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Depuis que le monde est monde, l'homme croit en une cause. Au nom de celle-ci, il perd toute humanité.

Lors des attentats qui ont endeuillés la France, un homme se révolte. il a perdu la femme qu'il aime ainsi que son enfant qui devait naître.

De rage, il cherchera à se venger envers celui qui a mis en route cette mission suicide.

Comment y parviendra t-il ? Quels sont les obstacles à surmonter?

A vous de le découvrir en lisant ce livre.

Après avoir lu cet ouvrage vous ne pourrez pas condamner "notre héros" car pourriez vous en toute honnêteté déclarer "moi, j'aurais agis d'une manière différente"
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Quelle claque ce bouquin ! Dans un style net, précis, juste et percutant, Pascal MANOUKIAN, cet ancien journaliste de guerre, nous emmène en Syrie et nous fait découvrir l'enfer. Ce livre se lit d'une traite et quand on le referme, on a l'impression d'être entré littéralement dans l'univers de Daech avec toutes ses horreurs...A lire, absolument !
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En préparant mon avis hier, je ne pensais pas que l'actualité serait une nouvelle fois sinistre même si ce coup-ci il s'agit de nos voisins anglais.




J'ai découvert Pascal Manoukian avec ce livre. J'avais vu passer son livre précédent "Les échoués", les avis sont très bons mais pour l'instant je n'ai pas eu l'occasion de le lire. Avec ce nouvel ouvrage, j'ai été comme aimantée...il fallait que je le lise, absolument ! Pour comprendre, pour étayer mes idées, pour peut-être retrouver un espoir !

Pascal Manoukian est un homme habitué des guerres si on peut dire, il les vit en "observateur" pour décrire au monde ce qui se passe, donc ce livre promettait des arguments forts, des constats réalistes, durs...

Dans ce roman on découvre plusieurs personnages et notamment celui que nous suivrons tout au long du récit, Karim. Il est fou amoureux de Charlotte et leurs projets de couple sont en route ! La vie est belle...

Et puis survient, l'impensable. Survient cette douleur que personne ne souhaite vivre. Chacun vit ensuite avec et agit selon sa personnalité. Karim choisira de partir comprendre ce qui se passe dans la tête des gens...
A plusieurs moments j'ai eu peur qu'il ne sache plus revenir en arrière dans ses pensées, ses actes. Et puis, j'ai compris ce qui l'animait...j'ai compris que lui aussi était prêt à aller au bout mais pas pour rien !

C'est un récit poignant.

Poignant car on ressent toutes les sensations. Pascal Manoukian ne mâche pas ses mots pour nous dire la réalité. Et à quoi bon utiliser des tournures plus douces pour dire l'indicible ? Nous sommes confrontés à un problème majeur dans notre monde actuel. On doit faire face ensemble et comprendre comment tourne cet Etat de malheur qui sème à grand pas sa mauvaise graine. Il faut protéger nos enfants de ces malheurs mais en tant qu'adulte nous ne devons plus nous voiler la face.

J'ai été captivée par ce livre.

Captivée car un auteur qui maîtrise parfaitement son sujet et qui dissèque lentement les rouages d'un système sans foi ni loi, un système qui déchire nos pays et qui veut restreindre la liberté des peuples.

Lire ce roman est nécessaire.

Nécessaire car il permet d'ouvrir encore un peu plus les yeux et donc de refuser encore et toujours cette soumission que l'on veut nous imposer. Les médias nous montrent ce qu'ils veulent et au travers de cette histoire, Pascal Manoukian, nous donne, j'en ai la conviction, une image nette et précise de ce que nous ne voudrions pas voir autrement. Il faut comprendre que cet Etat qui terrorise utilise nos faiblesses...il sait que nos cultures sont imprégnées des médias, que les réseaux sociaux sont incontournables et surtout que les images, les mots, les idées sont des outils efficace pour manipuler les populations.
Mais nos peuples ont une arme pour se défendre : la culture !
Lien : http://leslecturesdelailai.b..
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Lorsque j'ai beaucoup aimé un premier roman, l'angoisse m'étreint à l'idée de découvrir le deuxième. C'est sans doute la raison pour laquelle "Ce que tient ta main droite t'appartient" attendait sur une étagère depuis le jour de sa sortie – et de son achat – en librairie.

