Malalas détaille les progrès de l'émeute et de sa répression :
« « Plusieurs membres des deux factions furent tués, d'autres blessés. Les Bleus envahirent les sièges des Verts en chantant : "Brûle, brûle. Plus un Vert ici." Les Verts en réponse leur dire : "Venez, venez, tous, tous sur la Mésè." Ils allèrent dans les quartiers des Bleus, où ils lapidaient ceux qu'ils rencontraient en chantant : "Mettez le feu, mettez le feu, pas un Bleu en vue." Ils continuèrent le lendemain de se répandre dans ces quartiers et y volèrent des biens.
L'empereur ordonna d'arrêter les Verts et de les punir de divers supplices. Les Bleus cherchèrent refuge dans l'église de la Théotokos aux Blachernes, les Verts s'enfuyaient dans celle de Sainte-Euphémie à Chalcédoine. Le préfet les expulsa et en fit exécuter plusieurs. Leurs veuves et leurs mères commencèrent à en appeler à l'empereur dans les églises, pour qu'il accorde son indulgence aux Verts. Elles furent expulsées avec des bâtons et l'empereur ne se réconcilia pas avec les Verts avant Noël. » »