'action.

Le début m'a agréablement surprise, rappelant la pièce 'La jeune fille et la mort' (du dramaturge chilien Ariel Dorfman). Les références aux derniers jours de Stefan Zweig m'ont paru artificielles (cf. roman de Laurent Seksik), en revanche, mais bon, wait and see...
J'ai finalement suffoqué entre la moiteur tropicale, les descriptions d'une nature aussi superbe qu'hostile, les évocations d'animaux redoutables (avec noms en VO, s'il vous plaît), et surtout les règlements de comptes entre mecs sévèrement b*rnés et armés.

Abandon page 137 sur 315. Je pensais avoir le courage de reprendre ma lecture avant l'échéance fixée pour la rédaction du billet, j'ai cinq jours de retard et n'en ai toujours pas envie, désolée... 😓

• Merci à Babelio et à Albin Michel pour ce partenariat.
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Après trente ans de vie parisienne, l'écrivain Jaques Haret retourne au Brésil où il est invité à parler de son nouveau roman dont l'action se déroule dans l'état du Mato Grosso qu'il connaît bien. Mais une fois sur place, l'intervieweur prend les choses bien en main et les échanges verbaux vont prendre une tournure inattendue...
Après sa trilogie mongole, Ian Manook nous plonge dans la moiteur de la jungle brésilienne et à la place de l'écrivain qui va devoir raconter son histoire, se replonger dans ses souvenirs, de quoi mouiller sa chemise...
La construction du roman noir est habile, l'histoire est subtile mais son style littéraire foisonnant et ses personnages trop bavards m'ont largué en cours de route. Autant dire que ce long voyage de dupe m'a bien ennuyé...
Je remercie Babelio, Masse critique et les éditions Albin Michel pour la découverte en avant première.
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Je suis triste de ne pouvoir dire du bien de ce roman. J'ai adoré la trilogie Yeruldelgger et trouvé passionnant de me plonger dans un roman qui s'éloigne de ce qui a fait le succès de son auteur.
Je suis perplexe. J'ai failli moultes fois lâcher ce livre et pourtant l'intrigue est excellente, portée par une structure narrative de mise en abyme peu explorée dans le roman noir : 2006 voit le retour d'un écrivain au Brésil, rattrapé par un meurtre qu'il a commis 30 ans auparavant ; 1976 le temps de son roman dans lequel il raconte son crime.
Tout tombe à plat alors que tout aurait du être poisseux et archi tendu. Les dialogues de ce pokeur menteur sonnent complètement faux. Restent quelques belles pages sur la jungle amazonienne et sa faune.
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Un écrivain revient à Rio, invité par un éditeur afin qu'il puisse présenter son dernier roman.

Or, il s'avère que Jacques Haret connaît l'éditeur puisque ce n'est autre que Figueiras avec qui Jacques a des comptes à régler. C'est d'ailleurs à cause de lui, entre-autre, que Jacques a réussi à fuir de Rio, mais pas seulement.
Que s'est-il passé entre Figueiras et Jacques ? On va remonter en arrière, et revivre les aventures de Jacques, de Blanche, de Figueiras, de Paul, d'Isabelle à Rio.

Je n'ai pas du tout accroché à ce nouveau roman de Ian MANOOK. D'emblée, l'histoire ne m'a pas plu, ni l'écriture. Je n'ai pas retrouvé le plaisir de me plonger dans cette nouvelle histoire de Ian MANOOK, comme j'en eu lors de ses précédents romans. Dommage.

Mais ce n'est que mon ressenti personnel. A vous de voir.