Allais-je retrouver l'empathie avec laquelle Pascal Manoukian parlait de ses "échoués" ? Allais-je retrouver l'absence de jugement, le recul avec lesquels il décrivait leur vie, les chagrins, les difficultés ? Allais-je retrouver son don d'observation, sa manière bien à lui de décrypter les faits, d'analyser les situations ?

La réponse est OUI, et plus encore. Cette fois, c'est dans les coulisses de DAESH qu'il nous emmène. Karim, jeune musulman, vient de perdre sa compagne, victime d'un attentat. Ce soir-là, elle fêtait sa grossesse dans un bar, avec ses amies. Lui, s'était rendu à la mosquée pour discuter avec l'imam du baptême oecuménique qu'ils envisageaient pour leur bébé. Il devait ensuite la rejoindre. Oui, mais voilà… à quoi tient la vie, un RER bloqué et il arrive trop tard.

Et, sans Charlotte, sans Isis, la petite fille à venir, la vie c'est le chagrin, la douleur, l'enfer, la mort lente qui mènent à l'esprit de vengeance… surtout lorsqu'il découvre que l'auteur de cette tuerie – Aurélien, un converti – était un copain de CM2... la suite je vous laisse la découvrir.

Il fallait tout le talent d'écrivain de Pascal Manoukian, sa belle écriture, ses connaissances du terrain, de l'Histoire des différents pays cités, ses qualités de "documentariste", son absence de parti pris pour nous faire pénétrer le réalisme de la situation. Il regarde, décrit, analyse cette radicalisation, il essaie d'en comprendre les ressorts – de nous les faire comprendre – sans jamais juger, émettre une critique. Ce récit est une véritable plongée au coeur d'un système destructeur, d'une machine à tromper, broyer, tuer. Il nous amène à réfléchir à notre propre culpabilité, à ouvrir nos yeux, nos coeurs. Il nous emmène loin dans l'horreur… Chanchal, l'un de ses "Echoués", vendeur de fleurs ambulant qui, des rives du Brahmapoutre à celles de la Seine a subi mille souffrances avant de trouver l'amour d'Iman arrivée de Somalie puis de tomber au milieu de ses roses, soufflé par la machine à tuer d'un kamikaze. A quoi tient la vie… Pourtant, toujours plein d'humanité, l'auteur termine sur une note d'espoir : la décision finale d'un homme de ne pas devenir comme les autres, de ne pas laisser la vengeance s'imposer…

Ce récit m'a plus touchée que le précédent, peut-être parce qu'encore plus actuel. Si j'enseignais encore, je crois que j'aimerais l'étudier avec mes élèves, leur faire toucher du doigt ce que l'obscurantisme a de dangereux, combien il est indispensable de réfléchir, de comprendre, d'écouter, de partager, de dialoguer et de ne pas se laisser abuser par de beaux parleurs.
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Après "Les échoués", Pascal Manoukian continue de gratter là où le monde a mal, là où nous ne savons plus rien du juste et du bien.

Résumer "Ce que tient ta main droite t'appartient" me semble dérisoire, voire impossible. Tellement d'histoires qui s'imbriquent. Tellement d'existences qui se croisent, se perdent, se cousent, se déchirent. Tellement de choix singuliers qui influent sur l'avenir d'autres personnes... Et pourtant tout se tisse, se noue et se dénoue de manière limpide, tant l'écriture de Pascal Manoukian sait nous faire ressentir au plus profond la portée des évènements sur le comportement des êtres, leur manière d'y réagir, les sentiments inextricables qui conduisent à des choix incertains, eux-mêmes générateurs de nouvelles situations.
Cette complexité du monde et des êtres est toujours abordée de la plus juste manière. A portée d'âme et de coeur. A portée de conscience. Cette conscience que le roman de Pascal Manoukian nous donne de notre présent, de sa brutalité, de ses aberrations. Cette conscience qui semble faire défaut à ces "embrigadéchoués" que brutalement l'on découvre dans une vie quotidienne banale avant qu'ils ne se couvrent la poitrine d'explosifs pour aller faire mourir des femmes, des hommes à qui ils reprochent simplement d'être vivants.

