Ce petit roman m'a été offert par une amie qui en avait aimé l'écriture. Moi aussi je ne suis pas restée insensible à l'écriture de Manuel Vázquez Montalbán.
Un jeune ado, Procuse, est fasciné par la propriété de M. Jaï, un homme gigantesque et peu bavard. Ce ne sont pas les couleurs des murs ou la forme des fenêtres qui intéressent Procuse, mais plutôt ce qu'abrite la pergola : une véritable collection de bonsaïs. En plus, quand M. Jaï en parle, il devient intarissable ! Aidé de sa bande d'amis, Procuse parviendra à s'infiltrer dans la maison et y découvrira un terrible secret...
Ce livre se lit rapidement, car il est très court (un peu plus d'une cinquantaine de pages). le style de l'auteur est agréable et l'histoire très intrigante. On ne s'attend vraiment pas aux horreurs que renferme la villa de M. Jaï. Cet homme se prend tout bonnement pour Dieu et est bien décidé à imposer sa loi aux corps de ses prisonniers, qu'ils soient canins ou humains. Cela fait froid dans le dos, nous savons très bien que l'Homme joue parfois au petit chimiste avec la nature et est capable de manipuler des molécules, des êtres vivants, etc. .
Ce roman nous apprend quelques petits infos sur les bonsaïs et, évidemment, on ne les voit plus du tout de la même manière après la lecture...
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La maison du pouvoir doit être en verre, pour que tous nous puissions voir ce qui s'y passe. Et le langage du pouvoir doit être le nôtre. Nous devons comprendre tout ce qu'il dit, car les mots énigmatiques, les mots qui excluent sont toujours agressifs.
[p. 59]
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