Boudicca - La furie celte, tome 1

La collection des reines de sang semble s'essouffler. Après avoir exploré des reines célèbres comme Cléopâtre, Catherine de Médicis ou Aliénor, on se focalise sur ceux qu'on ne connaît pas vraiment. L'intérêt demeure bien évidemment.

Là, il s'agit de Boudicca présentée comme la furie celte qui en l'an 41 était la fille d'un chef de clan de Bretagne (l'actuelle Angleterre) à savoir les Icènes qui se sont opposés aux légions romaines de l'Empereur Claude. Ce dernier avait besoin d'une victoire de prestige afin d'asseoir son pouvoir contesté à Rome.

On va surtout faire la connaissance de son envoyé spéciale à savoir Narcissus un esclave qui a été affranchi et qui se révèle être un très fin stratège au milieu des militaires de carrière. Finalement, on va s'intéresser très peu à la jeune Boudicca qui fait des songes prédictifs assez funestes. Ses apparitions seront quand même assez limitées.

Ce titre demeure tout de même assez intéressant pour voir comment la future Grande Bretagne a été envahi progressivement par les romains en l'an 43. Il faut dire que Jules César avait finalement échoué dans son projet en ayant également les gaulois et les germains à dominer. Les celtes vont être tranquilles pendant un siècle avant que cela ne soit reparti pour de bon.

Boudicca est un peu la Vercingétorix anglaise. Elle réussira à combattre les romains dans une guerre totale après des années de domination suite à une révolte de grande ampleur. Il faut dire que l'humiliation subie et la perte de l'indépendance sont des facteurs déclenchants. On est n'est pas encore là avec ce tome introductif.

On sait qu'historiquement, la rébellion de Boudicca a finalement échoué après avoir connu des succès. Elle est cependant considérée comme une héroïne des temps modernes grâce à sa bravoure. Pour résumer, elle représente la liberté et l'espoir.

Cette BD va nous permettre de faire sa connaissance même si c'est surtout la situation géo-politique qui va prendre le devant.

Boudicca est passée à L Histoire comme une Vercingétorix anglaise, symbole de la résistance celte insulaire face aux Romains.
Il faut dire que le personnage en lui-même coche toutes les cases pour entrer dans une série consacrées aux reines de sang...l'Histoire étant écrite par les vainqueurs, c'est allégrement que les Romains ont chargé Boudicca.
Etant donné le peu de considération que l'Empire de Claude faisait aux femmes, il leur a été loisible de donner des Celtes une image négative pour l'époque à partir du moment où ils se laissaient guider sur le champ de bataille par une femme, aussi douée soit-elle.
Reste à voir ce que les auteurs vont retenir de la légende noire...
Mais nous n'en sommes pas encore là avec ce premier tome qui sert surtout d'introduction socio-politique. Boudicca est peu présente, finalement, dans ce tome qui laisse la part belle au Romains et à l'entourage masculin de la future cheffe.
Le dessin est très moyen et froid mais fonctionnel.
Pas la pire des BD de cette série, pas la meilleure non plus...on va attendre la suite.

Par deux fois déjà, les tentatives de Rome pour envahir Albion, l'Angleterre, se sont soldées par des échecs.
Même le grand Julius Caius Caesar a dû sonner la retraite et revoir ses ambitions de conquête.
Mais en cette année 42, une opportunité inespérée s'offre à Tibérius Claudius.
En vertu des traités signés voilà bien longtemps, Verica, roi des Atrébates vient lui demander de l'aide.
Il réclame ni plus ni moins, que ce que les accords signés entre son père, Commios, et César, à savoir justice et protection.
Les Catuvellaunes, ouvertement opposés à Rome, ont déjà soumis les Trinovantes, et menacent maintenant son peuple.
Il demande une assistance militaire.
Tout d'abord hésitant, voire frileux, Tibérius Claudius ne voit aucune raison d'aller s'aventurer dans un territoire aussi hostile.
Mais puisqu'il peut compter sur certaines tribus, y envoyer des troupes lui permettrait aussi de réaliser ce que personne n'avait fait avant lui .. devenir Britanicus !!
L'expédition d'assistance militaire cache donc un autre dessein beaucoup plus large, une invasion, ni plus, ni moins !

Un excellent album qui nous relate comment, pour la première fois, une expédition romaine est sur le point de réussir un vieux rêve, envahir et soumettre les celtes et les bretons !
Pis encore, il y sont invités par la force des choses.
Crédules ou sceptiques, les diverses tribus vont bientôt être mises devant le fait accompli.
Cette série nous fait découvrir tous les tenants et aboutissants de cet épisode historique de l'Antiquité.

En 41, l'empereur romain Claude se lance dans la conquête de Britannica. Les bretons résistent mais finalement les romains remportent la victoire et les tribus celtes doivent payer.

Dans ce premier tome nous faisons connaissance de Bouddica, fille du chef Icene. Sa tribu a refusé d'aider Caratacos dans sa lutte contre l'envahisseur romain, ils ont signé la paix roman et payent un lourd tribut.
Ce premier tome est avant tout un rappel du contexte : la conquête de l'Angleterre par l'empereur Claude. Bouddica y apparaît comme une fille sage bien qu'ayant des convictions déjà bien affirmées.
L'histoire est claire et intéressante. le tout est servi par de beaux dessins avec une colorisation joyeuse et colorée.

Boudicca est une reine celte qui a mené la révolte contre les romains au Ier siecle après JC. Nous découvrons ici comment après une première tentative de conquéte de l'Angleterre par Jules Cesar, Claude quelques années plus tard décide de reprendre l'invasion avortée en profitant de l'appel au secours d'un roi détroné. Officiellement une partie du territoire fait partie de l'empire romain, mais dans les faits, la gestion est confiée aux insulaires. Boudicca est la fille d'un roi qui tente de gèrer les romains tout comme les bretons. Libre, elle n'apprécie que moyennement les occupants et sent que la guerre est proche, mais son père ne l'écoute pas vraiment.
Prémices d'une légende, une intrigue qui prend le temps de présenter les différents personnages, dont Narcisse, affranchi qui un solide sens de l'humour, venu en Angleterre pour le compte de l'empeureur.
Historiquement c'est plutôt pas mal fait et intéressant. A suivre.