J'ai lu "Ce que tient ta main droite t'appartient" comme un cri de colère et de chagrin, comme le cri de révolte d'un humaniste face à ce que nous sommes devenus et ce cri n'en finit pas de résonner encore et encore là où je suis, dans chacune de mes pensées et dans chacun de mes choix.

Est-ce que les livres peuvent changer le monde ? Si oui, celui de Pascal Manoukian est de ceux-là.
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Ce que tient ta main droite t'appartient de Pascal Manoukian
Contrairement à mes habitudes avant de vous parler de ce livre qui vous remuera les sens, c'est du moins ce que j'ai ressenti, je me suis attardé sur la personnalité de son auteur Pascal Manoukian. Pascal Manoukian, né en 1955 est un ancien reporter de guerre et cela prend sens à l'écriture de ce livre, qui a couvert entre 1975 et 1995 tous les théâtres des grands conflits du Liban à l'Irak. Qui en 1979 est pratiquement le seul photographe occidental présent au moment de l'entrée des troupes soviétiques en Afghanistan. Qui en 2013 a dirigé l'agence Capa. A la lecture de ce parcours, j'ai mieux compris l'âpreté de ce livre Ce que tient ta main droite t'appartient. « Si ce soir-là, Charlotte n'était pas sortie dîner entre filles, si Karim son futur mari Algérien, musulman croyant en un Islam de paix et de partage n'était pas allé à la mosquée, jamais elle n'aurait déchiré sa robe, jamais il ne serait parti en Syrie. Chaque jour ils seraient plus amoureux, boiraient du Sancerre au bonheur de leur 30 ans et danseraient sur Christine and the Queens. » Mais avec des si, ne mettrions-nous pas Paris en bouteille ! Dans les premières chapitres Pascal Manoukian, nous présente la famille de ces deux jeunes gens, leur façon de vivre, la façon qu'ils ont de pratiquer leur religion et la quiétude de leur foyer qui va accueillir un enfant, Charlotte étant enceinte. Mais au fil des pages que l'on tourne l'on sent poindre une tension, que vous ressentirez sans aucun doute. La crainte que leur vie à Charlotte et Karim soit trop belle, trop tranquille, loin des bruits de la ville. Cette tension je l'ai ressenti physiquement et j'avouerai c'est bien la première fois que je me suis senti oppressé. Ce rendez-vous avec des copines, toutes heureuses de se retrouver et de fêter le ventre rond de Charlotte, va être interrompu par la venue d'un ancien camarade de Karim, Aurélien un français de souche fréquentant une mosquée Salafiste. Celui ce soir-là après avoir quitté sa mère dans leur HLM de banlieue, après s'être maquillé, l'on pouvait penser qu'il se rendait à une soirée, retrouve un autre camarade à lui qui lui demande : s'il a bien pris son cachet et lui en redonne un autre, l'informant « Mon frère tu vas bander toute la soirée ».En fait il va se retrouver avec une arme automatique dans les mains, mitraillant avec son comparse, les personnes se tenant en terrasse et dans l'établissement le Zébu Blanc avant de déclencher leur ceinture d'explosif préparée avec des clous, des boulons et autres objets métalliques pour faire le plus de victime possible. A partir de cet instant nous entrons dans la deuxième partie de ce livre. Karim, veut comprendre le chemin de la radicalisation d'Aurélien et décide de partir en Syrie venger Charlotte. Pour cela sous un faux nom via Facebook il s'inscrit. Rapidement au regard de son profil il est contacté par un recruteur de Daesh intéressé par son profil. Son parcours va d'abord le conduire en Belgique, dans le quartier que nous connaissons tous par l'actualité récente, celui de Molenbeek. Là, il va rencontrer Lila qui a 15 ans, en rupture familiale, qui rejoint son mari épousé sur internet est vivre dans le paradis vanté ou tout est à profusion. Anthony qui pense donner un monde meilleur à sa famille composée de Sarah et de leur enfant Adam âgé de 4 ans. Leur périple ne sera pas de tout repos. Les règles des recruteurs, puis des passeurs doivent être suivies à la lettre, tout manquement étant sanctionné. Vous découvrirez comment l'on passe aisément moyennant son passage de la Turquie à la Syrie. le voyage idyllique, le paradis promis, va vite se transformer en cauchemar en approchant la ligne de front bombardé et en rejoignant via des immeubles éventrées un contact qui les conduiront dans un camp ou femme et homme vont apprendre à tuer avant d'être volontaire pour des actions terroristes notamment en France. « Au septième jour, plus un homme n'est debout, aucune volonté n'a résisté, on leur a trépané la mémoire, les instructeurs n'ont plus qu'à y plonger les doigts pour les reprogrammer. »

