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EAN : 9782369020295
32 pages
Les Fourmis Rouges (18/09/2014)
4.28/5   44 notes
Résumé :
Au début du monde, il y avait si peu d’espace entre le ciel et la terre que les hommes devaient se tenir à quatre pattes et ramper pour se déplacer. Mais un jour, un garçon trouve un morceau de bois bien droit et solide et décide de l’utiliser pour repousser le ciel de toutes ses forces. Le ciel remonte, jusqu’à ce que les arbres aient la place de pousser, les kangourous la place de sauter. Il pousse encore, jusqu’à ce que s’élèvent les montagnes. Dans ce long bâton... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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"Les aborigènes racontent qu'au début du monde..."

Bel album, grand format, aux teintes de bleu et d'orange, qui semble brouillon mais qui nous invite à un voyage un peu inquiétant en Australie. Des animaux effrayants, des koalas tout doux, des hommes qui rampent et le visage d'un enfant. le ciel est tellement bas que les crocodiles peuvent manger les étoiles...Un jour un garçon découvre un bâton, bien droit et très solide qui va lui permettre de repousser le ciel et peu à peu la vie des hommes et des animaux va changer. Et le digeridoo dans cette histoire? le garçon qui a repoussé le ciel a inventé la musique, l'histoire vous dira comment...

Une légende que l'on a envie de raconter doucement, pour faire passer la beauté qui passe dans les mots et l'illustration. Coup de coeur, pour l'atmosphère de cet album. L'occasion de faire découvrir la peinture aborigène ( à l'origine éphémère car sur le sol/sable ) à base de points.



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Aux origines du monde, chez les Aborigènes, le ciel est si bas qu'il empêche les hommes d'être debouts, les animaux de voler ou sauter. Mais un jeune garçon va repousser le ciel à l'aide d'un solide bâton, encore et encore, de plus en plus haut, grimpé sur l'Uluru (cette « montagne rouge » imposante, lieu sacré des Aborigènes). Puis il va souffler dans le bâton pour chasser les insectes qui s'y étaient cachés (ceux-ci vont devenir les étoiles) alors qu'un son nouveau résonne dans l'air : le didgeridoo est né.

Cette histoire qui s'apparente à un conte de la création (création du ciel, des étoiles, de la musique) puise dans les légendes aborigènes. Frédéric Marais a réalisé un joli travail graphique, utilisant des motifs variés (points, lignes, traits, matières naturelles) et des à-plats bleu nuit. Les deux couleurs principales (le bleu et l'orange) donnent une atmosphère assez étouffante convenant bien à l'histoire (ciel trop bas, manque de place, immobilité des êtres et des choses). Cette bichromie, à laquelle s'ajoute un peu de blanc, permet de faire ressortir d'autant plus le travail sur les ombres et les lumières.

Un joli conte des origines à partir d'une culture assez méconnu, ce qui permet d'ouvrir son horizon. A découvrir.
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"Didgerididoo" nous rappelle techniquement "Yasuke" du même auteur, illustrations au réalisme photographique et aux jeux d'aplats colorés contrastant entre les teintes froides et chaudes fluo.

Le résultat est séduisant, lumineux et les choix de couleurs nous replacent à chaque fois dans le voyage choisi.

C'est sur les couleurs de nuit et de terre argileuse que nous nous rendrons, direction l'Australie.

Le sujet ne fait pas de doute avec ce petit aborigène en 1ère de couverture, jouant du didgeridoo sur un sommet.



Qu'est-ce qu'un Didgeridoo?

ALLO Wiki?



"Le didgeridoo, didjeridoo, didjeridu ou didjeridou, est un mot d'origine onomatopéique inventé par les colons occidentaux à partir du son de cet instrument. Les Aborigènes le nomment différemment en fonction de leur ethnie. Parmi la cinquantaine de noms, les plus courants sont : yidaki, mooloo, djubini, ganbag, gamalag, mago, maluk, yirago, yiraki, didjeridoo, etc."...



Merci WIki!



Frédéric Marais nous offre une légende, nous serons dans le conte étiologique.

A l'origine du monde, le ciel était si bas que les hommes ne marchaient pas, les kangourous ne sautaient pas et la nature n'avait pas la place de pousser.

L'histoire nous raconte comment à partir d'un bout de bois solide trouvé à terre, un petit garçon a repoussé le ciel.

Nous vous laisserons le plaisir de connaitre la suite qui donnera naissance au Didgeridoo.



L'ambiance est envoûtante, presque mystique avec cette lumière orangée qui repousse la nuit et enveloppe le décor sec et terrestre.

C'est un formidable moyen d'introduire la culture aborigène et celle de l'Australie auprès des jeunes publics.

Très bel album.
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Ce sont d'abord couleurs qui m'ont attirés : Blanc, noir, bleumarine, orange, ainsi que le graphisme, façon dot-painting (peinture par point). L'histoire raconte comment un jeune aborigène créé le monde avec un simple morceau de bois. Et pourquoi les hommes sont passés de 4 pattes aux 2 pattes. Joli conte australien. « le garçon appela cet instrument didgeridoo. Et il apprit aux hommes à le fabriquer et à en jouer pour que chacun puisse un jour, si le ciel redescendait, le repousser. » Sélection Incos CP 2015-2016
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Un album extrêmement originale avec juste 3 couleurs (orange, bleu nuit et blanc) qui nous conte presque l'histoire du monde !
Un sujet extrêmement original aussi : aborigènes et didgeridoo.
Une histoire simple et facile à lire pour les enfants avec tout le mystère des contes traditionnels.

Belle réussite de cette toute jeune maison d'édition.
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critiques presse (1)
Ricochet
09 décembre 2014
Frédéric Marais a saisi l'opportunité de faire un album somptueux en s'inspirant des codes de l'art aborigène : deux couleurs fortes -orange et bleu- avec quelques touches de blanc se combinent entre elles suivant la technique du dot-painting (peinture par point) pour créer des illustrations couvrant des double-pages.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le garçon poussa si fort que le ciel remonta.
Alors, la nature se réveilla.
Les plantes se développèrent, les arbres grandirent,
les collines sortirent de terre, et les kangourous
se redressèrent et se mirent à sauter.




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La légende raconte ensuite que, voulant nettoyer son bâtonde quelques insectes qui y étaient entrés, le garçon souffla si puissamment que les insectes s'envolèrent et formèrent les étoiles, tandis qu'un son vibrant résonnait dans l'air pour la première fois.
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Le garçon appela cet instrument didgeridoo.
Et il apprit aux hommes à le fabriquer et à en jouer pour que chacun puisse un jour, si le ciel redescendait, le repousser.
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Videos de Frédéric Marais (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frédéric Marais
"La tête dans les images" est une exposition conçue par le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis. Présentée de façon spectaculaire du 2 au 14 décembre place Aimé Césaire à Montreuil, elle a été relayée, en format adapté, par 240 bibliothèques partout en France. Pour s'immerger dans les oeuvres des 12 illustratrices et illustrateurs exposés, une chronique a été demandée à la journaliste Lucie Cauwe, sous forme de petit cours, pour être diffusée sur la Télé du Salon imaginée et programmée pour cette 36e édition spéciale.
Titre : Toute une histoire pour un sourire, Frédéric Marais, Émilie Gleason, Les Fourmis rouges Plus d'informations sur slpjplus.fr
+ Lire la suite
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