Merci à Babelio et aux Editions Albin Michel, de m'avoir permis de découvrir, lors d'une masse critique privilégiée, ce nouveau roman en avant-première.
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C'est avec plaisir et curiosité que j'ai reçu ce livre en avant-première.
Avant de m'attaquer à sa lecture, je suis tombé par hasard sur la chronique d'une lectrice qui, sans être sévère était plutôt négative, moi qui ne lis qu'exceptionnellement le ressenti des autres sur mes futurs choix littéraires, je reconnais que, cette fois, j'ai bien fait.
Grâce à cette critique, j'ai abordé ce livre avec le recul nécessaire, avec un oeil neuf.
Changement de style, changement de continent, Manook prend un nouveau virage avec son dernier roman Mato grosso.
Après la Mongolie, son policier Yeruldelgger et le ragoût de marmotte, nous voici donc propulsé dans cette région du Brésil, peuplée de jacarés  (caïman ), sucuri (anaconda), onça (panthère) et autres araignées géantes, ou l'on peut observer le Tuyuyu, cette sorte de grand échassier et se régaler du Pacu grillé  (gros poisson de la famille des piranhas).
Bref des petites bêtes bien sympathiques n'en doutez pas...
Ici l'homme et son côté le plus sombre n'ont rien à  envier à la faune locale, Ian Manook nous en apporte la preuve tout au long de ce....double récit.
Je m'explique, sans vous révéler,  comme à mon habitude, le contenu de ce noir roman, noir comme l'âme humaine donc, noir comme l'eau du fleuve dans lequel jacarés et sucuri guettent leurs proies.
Jacques Haret (il fallait osé,  Ian l'a fait) écrivain français qui vient de publier son Roman brésilien, revient dans cette région du Brésil qu'il avait fui trente ans plus tôt. Il revient à l'invitation d'un mystérieux éditeur,  en fait, une vieille connaissance qui lui réserve une surprise. Mato grosso, c'est donc le récit de ces retrouvailles et des échanges entre ces deux hommes, mais c'est aussi, par la lecture de ce fameux roman, le récit d'un passé obscure.
Au jeu du poker menteur, le lecteur est captivé jusqu'à la dernière ligne.
Monsieur Manook, moi je trouve que vous avez réussi votre pari, audacieux, il faut l'avouer, tant vos aficionados se sont attachés aux pas de votre flic mongol. Mais, bravo, votre essai est transformé.
A tous vos lecteurs, donc, a tous les amateurs de roman noir, à tous les lecteurs tout simplement, je dis, foncez, sans a priori,  sans idées reçues, en oubliant le polar déjà lu et adoré, entrez dans le nouveau monde de Ian Manook.
Bem-vindo ao Brasil...

Merci aux éditions Albin Michel et Babelio pour cette belle découverte littéraire.


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Je rêvais d'aller au Brésil, j'y ai découvert de merveilleux paysages, mais des compagnons de route douteux.

Le voyage est là, avec ses serpents impressionnants, ses caïmans et des insectes que je préfère sentir dans les mots d'un livre plutôt que sur ma peau. On traverse et retraverse la région, on va jusqu'au Panantal aux confins du Mato Grosso, près de la frontière bolivienne. On observe avec plaisir la diversité de la végétation tropicale et la faune qui y vit. (J'aimerais bien aller aussi faire un tour à Cuiabá…)

Malheureusement, si la jungle brésilienne est convaincante, les compagnons de ce voyage m'ont semblé artificiels. Tout ces gens qui se suicident ou qui tuent pour des raisons peu crédibles, ces Brésiliens qui n'ont pas d'amis et ces amoureux excessifs m'ont un peu gâché le plaisir.

Dommage, j'espère que la prochaine fois Ian Manook me trouvera de meilleurs companheiros.
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Hier, j'ai lu comme un Fou….
En diagonale.

Seulement sur les cases blanches, celle du temps présent.

Compte tenu qu'on connaît la fin en commençant le livre, je n'ai pas réussi à vouloir embarquer dans les détails qui ont amené à sa conclusion.

Donc, lu très rapidement.

Je venais pourtant de terminer Hunter, qui m'avait captivé.
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Mon premier roman de Ian Manoock, je m'en réjouissais ,vu les bonnes critiques de sa trilogie se déroulant dans les steppes mongoles .

Le décor est bien différent car l'écrivain entraine son lecteur dans la moiteur tropicale des forêts du Mato Grosso, au centre du Brésil. Nous ne sommes pas invités à une balade familiale à l'ombre de quelques arbres aux vertus tant vantées actuellement mais nous plongeons  dans un milieu plutôt hostile peuplé de créatures toutes plus charmantes les unes que les autres : serpents, alligators  ou fauves sans parler des humains ... 