Daesh via les réseaux communique constamment. Karim ayant travaillé en montage pour des reportages télévisés, va devenir responsable du montage de films réalisés lors de massacre de population Yézidie berceau de l'humanité. ou les jeunes filles deviennent des esclaves sexuelles, mises à disposition de leur maitre avant d'être exécutées lorsque celui aura une autre jeune fille non pubère à sa disposition. « Aucun esprit sain n'était capable d'imaginer l'horreur qui se dégageait des cheminées des camps. C'est le propre des bourreaux d'inventer des douleurs qui dépassent l'imagination. Ils peuvent ainsi assassiner les mains libres. » Des passages inimaginables vont être ainsi mis en ligne, pour attirer d'autres individus. « Daech précise un responsable en Syrie à Karim, trouve sa force dans nos faiblesses, dans notre démocratie, dans les carences de notre société. « La force des barbares est d'utiliser les faiblesses de ceux qu'ils combattent. Il a suffi à Daech d'ouvrir Télé Z pour découvrir les nôtres. » le recrutement tourne à plein régime via les réseaux sociaux attirant les laissées pour compte, les plus crédules, les moins cultivés et les désespérés. Daech ne compte pas ses morts aussitôt remplacés par des nouveaux volontaires venant de tous les pays du monde. Karim s'investit dans son travail pour un seul but, celui de rencontrer le chef qui a endoctriné Aurélien et de le tuer pour venger Charlotte. Karim y parviendra-t-il ? C'est dans ce voyage réaliste de l'embrigadement à toutes les violences que je vous invite à lire le livre de Pascal Manoukian Ce que tient ta main droite t'appartient. Un livre à mes yeux indispensable qui va vous conduire à vous interroger. Un livre dont le style percutant vous fera froid dans le dos. Un livre qui je le sais hantera vos nuits, dont on ne sort pas indemne. Mais un livre, juste, efficace, mettant en lumière des monstres, mais aussi des centaines d'égarer qui ont fait le mauvais choix, pour de mauvaises raisons. Bien à vous.
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il existe d'autres livres sur Daech mais celui-ci est précieux. D'abord, il oublie le politiquement correct et s'attaque à ceux qui organisent le mouvement et non à ceux qui tombent dans le piège et deviennent victimes. Ensuite, le héros que nous suivons est attachant. Karim et amoureux de sa compagne Charlotte, elle attend leur premier enfant et peu importe qu'ils soient d'origine et de religions différentes. Un soir, un attentat au bar où Charlotte buvait un verre avec ses deux meilleures amies et Karim perd celle qu'il aime et leur enfant à venir. il veut comprendre et se venger. alors il va suivre le parcours de ces jeunes gens recrutés sur internet, incités à se rendre en Syrie, puis retenus et embrigadés dans une guerre désespérante, dans la folie de la tyrannie, dans l'absurdité du massacre. On se demande par moments dans quel camp il est, et s'il y a vraiment des camps... les attentats à la bombe sont les mêmes peu importe le pays et ce sont des civils innocents qui sont assassinés, laissant des personnes démunies, qui basculent à leur tour dans la haine. Karim espère rencontrer un organisateur de Daech pour se faire exploser devant lui, mais il lui reste ce que tant perde: de l'humanité.
roman réaliste, qui donne à réfléchir mais qui a un côté désespérant. On se demande quand la haine s'arrêtera, comment sortir de la spirale des vengeances...
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Excellent récit, très haletant, qui permet d'en apprendre plus sur Daech, son horrible barbarie et ses façons de recruter les jeunes Occidentaux.
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⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Je viens tout juste de finir ce livre que j'ai dévoré en 3 jours et je ressors complètement sonnée par cette lecture.
L'auteur, Pascal Manoukian, est journaliste de guerre , grand reporter et a couvert la plupart des grands conflits intervenus sur la planète.
Alors autant vous dire qu'il maîtrise son sujet et que, de par son écriture sans filtre, sans fard, il nous éclaire sur ce qui fait toute notre actualité ces dernières années.

