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Critique de yanndallex
Comment aborder le thème des dragons sans vous parler de ce petit bijou de saga qu'est Yin et le dragon.
Nous voilà déjà arrivé à la conclusion de cette aventure touchante.
Ce tome trois est donc conclusif pour cette saga jeunesse fantastique.
C'est donc avec émotions que nous allons quitter notre petite héroïne et le majestueux dragon d'or.
Ce dernier tome du triptyque est donc l'apothéose du récit.
Il illustre l'affrontement final entre le bien et le mal à travers de légendaires dragons.
Xi Qong pour le côté sombre et chaotique, et Guang Xinshi pour l'illumination et la vie accompagné en renfort par la jeune adorable et innocente Yin.
Yao Xu a un dessin des plus oniriques et poétiques, au trait léger et beau.
Ces couleurs et les jeux d'ombres et lumières sont toujours aussi chaleureux et attirants, point trop vifs et remarquablement choisis.
L'ensemble embelli l'histoire déjà bien enchanteresse, au point que nous avons l'impression d'assister à une légende classique chinoise ou japonaise que l'on raconterait à tous les enfants.
Chaque vignette semble tirée tout droit d'un film d'animation à la Hayao Miyazaki. C'est une vraie merveille !
Ainsi l'univers des deux auteurs apporte de la magie et détend le lecteur même en plein coeur des drames qui pourraient advenir.
Chaque personnage dessiné porte sur lui son trait de caractère :
- Yin la petite innocente courageuse,
- le grand-père plein d'expérience mais perplexe face à la vivacité de sa petite fille,
- L'officier japonais droit dans ses bottes, raisonné et faisant figure paternelle,
- Les dragons aux allures majestueuses et menaçantes, l'un oeuvrant pour la raison et la vie, l'autre empli de folie destructrice et d'ego surdimensionné,
- Etc...
Ils donnent de la vie au récit, presque à croire qu'ils existent vraiment !
Petits et grands se plongent catégoriquement dans l'histoire avec toutes les émotions que celle-ci peut véhiculer.
Le scénario a le mérite de questionner le lecteur sur la part de chacun entre le bien, le mal, sur les croyances en des divinités, sur les relations intergénérationnelles et le respect d'autrui etc...
Le tout sur un fond historique très intéressant et une grosse dose de fantaisie légendaire.
Et qui n'aime pas les dragons aujourd'hui ?
Qu'ils soient méchants ou gentils, ils restent fascinants car ils sont des mythes, et Richard Marazano le sait et en use à bon escient.
Les pages sont aérées, avec de grandes cases allant de trois à huit par page. Ce découpage renforce joliment la fraicheur du conte.
J'ai vraiment beaucoup aimé cette série, dommage qu'elle soit hélas finie.
Ciao
Yann
Lien : http://www.7bd.fr/2019/03/yi..
Nous voilà déjà arrivé à la conclusion de cette aventure touchante.
Ce tome trois est donc conclusif pour cette saga jeunesse fantastique.
C'est donc avec émotions que nous allons quitter notre petite héroïne et le majestueux dragon d'or.
Ce dernier tome du triptyque est donc l'apothéose du récit.
Il illustre l'affrontement final entre le bien et le mal à travers de légendaires dragons.
Xi Qong pour le côté sombre et chaotique, et Guang Xinshi pour l'illumination et la vie accompagné en renfort par la jeune adorable et innocente Yin.
Yao Xu a un dessin des plus oniriques et poétiques, au trait léger et beau.
Ces couleurs et les jeux d'ombres et lumières sont toujours aussi chaleureux et attirants, point trop vifs et remarquablement choisis.
L'ensemble embelli l'histoire déjà bien enchanteresse, au point que nous avons l'impression d'assister à une légende classique chinoise ou japonaise que l'on raconterait à tous les enfants.
Chaque vignette semble tirée tout droit d'un film d'animation à la Hayao Miyazaki. C'est une vraie merveille !
Ainsi l'univers des deux auteurs apporte de la magie et détend le lecteur même en plein coeur des drames qui pourraient advenir.
Chaque personnage dessiné porte sur lui son trait de caractère :
- Yin la petite innocente courageuse,
- le grand-père plein d'expérience mais perplexe face à la vivacité de sa petite fille,
- L'officier japonais droit dans ses bottes, raisonné et faisant figure paternelle,
- Les dragons aux allures majestueuses et menaçantes, l'un oeuvrant pour la raison et la vie, l'autre empli de folie destructrice et d'ego surdimensionné,
- Etc...
Ils donnent de la vie au récit, presque à croire qu'ils existent vraiment !
Petits et grands se plongent catégoriquement dans l'histoire avec toutes les émotions que celle-ci peut véhiculer.
Le scénario a le mérite de questionner le lecteur sur la part de chacun entre le bien, le mal, sur les croyances en des divinités, sur les relations intergénérationnelles et le respect d'autrui etc...
Le tout sur un fond historique très intéressant et une grosse dose de fantaisie légendaire.
Et qui n'aime pas les dragons aujourd'hui ?
Qu'ils soient méchants ou gentils, ils restent fascinants car ils sont des mythes, et Richard Marazano le sait et en use à bon escient.
Les pages sont aérées, avec de grandes cases allant de trois à huit par page. Ce découpage renforce joliment la fraicheur du conte.
J'ai vraiment beaucoup aimé cette série, dommage qu'elle soit hélas finie.
Ciao
Yann
Lien : http://www.7bd.fr/2019/03/yi..