Les hommes alors , prédateurs sexuels, trafiquants, meurtriers, menteurs ou flics véreux , c'est bien difficile de trouver une figure sympathique et ce n'est pas l'écrivain Jacques Haret revenant à Petropolis trente ans après avoir tué un homme qui relève le niveau ...

Que vient faire l'évocation de Stephan Zweig là dedans , le décalage  en devient fort déplacé.

Je n'ai pas apprécié non plus le montage littéraire avec l'évocation du passé sous forme de lecture du roman écrit par Haret qui arrange sa vérité , j'ai trouvé tout cela franchement glauque !

Tant pis pour Yerruldegger, je n'irai pas à sa rencontre ...

Je remercie Masse Critique et les éditions Albin Michel .
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Une rencontre ratée avec ce roman (je suis dans une série de déceptions livresques!) : ça s'annonçait bien puisqu'il s'agit d'un écrivain qui retourne au Brésil 30 ans après son dernière voyage, normalement pour rencontrer un éditeur mais il se retrouve en fait confronté à son passé.
Mais je n'ai pas aimé cette jungle luxuriante et étouffante, ses insectes et animaux menaçants, ces personnages frustres qui ne partagent pas, ni leurs ressentis ni leurs pensées.
Je ne fais pas une croix définitive sur l'auteur, je réessaierai je pense un peu plus tard!
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YERRULDELGER REVIENS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel pour cette opération masse critique "dirigée".

Encore sous le charme de la trilogie mongole, je me suis plongé avec délectation dans cet ouvrage. Eh bien, c'était une erreur. Donc je me lâche en précisant, comme d'autres, que ce n'est que ma critique personnelle, que mon avis, donc d'autres lecteurs, peut-être plus éclairés ou plus littéraires, pourront tomber sous le charme du Brésil décrit par Ian Manook.

Avant de rédiger ces quelques lignes, j'ai toutefois pris la peine de parcourir les infos sur ce livre et sur son origine. J'ai donc pu constater que mon impression était partagée.

A priori, "Mato Grosso" trouve son origine dans une nouvelle écrite en 2015, pour une manifestation à Biarritz. Bon, je ne sais pas si c'est exact, mais j'ai eu assez rapidement l'impression que ce manuscrit était un peu ancien, et voulait surfer sur l'énorme succès des bouquins mongols, en attendant peut-être une nouvelle oeuvre, innovante, réussie de Patrick Manoukian.

A l'origine, je ne suis pas du tout littéraire, et au collège, j'avais un mal fou à remplir mes copies de 4 pages pour avoir un peu l'air de savoir faire cet exercice, très douloureux pour moi. Au travers des énumérations et descriptions du territoire brésilien, j'ai eu l'impression de me trouver transporté 40 ans en arrière, avec un auteur qui remplissait péniblement des pages à coup de noms de fleurs, de plantes, ou d'animaux du cru. Épuisant à lire. Pourtant, j'ai certaines connaissances en psittacidés et je sais distinguer un ara d'un amazone à front bleu ou à front jaune. Mais Ian n'a pas l'air porté sur l'avifaune.

Donc c'est laborieux. C'est long, c'est long, on n'en voit pas le bout. Un peu comme les inondations qui affectent le Mato Grosso. Pourtant l'histoire part pas mal, avec l'écrivain qui revient 30 ans après les événements à l'origine de son roman. Pour une nouvelle, c'était sans doute parfait. C'est ma foi vrai que la posture romanesque oblige nécessairement à prendre de la distance entre la réalité et forcément, Angèle n'est pas Blanche, et Blanche n'est pas Angèle.

Pour faire court, j'en suis à la moitié, je n'en peux plus, et je préfère garder un certain mystère pour savoir comment ça va se terminer, même si le début du livre donne les clés d'une fin probable, qui ne m'enthousiasme pas.

Pour finir sur une note optimiste, je pense qu'il est urgent de sortir Yerruldelger des sables de sa Mongolie natale, de lui remonter le moral, de lui donner une yourte à sa dimension, physique et morale, et ce sera parfait.
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