Karim et Charlotte, s'apprêtent à devenir parents.
Leur enfant sera élevé sur le principe de la laïcité. Ils ne laisseront pas la religion les diviser et ils ne s'imposeront rien l'un à l'autre. D'ailleurs, ils ne sont ni l'un ni l'autre pratiquant.
Il n'y aura donc ni baptême, ni circoncision.
Voilà ce qu'ils s'apprêtent à annoncer à leurs familles respectives.
Les parents de Karim acceptent ce choix, souhaitant toutefois une bénédiction de l'enfant par l'imam.
Karim se rendra donc à la mosquée afin de solliciter cette bénédiction.
Le même soir, Charlotte sortira avec des amies afin de fêter sa grossesse.
Malheureusement, le drame qui se jouera ce soir-là va venir bouleverser la vie de Karim en détruisant celle de Charlotte.
Karim, poussé par l'instinct de vengeance, partira en Syrie, et nous le suivrons, tétanisés à chaque étape du voyage.
L'auteur nous jette sans bouclier au milieu du mouvement terroriste, nous immisce au coeur d'une organisation bien ficelée, celle qui depuis quelques années nous maintient en état d'urgence, celle qui mobilise les médias et qui, à chaque nouvel attentat, gravit toujours plus haut l'échelle de la violence, nous faisant craindre à chaque fois un peu plus une nouvelle attaque.
C'est en infiltré que le lecteur apprendra tous les mécanismes d'embrigadement, les stratégies de recrutement, le processus de radicalisation, les réalités de terrain, les passeurs, les rêves que l'on laissent entrevoir à ceux qui ne croient plus en rien, les systèmes de communication et le darknet, le quotidien du peuple syrien.
Viendront ensuite les explications détaillées de fabrication des bombes et les manipulations mentales des futurs kamikazes.
L'auteur excelle dans l'art d'écrire et de décrire et le lecteur a réellement l'impression de se trouver au milieu du chaos.
Il nous éclaire aussi sur le rôle des réseaux sociaux et la facilité des prises de contacts qu'ils permettent.

Le rythme du roman est haletant, essoufflant. Il saisit le lecteur pour ne plus le lâcher jusqu'à la dernière phrase qui le laissera pétrit d'effroi.
Personnellement il m'a fallu plusieurs minutes avant de pouvoir me relever de mon fauteuil. Les jambes coupées....
On est pris dans le tourbillon du récit, aussi vrai que nature grâce à la plume acérée de Pascal Manoukian et à la précision de ses descriptions.
Un livre que je ne suis pas prête d'oublier et qui va marquer mon esprit pour très longtemps.
Un très très bon roman !
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Bluffant !! une belle lecture et une vrai richesse de l'écriture
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