Onze personnes de tout âge, sexes, conditions et venant des quatre coins du monde ont été enlevés et sont retenus prisonnières sur une ancienne plateforme pétrolière en pleine mer pour être les cobayes d'une expérience psychologique. L'expérience consiste au travers de tests et d'expériences plus ou moins traumatisantes à déceler la personne qui serait le véhicule inconscient d'une "idée" pouvant mettre en péril la société
A partir d'une théorie scientifique "les idées sont comme des virus, pouvant se transmettre et se propager au travers de l'humanité, être cachés au plus profond de l'inconscient de certains sujets et pouvant ressurgir au risque de mettre en péril la société et l'humanité", les auteurs développent le scénario d'un complot international au vu de retrouver le porteur initial d'une idée pouvant mettre en péril leur pouvoir. Grâce à des moyens surpuissants à l'aide d'un calculateur quantique, les scientifiques mettent en oeuvre un protocole en quatre phases (les quatre albums de ce cycle). Sur la base des analyses des tests psychologiques, des réactions et des comportements des prisonniers individuellement ou en groupe, le protocole oriente les expériences. Mais l'esprit humain n'est-il régit que par le déterminisme de notre inconscient ?
Un style graphique réaliste. Une mise en couleur sombre, toujours en clair-obscur qui renforce l'ambiance pesante du scénario. Quatre beaux albums pour une histoire très prenante qui à l'intelligence de nous obliger à réfléchir sur les risques de la manipulation des esprits et la puissance des idées qui depuis l'origine de l'humanité à toujours fait trembler les puissants.
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Aux quatre coins du monde, une douzaine d'individus se fait capturé pour des raisons inconnues. Chacun se trouve enfermé dans des cellules individuelles surveillées par des gardiens. Les scientifiques, qui organisent l'expérience, font passer des entretiens aux détenus quotidiennement.
Cette série m'a fait un drôle d'effet. Notre compassion va aux détenus et pourtant en refermant ce quatrième tome, je me suis rendu compte que nous étions plus proche du rôle des scientifiques qui observent et appliquent le protocole. L'ambiance a un côté très sombre et le dessin alourdit encore cette sensation. Pour autant, les tomes sont intéressants et agréables, on y apprend même des choses. le thème des expériences sociales, le rapport, de ce fait, à la psychologie, le tout sur fond de SF, et le dernier tome rendent cette série super.
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Le protocole touche à sa fin. Les expériences ont permis de trouver la personne qui possède l'idée qui entrainera la révolte. Comment tout ça va-t-il se finir ? le protocole n'est jamais vraiment révélé, de nombreuses choses demeurent floues et mystérieuses, mais c'est ça qui rend la série addictive. On se croirait plongé dans un épisode de la quatrième dimension.
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Heureusement qu'il y a les 10 dernières pages.
Mais ça fait beaucoup de lecture pour juste ça.
Ok les réflexions sur nos choix individuels au milieu du troupeau sont intéressants, mais ça arrive beaucoup trop tard. J'aurais aimé avoir quelques éléments plus tôt.
Tout ça pour ça.
Parfois je m'étonne à réussir à poursuivre de telle lecture
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Je me demande encore comment j'ai pu arriver au bout des 4 tomes de cette série... le désir de connaître une fin à cette histoire si complexe, si métaphysique et espérer une explication à tout ça.
Au final, une déception car soit je n'ai rien compris (ce qui est probable) soit l'auteur a vu trop complexe (probable aussi).
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L'approche radicale (utilisation massive de la rotoscopie) du dessinateur ainsi que sa mise en couleurs aux tons gris et sombres complètent extrêmement bien l'histoire. En effet, tout l'ouvrage est plongé dans une atmosphère à la fois déshumanisée et lourde, en parfait accord avec l'intrigu
Lire la critique sur le site : BDGest
Ponzio nous montre une nouvelle fois avec quel maestria il a mis en scène ce scénario. En lisant ces pages, nous avons l'impression d'être dans un long-métrage. Son style s'approche de plus en plus de la photographie. Il nous offre quelques pages spectaculaires.
Lire la critique sur le site : Sceneario
[...] ce sont bien nos passions qui nous donnent l'illusion de notre liberté...
On n’a pas les moyens de nos ambitions... Ils ont les décharges électriques et nous le système nerveux pour les sentir passer...
Les 3 fantômes de Tesla 3